Partie 2- La pratique du milking dans une orientation plus dans l’esprit du « pegging amoureux »

Pour mémoire, cette série de billet va nous permettre d’ouvrir à la fois une nouvelle rubrique (les jeux érotiques pour se familiariser avec le pegging) et de développer un grand thème (le milking). La première partie se trouve ici et développait le milking à la façon d'un jeu de Domination/soumission.

    A- Le milking « amoureux » (ou façon "vanille")

Notez bien que, dans cet article, la vanille restera globalement éminemment parfumée...

        ·        Un léger changement nécessaire de l’esprit pour plus de complicité

Le milking peut se pratiquer dans tous les couples, sans forcément chercher un rapport dégradant, humiliant ou de chasteté forcée. Au contraire, c’est un jeu assez distrayant, qui peut même favoriser un glissement vers la pratique du pegging. Vous allez voir pourquoi.

Déjà, selon nous, il convient simplement de modifier l’esprit du jeu. La femme ne cherche pas forcément à humilier l’homme dans sa jouissance, mais à la faire jouir le plus possible. Bien sûr, si le concept d’orgasme ruiné vous intéresse vous pouvez le mettre en scène, mais, face à une femme pas forcément encline à la domination, le jeu du milking peut être l’occasion pour elle d’amener l’homme à vivre différent ses orgasmes ou son plaisir. Quant à l’homme, il aura le devoir de lui montrer combien il vénère sa femme. Ici, l’orgasme masculin devient une offrande faite à la femme et celle-ci vient à la fois la chercher et la prendre !

Nous pensons qu’il convient de bien établir l’esprit du jeu de manière à ce que la femme s’y retrouve le plus possible. En fonction de ses penchants naturelle de dominatrice ou de soumise, la notion du véritable plaisir masculin pourra redevenir un enjeu. Pour cela, nous vous invitons à procéder en deux étapes.

En effet, si le milking a en soi une dimension très BDSM, c’est aussi un délicieux jeu de caresses très érotiques. Et pour les « soumises », certes, elles viennent « prendre la semence » de leur homme, mais elles rentrent dans un jeu où c’est presque elles qui se soumettront à l’homme, en cherchant, par ses caresses, à donner le plus de plaisir possible. Et, en même temps, sans forcément s’en rendre compte, elles rebasculeront dans un jeu où elles peuvent prendre le contrôle de l’homme, si elles cherchent à maintenir l’excitation et le plaisir qu’il ressent le plus longtemps également. Dans cette première étape, l’homme sera entièrement sous son pouvoir tant qu’il bandera et n’aura pas joui. Et il ne va pas sans dire qu’il raffole finalement d’être dans cet état euphorique de stimulation aiguë des zones érogène …

La seconde étape va consister à l’obliger à recommencer tout ça (au moins une seconde fois). Généralement, l’homme n’y sera pas immédiatement enclin. C’est ici que la femme peut tester son versant plus dominant. Autant elle donnait à l’homme ce qu’il voulait et qu’il était tout à fait ravi de lui donner, autant il sera moins à l’aise (et ce sera d’autant plus vrai qu’il sera âgé).

Pour pratiquer ce jeu, nous allons vous proposer un petit panels d’options à votre disposition pour opérer…

     B-   Les différentes positions du milking amoureux

         ·        Le milking en position à quatre pattes

C’est clairement la position la plus typique du milking. En effet, pour accroitre la similitude avec la traite d’une vache, l’homme se tient généralement à quatre pattes et la femme se place sur le côté (plus « réaliste ») ou derrière lui (plus rigolo et érotique) de manière à manipuler le pénis comme on le ferait avec le pis d’une vache. Cette position offre une belle vision sur la croupe de l’homme. En fonction des goûts de la femme, vous pourrez jouer avec les dessous masculins (cf. notre article sur le sujet) à moins qu’elle ne préfère une nudité totale. En la matière, Yvresse est plutôt sensible à l’érotisme d’une nudité partielle. Ainsi, les dessous « backless » de type « boxer » ou « slip » permettent de pratiquer le milking tout en gardant quelques vêtements, tout comme le string (mais Yvresse n’en est pas trop friande pour sa part).

Lors de cette séance, la femme a tout loisir de manipuler les bourses et la verge à sa guise, voire l’anus. Une fois l’érection obtenue (ce qui ne devrait pas poser trop de difficultés J ), elle peut caresser son partenaire soit manuellement, soit buccalement. Cette posture inhabituelle offre des sensations très originales tant pour l’homme que pour la femme.

En matière de caresse du pénis, il existe une multitude de pratiques pour varier les sensations (d’où notre souhait de proposer une guide amoureux sur les caresses du pénis). Toujours est-il qu’il peut être très conseillé d’huiler abondamment la verge. En cas enchaînement sur une fellation, il conviendra cependant de s’assurer qu’elle soit comestible.

