• Témoignage sur le pegging : la mémoire de l’anus pour progresser dans le pegging

     

    Suite au sondage (pour lequel vous pouvez toujours voter), on a cru comprendre que vous vouliez moins d’articles de fond et plus de témoignages et de conseils pratiques. On va tâcher d’y répondre en attendant de diffuser le dernier portrait de Dominatrice.

    On s'est beaucoup adressé ces derniers temps aux débutants. Nous allons cette fois-ci essayer de la faire plutôt en direction des couples déjà expérimentés. Notre guide a d'ailleurs été conçu pour les deux publics.

     

    1-   Le contexte

    Il y a quelques temps, j’avais raconté l’histoire du gros gode noir (que vous retrouverez ici), on va dire que c’est un peu la suite. Voilà, faut savoir que j’ai fini par réussir à le prendre, même si je n’y vais pas dessus (ou derrière) les yeux fermés. Or il nous est arrivé une histoire qui pourra peut-être vous intéresser.

    Témoignage sur le pegging : la mémoire de l’anus pour progresser dans le pegging

    Il faut savoir que l’anus garde une certaine mémoire de ce que vous lui faites subir. C’est ce qui explique qu’on progresse en matière de dilatation assez vite (à condition d’y aller progressivement et à souffrir un peu, autant l’avouer). Oui, parce que, quand c’est trop gros, autant vous dire que ça fait effectivement très mal. Soit vous êtes du genre maso, et vous prenez quand même, soit vous ne l’êtes pas, et vous remettez ça à plus tard….

     

    Pour finir sur ce gros gode, il m’a fallu deux ou trois fois pour y arriver. En fait, la seconde fois, j’y suis arrivé, mais pas en ne le prenant entièrement. Par contre, la troisième, mon dieu, c’était la meilleure chose qui était arrivé à mon derrière !

     

    Faut-il considérer que, plus c’est gros, meilleur c’est ? Pas forcément. Comme je l’explique dans le guide, il y a plusieurs sensations dans la sodomie et l’homme n’a pas besoin de trucs extrêmes pour vivre le pegging ou sentir l’effet sur sa prostate. Pour cette dernière, je dirais presque que c’est l’inverse. Par contre, le gros calibre qui vous défie et que vous finissez par accepter offre un plaisir très fort sur le plan psychologique. Faut le vivre pour le comprendre, je pense. Pour autant, je dois avouer que ses 6cm de diamètres m’ont vraiment fait vivre un truc intense. En fait, pour les godes précédents, une fois franchi les sphincters, je n’irais pas jusqu’à dire qu’on ne ressent plus grand-chose, mais l’anus offre suffisamment d’espace pour que le gode se faufile en vous facilement (et du coup, effectivement, il y a moins de sensations), tandis que, là, je ressentais véritablement en moi chaque centimètre de mouvement, et ce, durant toute la séance !

     

    2-   L’anecdote

    Bref, je voulais vous parler de la mémoire de l’anus et de sa relativité… Pourquoi ? Parce qu’il m’est arrivé une drôle d’histoire. Pour tout vous dire, on pratique le pegging une fois tous les 3 à 6 semaines, donc entre zéro et 2 fois par mois, pour la simple raison que ce n’est pas toute notre sexualité et parce qu’on veut que ce soient des moments un peu particulier où l’on partage quelque chose de plus fort. Pour nous, le pegging est le bazooka de la routine, en quelque sorte…

    Il se trouve que, par la force des choses, nous avons eu une période assez longue sans pratiquer. En effet, Yvresse s’est cassé des côtes et cela s’est compliquée avec une mauvaise toux dessus qui a rendu la consolidation des os assez longue. Et en plus, on a eu la mauvaise idée de faire du pegging un peu trop tôt. Au final, cela a duré autour de six mois, si bien que lorsqu’on a pu rejouer (parce que, pour nous, le pegging se pratique un peu comme un jeu), on avait envie de faire les choses bien… Et j’étais particulièrement motivé pour qu’on sorte le gros gode noir.

    Donc, comme d’habitude, je me prépare avant (et encore plus quand je dois prendre du lourd J ) : nettoyage, dilatation progressive… Et là, je me rends compte que je n’y arrive pas. Je veux dire que le gros gode noir est vraiment beaucoup trop gros… ça me fait mal comme si je débutais. Bon, il est vrai que j’ai voulu aller vite et que la dernière fois que je l’avais fait, j’avais réussi à l’accepter assez rapidement, parce qu’on n’avait enchainé plusieurs séances avec (disons tous les 15 jours, alors que d’habitude c’est plutôt tous les mois)… Mais, suite à tout ça, j’avais oublié que les mois s’étaient écoulés… et que mon anus avait perdu l’habitude de se dilater autant. Et j’ai eu beau m’entrainer avant avec des plus petits, mais même ceux juste en dessous passaient difficilement. Yvresse finit par rentrer dans la chambre et me dit : « Alors, prêt pour la bête ? ». Réponse : « Houlà, non, pas du tout ! ». Je suis complètement dépité. Bon, on finit par se rabattre sur des valeurs sûres qui passe sans problème, du 4/5cm, en gros.

     

    Suite à cet « échec », je décide de me racheter un plug de bon diamètre pour m’entrainer à nouveau. J’avais vraiment l’impression de redevenir débutant. Le pire, c’est qu’on avait fait le tri dans nos jouets quelques semaines plus tôt, notamment dans un gros plug gonflant (pratique mais très moche). Donc, quelques semaines plus tard, je passe à la boutique spécialisée et m’achète un beau plug calibré pour la bête. Comme je suis confiant, j’investis dans un qui est plutôt sphérique, parce que cela donne de bonnes sensations (plus que les triangulaires). Et puis, quoi, je suis un mec, un vrai, pas une tafiote, donc je ne vais pas acheter un truc qui va finir à la poubelle après deux utilisations, parce que j’aurai repris le dessus.

    Bon, je laisse filer la semaine et je me motive le week-end pour l’essayage. Et là, je constate très vite que ça va pas le faire, la base ronde qui s’évase quasi tout de suite est impossible à rentrer. C’est pas encore ce week-end que je vais me rependre le gros noir. OUIIIIIIIN !

     

    Voilà l’anecdote. En fait, à travers elle, je voulais souligner quelques conseils.

     

     

    3-   Les leçons à en tirer

    Au-delà de l’anecdote, je pense qu’il y a pas mal de conseils à vous donner en matière de pegging. Bien sûr, il n’y a rien de scientifique, je vous fais part juste de mes ressentis et de mon expérience.

    1-    L’entrainement : Pour prendre du plaisir, sauf à y aller avec un diamètre qui passe tout seul, il est nécessaire de se préparer soit à deux, soit en solo. Pour ma part,  s’il s’agit de me défier, je préfère le faire seul. D’abord, c’est très délicat pour la femme, car elle aura l’angoisse légitime de vous faire mal. Et, sauf à tomber sur une grosse sadique, elles ne le vivent pas forcément bien. Au contraire, cela peut déclencher des angoisses qui vont parasiter l’érotisme de la situation. Pour autant, effectuer ce travail à deux peut être aussi un moment de complicité. La communication est ici très importante. La partenaire a besoin de repères et de consignes, sauf à être hyper experte et à vous connaître à fond (oui, celle-là était facile J ).

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    2-    La douleur : En matière de pegging, la douleur peut être normale si elle ne dure pas trop longtemps. Si c’est le cas, c’est que vous avez un gode trop gros pour votre anus. Et cela risque fort de gâcher la séance. En effet, pour vraiment apprécier le pegging (et la sodomie en général, je pense que cela vaut pour les femmes), il faut vraiment se relâcher. Plus on l’est et meilleures seront les sensations.