Pour notre part, même si nous ne recherchons pas forcément la dimension BDSM, nous avons découvert les vertus des barres d’écartement au niveau des chevilles. En contraignant l’homme à se tenir à quatre pattes, il est impossible pour lui de s’extraire aux attouchements génitaux, y compris anaux. Ceci place la femme en situation de force.

Songe parle :

Pour ma part, j’aime bien cette pratique. Et le fait d’être ainsi manipulé avec la verge « en arrière » procure des sensations puissantes et très troublantes. En effet, l’érection est, en quelque sorte, « contrariée », puisque la femme manipule le pénis à l’opposé de sa direction naturelle. Il s’en suit des sensations d’érection plus forte. D’autre part, la position à genoux  me rend très passif et la position inversée de la verge démultiplie les sensations du fait que le cerveau n’a pas tous ses repères habituels. Et si la femme « trait » de bas en haut, et non pas d’avant en arrière, même chose, on découvre d’autres sensations, comme si notre sexe flottait.

Quant à la fellation pratiquée à l’arrière, c’est également très puissant, car on a vraiment l’impression que la femme enfonce notre bite dans sa bouche en voulant nous dévorer. En effet, le mouvement de la tête crée une sorte d’impulsion que l’on ressent dans tout notre corps, comme si on était un peu propulsé sur l’avant en même temps. On a à la fois envie de résister et de se laisser entraîner pour que la femme nous dévore tout entier.

Yvresse parle :

Le milking décrit par Songe est vraiment une pratique très curieuse et, autant l’avouer, assez amusante à faire. Comme il l‘a déjà signalé, on a vraiment l’impression d’une grande rigidité de la verge et on la sent vivre très fort, avec des sursauts à chaque poussée d’afflux sanguin. Ensuite, les gestes de branles sont assez inhabituels et on a effectivement l’impression de traire son homme. Contrairement aux positions couché ou debout, c’est vraiment comme si on tirait voire étirait le sexe. J’aime sentir combien mon homme est dur dans ma main et combien je contrôle la situation.

Concernant la fellation, quelques remarques en vrac:

-         Du fait de la forte proximité de l’anus, il est fortement conseillé d’avoir un anus propre pour ne pas se prendre les mauvaises odeurs dans le nez… surtout si on s’adonne à une fellation.

-         La position de la nuque est assez fatigante, car elle est vraiment « cassée ». A contrario, la gorge est bien ouverte et facilite les gorges profondes.

-         La langue est moins bien positionnée pour stimuler les zones les plus sensibles du pénis (notamment la région du frein). A priori, les sensations qui marchent le plus sont vraiment celles liées à l’ampleur de l’engorgement.

-         J’aime bien sentir à ce point « vivre » la bite de mon homme, qui bouge et cherche à se redresser, à force d’être contrariée dans sa position en arrière. Par contre, cela peut provoquer des surprises et occasionner des désagréments si on a le palais sensible.

-         J’aime bien également me saisir fermement des bourses qui pendouillent devant mon nez et les  ramener en arrière (donc en avant pour l’homme) pendant que je tiens fermement la verge vers moi. D’ailleurs, la combinaison branle et enfournement buccal produit des effets très puissants.

-         Bien penser à son confort. Certes, on peut pratiquer le milking au lit, mais on peut aussi gagner au confort en trouvant une position où l’homme soit davantage surélevé, par exemple sur une table pour limiter la cassure désagréable de la nuque à la longue (et encore plus si on doit se baisser en même temps, comme cela peut être le cas sur un lit). Le plus confortable est de trouver un endroit où la femme puisse opérer en restant droite au niveau du dos, si possible bien assise.

-         Pour ce qui est de l’éjaculation, à chacune de gérer ça comme elle en a envie. Pour ma part, je n’aime pas que cela se passe dans ma bouche…

Bref, autant les pratiques évoquées au début me dérangent fortement, autant j’aime bien la pratique du milking telle que nous l’envisageons ici. Mon but n’est pas de vider les couilles de mon homme (parce que je compte bien qu’elles me servent aussi à recevoir du plaisir), mais bien de pratiquer des caresses terriblement érotiques et de jouer avec le plaisir que je lui donne. Il existe aussi une certaine jubilation à sentir que je fixe intégralement les règles de son plaisir et qu’il n’est pas en mesure de dire ou de faire quoi que ce soit pour m’en détourner.