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    Donc si vous êtes obnubilé par le fait que vous puissiez avoir mal, dîtes-vous qu’il est impossible de vivre pleinement ce que devrait vous offrir le pegging. La part psychologique joue un rôle crucial, donc si vous êtes distrait par des craintes, vous perdrez 50% au moins du plaisir.

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    3-    Plus c’est gros, plus c’est bon ? Pour ma part, en matière de sensations, je trouve plus de plaisir à me prendre quelque chose qui soit proche de mon maxi que de trop petit. C’est pourquoi les premiers instants sont délicats. Et puis, en la matière, parfois on peut être en super forme, et parfois un peu moins. Bref, il ne faut pas vivre sur des acquis, comme j’en ai été victime un peu par arrogance. Et puis, en fonction des calibres, régulièrement, on se trouve dans la situation de revivre une première fois. Je veux dire qu’à chaque fois qu’on passe à un plus gros diamètre, on se confronte au même défi que lorsqu’on débute. Mais, une fois la phase délicate franchie de l’inroduction et qu’on se relâche et laisse submerger par les sensations de pénétrations, c’est le pied ! Bien sûr, on peut fonctionner par étape et changer de gode en cours d’action. Ça casse un peu l’ambiance, mais, si madame est prête à faire durer le plaisir, cela s’oublie vite !

    4-    Le choix des plugs : En matière de dilatation, on progresse d’autant plus vite qu’on s’exerce régulièrement. C’est pourquoi je conseille vraiment les plugs de forme triangulaire pour débuter. Certes, une fois enfilés, ils ne donnent pas forcément de sensations incroyables, mais ils permettent à l’anus de s’ouvrir en douceur et on peut s’arrêter à tout moment quand cela devient trop douloureux. Cela dit, si vous voulez vraiment vous dilater plus fort que d’habitude, la douleur fait partie du jeu.

    Témoignage sur le pegging : la mémoire de l’anus Témoignage sur le pegging : la mémoire de l’anus

     

    (aucun sexisme de notre part, mais nous n'avons pas trouver d'image d'un homme en train de s’entraîner de la sorte)

     

         Donc, non seulement, il va falloir arriver à vous le mettre un jour à fond, mais en plus il faudra que vous arriviez à le retirer (et au début, soyons clair, ça fait autant mal que de se le mettre à fond, autant prévenir). Et ce, de manière répétée pour que l’anus s’habitue à ce seuil de dilatation et en garde un peu la mémoire. Quand je dis « »de manière répétée », il faut que vous soyez capable de reproduire une sorte de pénétration avec introduction/sortie systématique. Vous allez vous rendre compte que, peu à peu, l’opération devient de plus en plus facile et sans douleur.

    En tout cas, moi, je procède ainsi. Par contre, les plugs sphériques sont nettement mieux en termes de sensations pour les garder en soi quelques temps. Une fois que vous êtes familiarisés à un diamètre, ils sont même plus efficaces pour se préparer parce qu’ils forcent mieux les sphincters.

    Donc, conclusion, ne faîtes pas comme moi si vous voulez vous y remettre après une période d’inactivité, n’imaginez pas que le plug sphérique va vous permettre de retrouver votre forme d’antan ! On va dire : les plugs triangulaires pour débuter ou se familiariser avec un nouveau diamètre, les plugs sphériques pour les experts ou les diamètres qui passent faciles.

    5-    Les risques de la dilatation extrême : L’anus garde la mémoire de la dilatation. Cela veut dire aussi que des dilatations extrêmes et répétées peuvent altérer sa capacité à se refermer (voir déchirer les muscles des sphincters). Cela ne m’est jamais arrivé, mais j’ai connu une personne qui l’a vécu. Bref, on peut faire des choses de folies avec son cul et c’est grisant de se surpasser de la sorte, mais je pense qu’il faut aussi savoir trouver ses limites. Pour ma part, je sais que ce sera 6cm maxi (même si je pense que j’ai de la marge pour être en catégorie « dilatation extrême » quand on voit ce qui se trouve sur le marché en gode et plug !).

    6-    Le temps de repos de l’anus : Pour les angoisser, même si l’anus ne reprend pas immédiatement sa forme quand on s’est fait copieusement défoncer par du lourd, au bout d’un temps (quelques minutes), l’anus retrouvera sa positions fermée. Il devrait par contre se rouvrir très facilement si vous souhaitez refaire une séance dans la journée, mais, le lendemain, les choses seront rentrées dans l’ordre. Enfin, à peu près… Pour ma part, je me sens un peu différent au niveau du derrière parfois le lendemain, quand j’ai eu droit à un grand numéro d’Yvresse. Et l’expérience que je viens de relater montre également que les lois du corps peuvent reprendre le dessus et qu’il faut toujours relativiser ses acquis sur le sujet !

    7-    La fréquence du pegging : Même si chacun fait ce qui lui plait et en fonction de ses sensations, aspirations et envies, le pegging ne fait pas partie de nos pratiques régulières. D’abord, parce qu’il ne constitue pas toute notre sexualité. Et ensuite, je préfère justement que le fameux gros gode noir ne se banalise pas et ne devienne pas « trop petit » par rapport aux sensations qu’il me procure. Donc, là aussi, on ne le sortira pas à chaque fois. Par contre, je sais qu’il me faudra un gode assez gros pour garder la forme, le jour où…

    Témoignage sur le pegging : la mémoire de l’anus

     

    (attention: on ne pratique pas la pénétration de la sorte au début, bien entendu, hein! ^^)

    Bref, l’espacement des séances de pegging sera fonction de votre ambition. Plus vous voudrez progresser, plus il faudra le faire (ou pratiquer cette pénétration en solo) de manière à capitaliser sur vos succès pour passer aux diamètres suivants. Une fois votre objectif atteint, si vous ne voulez pas avoir la sensation que le gode est devenu trop petit, apprenez aussi à espacer ce genre de rapports intimes.

    Donc voilà la petite anecdote que je voulais vous raconter, parce que mes erreurs pourront vous servir. J’espère que cela vous sera utile.

    Songe

     

    Quelques mots d’Yvresse :

    Je n’ai pas grand-chose à ajouter, si ce n’est que je garderai toujours la tête de Songe quand il s’est rendu compte que, non seulement le gros noir ne rentrerait pas ce jour-là, mais aussi quand ceux qu’il prenait d’habitude ne lui permettaient pas d’être aussi détendu que d’habitude.

    Témoignage sur le pegging : la mémoire de l’anus

    Le point sur lequel je voulais insister, c’est la relative « pression » que la femme affronte lors de l’introduction du gode. Je ne suis pas une sadique et je n’ai aucune envie de faire mal à mon partenaire ; Aussi, quand on sort le gros noir, je ne suis pas forcément à l’aise. D’abord, il est lourd à porter. Oui, messiers, les gros calibres font leur poids ! Pour ma part, cela me tire un peu sur le bassin et ça fatigue plus mes reins à la longue.

    Ensuite, j’ai du mal à être pleinement détendue tant que je sais que le gode peut faire mal. En effet, on n’a pas de véritables sensations de pénétrations. On bouge notre bassin et il se passe des choses dans le cul de monsieur, mais je dirais que les deux choses sont un peu déconnectées. Aussi, j’essaie de comprendre l’effet de mes gestes, et si je devine qu’ils entrainent une gêne ou des douleurs, j’ai tendance à me contracter et à ne pas vivre très bien la séance.