          ·        Le milking debout

C’est bête à dire, mais le milking a plus de saveur dans cette position quand l’homme a les mains plus ou moins contraintes. En clair, la femme peut ne pas vouloir se plier à l’imagerie des dominatrices, elle gagnera à ce que son partenaire ne puisse transformer ce jeu en une sorte d’asservissement féminin. Or, la notion de plaisir que provoquent les stimulations qu’elle exercera pourront conduire l’homme à vouloir les vivre selon ses désirs. On dira que cette contrainte physique doit permettre à la femme de se sentir davantage libre pour jouer selon ses propres termes.

En position de bout, le face à face est très érotique. Les parties génitales masculines sont très accessibles et presque proéminentes sur son corps avec l’érection. L’homme vit très fort son érection, ce qui attise son envie d’être sexuellement stimulé. Le jeu consiste justement à le savoir et à en profiter. Pour notre part, nous trouvons que cette position facilite la parole de la femme pour jouer.

Bien sûr, la fellation peut être de la partie, mais elle confère très vite à sa pratique des accents de soumission féminine. Celle-ci doit être mesurée, quitte à se jouer plutôt de la frustration de l’homme ou d’utiliser plus ses dents que de sa bouche ou de sa langue.

Les bourses sont également largement mises en valeur et peuvent être saisies, malaxées, broyées ou étirées, histoire de faire sentir à l’homme qui commande…

Songe parle :

Je dois avouer que cette position est très érotique pour moi. J’ai vraiment l’impression d’offrir ma vigueur en offrande à Yvresse et, en même temps, j’aime le jeu du chat et de la souris quand elle joue avec moi. J’ai envie qu’elle se saisisse de ma bite que je lui offre et j’aime aussi qu’elle me frustre. C’est aussi une position où j’aime la sentir tourner autour de moi, me toucher les fesses, voir me fesser…

En fait, je la trouve très « visuelle ». Même quand elle est derrière moi et que je ne peux pas la voir, je l’imagine. Bien sûr, quand elle se met à jouer avec ma prostate, sans que je puisse l’en empêcher (loin de moi cette idée  ), je bande généralement beaucoup, beaucoup plus ! Et quand elle se met à genoux en me faisant croire qu’elle va me sucer, pareil ! Parce que je sais qu’elle en est capable… ou pas.

En fait, j’aime particulièrement qu’elle me montre ses envies du moment. Selon moi, c’est vraiment la position qui autorise le plus cette dimension.

Yvresse parle :

Difficile de passer après Songe, car il a dit en gros tout ce que je voulais. Je sais qu’il aime me voir me mettre en scène, aussi je n’ai pas été immédiatement à l’aise. Je devinais de manière trop forte ses attentes. Bref, la position debout implique pour la femme d’avoir grandement confiance en soi, avec un travail très extraverti et une bonne dose d’exhibitionnisme. Pour ma part, il m’a fallu plusieurs fois pour être dans l’esprit. 

Pour tout vous dire, je le pratique presque exclusivement avec un gode-ceinture à la taille. Cela évite de se dire "dominée". Si Songe bande en guise d'offrande, il ne faut qu'il croit forcément que je vais être sa bonniche... Il s'agit de milking, donc y a quand même l'idée que ce'est moi qui me sert, et non lui qui va obtenir ce dont il a envie. Pour marquer on terrain, je suis généralement habillée et lui à poil.

Par contre, j’avoue particulièrement aimer voir mon homme bander de la sorte rien que pour moi, comme s’il me tendait une offrande… Et s’il n’est pas assez dur, alors gare à ses fesses ou à mes dents ! Pour revenir sur notre série d’articles « Le Monde des Dominatrices », je trouve que cette position du milking se marie très bien avec la Femme féline. En tout cas, elle aura effectivement réveillé la panthère qui était en moi.

           ·        Le milking assis

En position assise, il est important que l’homme ne puisse pas resserrer ses cuisses, car cela lui redonne un peu de contrôle. Là aussi, le menotter ses mains derrière le dos et le contraindre au niveau des chevilles créeront en lui un certain sentiment de vulnérabilité. Et aussi l’envie de voir la femme abuser de la situation. L’avantage est aussi d’avoir pour la femme une posture plus haute, et donc plus dominante, qui peut aider à lui donner confiance (et éventuellement la confronter au sentiment de domination).

Là aussi, on peut contraindre préalablement l’homme à porter un plug ou à être pénétré par un gode, en guise de préliminaire à la découverte du pegging…

Yvresse parle :

Ce n’est pas ma position préférée. Elle offre l’avantage d’être potentiellement plus confortable, si, moi aussi, je me tiens assise en face de lui, mais elle est globalement moins érotique. Pour rendre le jeu plus amusant, nous avons un gros plug vibrant et gonflant (pas très chouette à voir mais, ma foi, assez pratique), qui me permet de distraire Songe quand il ne s’y attend pas (soit en variant les vibrations, soit en pressant sur la poire pour qu’il gonfle). J’aime alors sentir la réaction de son sexe dans ma main en fonction des changements que j’opère inopinément.