    Témoignage sur le pegging : la mémoire de l’anus

    Aussi, je vous conseille de créer vos petits codes. Dans notre guide, on parle de la communication amoureuse lors du pegging. On a appelé ça l’effet sons et lumières du pegging. Donc Songe essaie d’être très communicatif avec moi de manière à me donner des repères. Et puis, j’avoue trouver très excitant d’entendre l’effet que cela lui fait. Que vous soyez en cuir, en latex, en dentelles ou toute nue, que cela soit tendre ou de la D/s, cette communication est, pour moi, au cœur du pegging amoureux. Et je dois avouer, comme je l’ai expliqué dans le guide, elle n’a pas été naturelle pour moi. C’est Songe qui m’a guidée pour que nous soyons davantage dans la complicité dans nos ébats.

     

    Témoignage sur le pegging : la mémoire de l’anus

    (message de Songe: Voilà un geste qui ne coûte rien aux femmes et qui pourtant les connectent très fort à l'imaginaire des hommes)

    Bref, pour bien vivre le pegging, la femme aussi doit être détendue. C’est à cette condition que l’on peut vivre basculer dans ce monde à part dans lequel cette pratique nous fait rentrer en tant que femme. Donc la douleur du partenaire est une étape qui peut d’ailleurs nous hanter bien après que cela aille mieux. Aussi, je ne peux que conseiller ces messieurs à se préparer le plus possible pour être les plus « ouverts » pour que la pénétration se passe le mieux possible pour tous les deux. Là aussi, on insistera jamais assez sur la nécessite du dialogue, tant en amont, que pendant, qu’après.

    Enfin, je dois avouer que porter le gros gode noir conserve pour moi un côté un peu obscène à la fois un peu dérangeant parce que j’ai du mal à accepter l’image que j’ai et d’amusant et excitant, quand je vois l’attitude de Songe et le regard qu’il me lance. C’est toujours aussi étrange de me dire que je puisse l’exciter à ce point parce que je porte sur moi une aussi grosse bite (toute noire qui plus est). Mais il a un argument redoutable : soit disant que la couleur du gode se marie très bien à mes tenues de dominatrice et me bas ! Que ne faut-il pas faire pour être belle pour nos hommes !

     

    Yvresse

     

    Bien sûr, vous aurez de plus larges éclairages en vous procurant notre Petit guide du Pegging Amoureux ici ou !

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  • Commentaires

    1
    Anker
    Samedi 2 Mars 2019 à 06:32
    Hello, sympa votre blog. Moi je me dilate en ce moment avec un gros gode noir de 7.5cm... dur dur au début. Entraînement 2 fois par semaines. Au bout de 2 semaine j'arrive à le rentrer sans avoir trop mal et à le garder en moi pendant quelques minutes. J'ai essayé le regle suivante pour un nouveau gode. Première fois on se contente de le rentrer plusieurs fois. Deuxieme séance, on le garde plusieurs fois 10 secondes. Troisième séance, on le garde plusieurs fois trente secondes. Quatrième séance, on tente la minute et les va et vient... et quand on est facile, on passe à la taille superieure
    2
    Samedi 2 Mars 2019 à 08:04

    Je crois qu'il faut effectivement prendre son temps. Les plugs ont toujours bien fonctionné pour moi. Mais à 7,5 cm, tu as plus d'ambition que moi! ^^  Par rapport à ta dernière phrase, moi, je dirais plutôt: on en profite VRAIMENT avant de passer au suivant... Le but, pour moi, c'est quand même de vivre du pegging avec madame.he

     

    PS: il pèse combien le morceau? Déjà qu'Yvresse trouve le mien très lourd... Il faut des harnais de compet', non?

     

    Songe

    3
    Den
    Dimanche 10 Mars 2019 à 05:21
    Bonjour À chacun ses goûts. Ma femme et moi utilisons différentes caresses anales, mais nous n'avons pas aimé l'extension. Confortable à prendre la taille habituelle. Ils offrent un plaisir éprouvé. Les grandes tailles apportent la douleur, et cela dépasse déjà nos désirs.
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