Par contre, je trouve beaucoup plus difficile de le refaire bander assis que lorsqu’il est debout… Mesdames, vous êtes d’accord avec moi ?

Songe parle :

Diantre, Yvresse m’a quasi intégralement devancé ! Je signalerai juste que la position assise permet à la femme de jouer avec son sexe et ses seins (ou même ses fesses) en les plaçant devant notre nez.

      C-    Comment branle-t-on un homme pour s’adonner au milking ? (par Yvresse)

Bon, on parle depuis un sacré bout de temps de milking et de faire jouir son mec, mais on va bien falloir qu’on aborde le comment. Facile, vous me direz… Oui, en effet, on ouvre la main, on empoigne le machin, et zou, en veux-tu, en voilà, vois comme je t’astique ton poireau !

On voit que vous êtes des hommes… Comme si tout ceci était si simple. Même chose pour les pipes… Alors, désolée de vous décevoir, messieurs, mais une femme ne naît pas avec un zizi et n’a pas passé des nuits entières à le faire reluire… Donc, non, ce n’est pas « évident ». Surtout qu’on ne parle pas de vous faire éjaculer (parce que ça, c’est effectivement pas le plus dur), mais soit de vous faire délicieusement jouir (ce qui implique de parfaitement connaitre les modalités de votre plaisir et de parfaitement gérer sa progressive montée en vous), soit vous ruiner l’orgasme (ce qui implique de parfaitement lire en vous pour à la fois le provoquer et stopper la stimulation avant que l’orgasme ne vienne, mais suffisamment tard pour que son mécanisme s’enclenche ensuite prématurément).

·        A la façon « orgasme ruiné »

L’avantage, ici, c’est que la femme n’a pas la pression pour donner du plaisir. D’ailleurs, cela a certainement dû arriver à chacune que d’obtenir une éjaculation un peu malencontreusement. Notamment quand on était des débutantes… Oui, il va falloir retrouver l’incroyable maladresse de le débutante, mais à mettre au service de ce jeu. Et ici, on n’agira pas par méconnaissance de la chose mais, au contraire, en parfaite connaissance.

Donc on se saisit de l’engin sans trop de ménagement, et on y va plutôt vigoureusement. Généralement, les femmes ont toujours trop peur de faire mal à leur partenaire (en tout cas, Songe me répète régulièrement de ne pas avoir peur de bien lui serrer la verge, « parce qu’elle ne cassera pas ! »). Cette peur est d’ailleurs votre ennemi de manière générale. Si vous voulez montrer à un homme que vous assurez, il faut avoir confiance en vous… et vous montrez déterminée ! Donc quand vous tenez une bite, faites-le avec fermeté. Montrez-lui que vous vous servez… que c’est à vous désormais.

En matière d’orgasme, il est normalement important de stimuler la zone du frein (vous savez, celle où votre langue fait des malheurs !). La difficulté réside ici dans notre saisi. Lorsqu’on est face à l’homme, notre saisie ne nous y donne pas forcément facilement. L’idéal devrait être de se positionner dans le même axe que l’homme. Bref, quand vous le branlerez, pensez à vous décaler un peu de manière à ce que l’extrémité de vos doigts (ou mieux, votre pouce) stimulent quelque peu le frein.

Ensuite, on oublie la douceur et la délicatesse. On secoue son poireau énergétiquement. Pas besoin de chercher à le lui arracher J (ni de lui faire mal, sinon il risque de débander et encore moins de jouir). Mais avant tout ça, il faudra s’assurer de la vigueur de son érection, et là, il ne va pas sans dire que la douceur et la sensualité sont des options nécessaires. Pour moi, la bonne méthode est bien de chercher un peu à lui donner du plaisir au début, mais une fois qu’on sent la bite bien dure, on y va plus franchement. Là, j’aime bien me saisir avec la première main de sa base que je serre très fort (style : « toi, tu ne m’échapperas pas ! »). L’idée va être de régler le jeu de la peau qui va coulisser en fonction de votre souhait de décalotter ou pas le gland quand vous le branlerez (option que j’évoquerai juste un peu plus loin). Puis, il faut bien penser à resserrer un peu lorsqu’on monte vers le gland.

On peut aussi s’arrêter soigneusement avant, notamment quand vous serrez délibérément très fort la verge. La pression exercée par la main en remontant augmente l’afflux de sang vers le gland qui gonfle nettement. Je trouve d’ailleurs ça très excitant de le voir grossir ainsi… Avec sa peau devenue toute lisse et presque luisante à force de gonflement, il devient, ma foi, très appétissant (mais, là, je m’égare).

Notez que pour accélérer les choses, vous pouvez vous chauffer préalablement les mains avec de l’eau à température supérieur à 37°. Si la fraicheur réveille un peu sa vigueur, la chaleur favorisera son bien-être et son relâchement, et donc la montée du plaisir.

L’option des branles avec décalottage du gland sont une excellente option pour accélérer les choses.

Il faut savoir qu’à sec, cette caresse peut être presque douloureuse pour l’homme. Le gland étant hyper sensible et la peau des mains étant plutôt naturellement sèches, le contact des deux surfaces crée plus un frottement qu’autre chose (c’est Songe qui me l’a expliqué). Ceci peut les premières fois crée un plaisir presque douloureux (certains hommes aiment), comme une sensation très désagréable. En tant que dominatrice plus ou moins experte, vous apprécierez ce détail pour le faire délibérément (ou pas). Vous pouvez rendre la caresse plus agréable en mettant de la salive sur vos paumes et sur le gland. Oui, les vraies dominatrices aiment bien cracher devant leur homme, cela montre qu’elles n’ont aucun complexe face à eux t encore moins de fausses pudibonderies. Sachez juste que la salive sèche très vite… Mais si la lubrification ainsi obtenue est bonne, alors la caresse est si intense qu’elle peut déclencher l’orgasme…

Un autre point, un homme est toujours très troublé quand on s’occupe de sa bite en le regardant droit dans les yeux… Sauf qu’ici, votre regard doit lui signifier combien vous êtes déterminée à le faire jouir rapidement et que vous n’avez pas que ça à faire. En même temps, cela permet de détecter tous les signes de la montée du plaisir. Ou de voir si vous ne le branler pas trop fort (et que vous lui faites un peu mal (remarquez que ça fait implicitement partie du jeu, faut juste pas trop abuser si on veut qu’il finisse par jouir, faut pas l’oublier en route dans votre désir de l’humilier ou de de dominer, hein !). Toujours est-il que vous devez vraiment sentir ce que vit votre homme, car le but va bien être de cesser toute stimulation au bon moment. Bien sûr, l’homme peut éventuellement vous guider les premières fois en jouant avec ses soupirs et tout le langage amoureux habituel.

Au début, il sera peut-être nécessaire de s’arrêter un peu trop tôt. C’est pas grave, s’il a réussi à reprendre le dessus. Ça risque d’être plus dur pour lui la fois d’après. Clairement, il vaut mieux un peu trop tôt qu’un peu trop tard. Ce jeu est d’ailleurs un excellent moyen d’apprendre à lire ce qui se passe dans la tête de l’homme en matière de plaisir. Quand on est capable de saisir exactement le moment clés et de ruiner parfaitement et sciemment un orgasme, cela veut aussi dur qu’on maîtrise le sujet. En effet, cela veut aussi dire que, lorsqu’on veut vraiment lui donner du plaisir, on saura quand temporiser pour faire durer les caresses et atteindre des niveaux de plaisir toujours plus grands… J 

Toujours est-il que, lorsqu’on a réussi son coup, généralement, on obtient une éjaculation assez bof, avec un regard de son homme tout penaud et déçu par ce qu’il vient de vivre. Autant vous dire que, pour lui vider les couilles, il va falloir répéter l’opération plus d’une fois ! J Pour tout vous dire, la première fois, c’est assez étrange à vivre, parce qu’une femme vit généralement avec la pression de satisfaire les hommes, ne serait-ce que pour montrer qu’elle est bonne au lit (mais les mecs aussi connaissent ça). Là, c’est l’inverse, on gagne parce qu’on lui montre qu’on sait comment être très mauvaise avec lui sur le plan sexuel. Avec la promesse implicite d’être excellente quand on s’en donne un peu plus la peine ou face à un mec qui nous fasse plus envie… J 

Alors, résumons-nous :

1-    Au début, on fait semblant d’être tendre et compatissante. Le but est bien qu’il bande dur pour faciliter le travail d’après. Le milking façon BDSM peut s’accommoder d’une forme de douceur. On le mets un peu en confiance. Pas plus que nécessaire, bien entendu…

2-    On accélère les mouvements et on joue avec la fermeté de la saisie de la verge. Ici, on est sur un tempo « moyen plus », donc ce n’est pas encore à fond. On cherche la phase plateau du plaisir. Idéalement, imprimez une légère rotation, comme si vous vrillez légèrement votre main. C’est généralement ainsi que font les hommes quand il se masturbe.

3-    On accélère jusqu’au point de rupture. On tente les branles décalottés éventuellement. Mais, surtout, on devient très attentive au moindre signe de montée du plaisir.

4-    Une petite lueur dans les yeux qui brille ? Des soupirs trop évocateurs ? Un bassin qui frétille un peu ? De toutes légères secousses au niveau du périnée ? Alors, une décision s’impose : STOOOOOOOOOOOOOOOOOOP !

5-    On contemple le travail avec satisfaction quand l’homme éjacule malgré lui…

Pensez aussi à l’invectiver oralement et à lui mettre la pression pour qu’il jouisse vite… Style : « Alors comme ça tu voulais que je m’occupes de toi et de ta bite ? OK ; tu l’auras voulu ! C’est parti, top chrono ! ». J 

Pour achever un homme récalcitrant (ou qui a dépassé le laps de temps que vous étiez prête à lui consacrer), vous pouvez tenter les branles sur gland décalotté. Pour cela, il faut qu’une main se saisisse

Et quand vous le sentez commencer à vibrer ou que ça vient, cessez tout brutalement et attendez en le regardant. Éventuellement désaxez-vous pour éviter tout risque de giclures. Et là, si vous avez bien calculé votre couple entre 5 et 15 secondes après, les premiers spasmes doivent se déclencher. Plus le laps de temps sera long et plus vous aurez ruiné son orgasme. Inutile de préciser que l’homme a interdiction de se caresser une fois que vous avez stoppé. Sinon gare à ses fesses !

      ·        A la façon plus « amoureuse »

Pour rappel, ici, on va traire l’homme en privilégiant la qualité à la quantité. Donc, on s’occuper de monsieur pour qu’il ait de grosses éjaculations qui permettent vraiment de le vider un peu plus qu’à la façon « orgasme ruiné ». Le hic, c’est que la femme doit parfaitement connaître les secrets de l’amour pour obtenir cette chose.

Pour tout vous dire, les positions du milking sont en soi très excitantes pour l’homme. Et celle à quatre pattes offrent un contexte assez inédit où l’homme vivra de nouvelles sensations. Donc, ici, l’homme et la femme peuvent être en phase d’apprentissage. Elles nous semblent la meilleure pour débuter, parce que la pression sera peut-être moindre que dans les autres.

Il est à noter que la séance peut être assez longue et que les poignets de Madame vont être assez sollicités, attention au risque de tendinite !  Et nous sommes sérieux !

Ici, la femme va pouvoir profiter pleinement de toutes les zones érogènes des organes génitaux : le pénis, le gland, mais aussi les testicules, le périnée, l’anus et la prostate. Nous sommes en train d’écrire un guide sur le massage sexuel de l’homme, donc nous ne pourrons pas vous décrire en quelques mots ce qui va nous nécessiter des dizaines de pages.

L’important, ici, est de bien cerner les périodes « critiques » non pas pour déclencher prématurément l’orgasme, mais au contraire pour faire durer ce qui va devenir un vrai massage du pénis. A vous de faire preuve d’imagination pour dépasser le sempiternelle mouvement de bas en haut classique. Jouer avec les inclinaisons (quitte à contrarier l’érection), avec vos deux mains en même temps, et ayez recours à toute la grammaire d’un vrai massage (ou presque) : branle, étirage, malaxage, torsion, vrillage. Jouez avec les variations de rythmes, les moments forts et les moments faibles. Oui, apprenez à temporiser à la fois pour frustrer l’homme dans son envie de jouir, pour le forcer à aller plus loin dans son plaisir, tout comme pour faire baisser la pression, voire même pour le défocaliser de son sexe ou le distraire.

Nous vous conseillons de jouer sur les répétitions plus ou moins longues, sur une vigueur également plus ou moins importante. Il faut apprendre à « construire » le massage, de manière à créer une sorte de crescendo, avec plusieurs plateaux, intercalés de pause, au cours desquels on peut s’attarder sur d’autres zones agréables (le périnée, l’anus, les tétons si monsieur est sensible, succion de doigt ou d’orteils ou pourquoi pas quelques baisers langoureux en gardant la main là où il faut etc.).

Ici, nous vous conseillons grandement de recourir à des huiles de massages. Et de manière abondante pour éviter d’irriter la peau de la verge à force de la manipuler vigoureusement. Mettez-en sur les zones à masser et sur vos mains. N’hésitez pas à en remettre, car la peau du sexe masculin a d’étranges propriétés absorbantes ! S’il est prévu une gâterie pour cette séance de milking, il faudra s’assurer que l’huile soit « comestible ».

Bien huilé, la caresse de la verge est très sensuelle. J’aime la sentir glisser entre mes doigts ou ma paume de main. Et puis, bous pouvez tenter les caresses décalottées avec nettement moins de craintes. Pour ma part, je le fais comme présenté avant, mais également en joignant mes deux mains, comme si elles étaient une sorte d’étui pénien. Et là, on branle, on vrille, on essore, on secoue, on joue avec la pression et la vigueur plus ou moins forte sur la verge. Vigueur et pression ne sont pas forcément synonymes. On veut branler avec une forte pression lentement, comme on peut être vigoureuse sans serrer. Avec cet étui, on peut même jouer à frôler…

L’important, comme dans tout massage, est d’être synchrone l’un et l’autre. Il faut être « en contact » y compris sur le plan cérébral. Bien entendu, l’homme peut vous guider avec ses soupirs, voire même des consignes (sur le rythme, sur le petit plus qui le fait craquer etc.).

Bien entendu, ces caresses se combinent parfaitement avec des stimulations anales. Là aussi, soyez imaginative : va-et-vient, écartements, vibrations, simples pressions de l’orifice, renfort de gode (insertion de plug et les double-dongs sont vos amis). Attention aux ongles néanmoins… Et là aussi, découvrez les effets combinés avec la verge (et sur elle, car il est fort probable que vous la sentiez réagir dans votre mains).

Bref, il n’y pas de vrai mode d’emploi, juste une (re)découverte du corps masculin. Et il est fort probable que vos caresses fasse cet effet sur lui également ! Toujours est-il qu’à un moment, l’homme aura très fort envie de jouir. Vous pouvez reculer cet instant à votre guise, car vous lui prouverez que, même si vous vous êtes soumise à son désir, vous contrôlez la situation et qu’il a peu à peu basculé sous votre autorité. D’ailleurs, il est même assez drôle d’interrompre le massage quand vous le sentez prêt à vous supplier de le faire jouir ! Du statut de soumise implicite, vous gagnez le galon de dominatrice explicite !

Bref, c’est à vous de décider quand et comment il jouira. Et comme dit avant, une fellation peut faire partie du mode opératoire (soit préliminaire, soit final).

         D-   Le milking comme test initiatique au pegging ?

Le milking peut offrir quelques ouvertures avec le monde du pegging, notamment pour les couples pour lequel le sujet est encore un peu tabou dans la discussion.

Compte tenu de la position de l’homme, on peut pratiquer le pegging conjointement à des stimulations de la prostate. En effet, toute pression de la prostate favorisera son vidage et accroitra le volume éjaculé. C’est ici que le milking peut se rapprocher de l’univers du pegging. Le couple peut d’autant plus facilement s’initier aux caresses anales masculines, que la croupe sera offerte à la femme, tout comme pour un pegging de type levrette.

Pour notre part, nous utilisons soit des plugs gonflants (qui offrent des petits jeux amusants en l’occurrence), soit un double dong (qui offre une prise en main assez pratique) en guise de préliminaire pour commencer le travail de dilatation ou d’actions conjointes au milking pour les femmes très ambidextres ) . Pour être honnête, le milking est à la fois le préliminaire et la conclusion. Le pegging est la parte centrale et, en fonction de nos envies, le plat principale ou non. Et si le mliking doit en être la conclusion, il est important de définir avant comment ne pas frustrer trop la femme…

Yvresse parle :

Comme dit précédemment, c’est l’occasion pour l’homme de mettre quelque peu son cul en valeur. Pour les femmes qui ne sont pas adeptes de pegging, le milking est une occasion de tester leur érotisme sur le sujet. Pour moi, un cul de mec peut être effectivement très troublant, surtout quand il nous offre ses rondeurs bien fermes. Un homme ainsi accroupi peut se voir asséner dessus quelques claques bien senties en guise de préliminaire ou au contraire un pétrissage ou des baisers pleins de tendresse (voire quelques petites morsures avides, histoire de montrer son appétit pour la chose).

Avant de vous lancer dans le pegging, vous pouvez fort bien doigter votre homme pendant l’exercice et en mesurer l’effet immédiat sur la vigueur de son érection (en tout cas, pour Songe, il n’y pas photo !). L’action conjointe de ce doigtage et des branles a de forte chance d’accélérer l’éjaculation de votre homme. Cela peut être bon à savoir si vous souhaitez ménager votre poignet pour les autres éjaculations à obtenir…

En position debout, la verge peut être manipulée frontalement ou par l’arrière. Cette dernière position permet aussi à la femme de découvrir les premières sensations de pegging (même sans gode ceinture), en actionnant son bassin ou en frottant son pubis contre les fessiers en même temps qu’elle branle l’homme. D’ailleurs, sans m’être adonnée au milking, c’est un peu cette position qui m’a donné un jour envie de vivre le pegging avec mon premier mari. C’était dans la salle de bain, mais j’aimerais y revenir un jour plus en détail…

Songe parle :

Le pegging offre clairement une autre dimension au pegging. Quand on expliquait que la femme devait se mettre en scène, le fait qu’elle puisse porter son gode-ceinture pendant le milking crée une tension érotique supplémentaire. En étant plus ou moins ligoté pour l’occasion, l’homme se sentira encore plus vulnérable. Assis, la cible du gode sera la bouche (car l’anus n’est pas particulièrement disponible et encore moins si Madame a décidé de l’occuper en amont). Debout, le pegging est par contre plus fatigant (mes jambes ont tendance a tremblé pendant l’effort). A quatre pattes, la tension se porte sur les bras. Dans les deux cas, le couple pourra être confronté à l’écart de taille (ce qui est notre cas).

Pour finir, il est assez fréquent que mon érection perde de sa superbe pendant le pegging (mais ça dépend, des fois, c’est l’inverse). Dans le cadre du milking, Yvresse en a parfois un peu marre à me refaire bander à répétition pour jouer… Et puis, pour ma part, j’ai plus envie de l’honorer « normalement » pour la remercier de ses efforts plutôt que de rebasculer dans le milking à nouveau.

Dans notre couple, les jeux anaux font partie du milking, mais rarement le pegging en lui-même. Seulement, comme nous l’avons dit, nous voyons cette possibilité plus comme une petite découverte préalable sur la question.

Conclusion sur le milking plus tendre et complice :

Si le BDSM reste encore un peu présent dans notre présentation, il est tout à fait optionnel. Vous n’êtes pas obligés de ligoter monsieur pour pratiquer le milking. Cela nous parait juste plus amusant et plus propice à découvrir ce qui se cache en nous (qu’on aime découvrir ou pas). En la matière, il est d’ailleurs fort probable que la femme ait beaucoup plus à découvrir que l’homme (et il se peut que cela puisse un peu l’effrayer). En effet, certaines femmes n’aiment pas briser leur image ou ont peur d’être jugée (par exemple, la peur de devenir une « grosse salope » ou une mauvaise mère), sans doute par rapport à des valeurs qui viennent de leurs parents ou de leurs convictions religieuses et autres. C’est à l’homme de les respecter mais aussi à lui de faire comprendre que son regard sur elle ne changera pas foncièrement (tout du moins en aucun cas négativement). C’est aussi à lui de comprendre combien il pourra être implicitement exigeant avec elle par rapport à ce qu’il imagine vivre ou la voir vivre. On dira qu’il aura tendance à espérer la voir soudainement se révéler face à lui…

Or, vous aurez compris qu’ici, nous ne prônons pas un mode de vie particulièrement D/s pour vous y adonner, mais bien de tisser entre vous une relation reposant sur la complicité amoureuse. Pour que le milking se réalise ainsi, il doit y avoir un profond climat de confiance dans le couple. (Ne serait-ce aussi que pour que Madame libère Monsieur !).

Pour ceux qui trouvent ces jeux encore trop connotés, nous vous proposerons la prochaine fois une toute approche qui reposera fortement sur la sensualité des caresses, dans un registre encore plus tendre, avec un rôle pour la femme moins axé sur le concept de Domination.

Comme toujours, nous considérons que tous ces jeux sont là pour vous aider à vous connaître chacun et explorer davantage votre couple. Bien sûr, pour qu’il se déroule le mieux possible, nous pensons nécessaire que chacun s’y investisse. Pour cela, nous vous invitons une fois de plus à dialoguer sur le sujet avec une écoute et compréhension réciproques. A vous de déterminer là où vous voulez aller et ce que vous vous refusez d’explorer, sachant que les choses peuvent évoluer avec la pratique et le temps.

De manière plus générale, nous considérons que la vie (et parfois la sexualité malheureusement) offre suffisamment de routine pour piéger le couple. Le milking est une merveilleuse occasion, tout comme le pegging, de se construire un monde à soi, une bulle imaginaire dans laquelle votre couple est libre d’être à la fois lui-même mais également différent, sans que cela ne change fondamentalement les choses à la fin. Par exemple, quelle que soit la tournure des évènements, Madame restera sans doute une merveilleuse mère le cas échéant et Monsieur un homme capable de la protéger. C’est d’ailleurs toute la beauté de la sexualité que de nous révéler à soi et à l’autre toute sorte de secrets.  Et nous considérons qu’il n’y rien de plus beau dans un couple que de les partager amoureusement…

Et si cet article vous a plu, n’hésitez pas à nous le dire, vos encouragements sont ce qui nous donne envie de continuer ce blog. Et n’oubliez pas que notre guide du pegging est développé dans le même esprit !

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