• Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

    Comme avec le sondage, certains d'entre vous ont manifesté un intérêt pour des récits érotiques, on poursuit notre petit feuilleton érotique. Cette nouvelle est un peu particulière parce qu'elle a été écrite aussi pour vous aider à dialoguer en couple sur le pegging. Si cette approche vous touche, nous vous rappelons que vous pouvez vous procurer le premier volet du roman érotique de Songe, intitulé "Le jeu de la séductrice". Pour lire les chapitres précédent, àmerci d'utiliser les tags que vous trouverez en bas de l'article (à condition de l'ouvrir! ^^ )

    Bonne lecture...

     

    Partie 3- En Mode Opératoire : Terrasser l’Ennemi avec un Piège bien Vil

     

    Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

     

    Je le regarde baisser son pantalon en même temps que je reprends ma cravache posée contre un arbre. Je suis très fière de mon attitude et de l’autorité dégagée par ma voix. En fait, je découvre un certain plaisir à jouer la dominatrice et de me voir obéir aux doigts et à l’œil. Et je crois que ça m’excite… Mon homme, heu…, ma femme-homme est un peu ridicule avec son pantalon baissé sur ses chevilles avec sa bite qui sort à moitié. La mienne est tellement longue qu’elle ne cesse de se balancer devant moi au moindre de mes mouvements. En fait, j’ignore qui des deux est le plus ridicule, sauf que c’est moi qui porte le pantalon. Je crois que la question ne se pose pas en fait, c’est indéniablement lui. Et il me regarde, comme s’il attendait déjà mon prochain ordre, prêt à m’obéir. Je me demande s’il fera vraiment tout ce que je désire… C’est le moment idéal de tester ses prédispositions…

     

    -     Allez, tourne-toi et déhanche-toi de manière langoureuse… Excite-moi. Montre-moi comment tu ferais bander ton homme.

    -     Avec mon pantalon sur les chevilles ? Je vais me casser la figure !

    -     Tu as raison, retire-le carrément !

    Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

    Il défait une à une ses chaussures pour retirer les jambes du pantalon et me le tend pour que je le glisse dans le sac à dos. Tandis qu’il se baisse pour remettre ses baskets, j’en profite pour lui mater le cul.  Son slip backless dessine un arc de cercle parfait sur le bas de ses rondeurs. Vraiment charmant. Le voilà qui se dandine et frétille pendant que je frappe dans ma main avec la cravache, histoire de montrer mon impatience et de me donner cet air sévère qui me fait si souvent défaut. Je lui porte un premier coup au passage qui claque légèrement. Il n’a pas l’air d’avoir réagi.

    -     Allez, mieux que ça ! Je bande mou !

    -     Menteuse !

    -     Prends ça, petite impertinente !

     

     

     

    Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3) Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

    Cette fois-ci la cravache a claqué d’un coup sec. Je devine une légère marque rose sur sa fesse droite. Après tout, ça lui apprendra ! Il accentue son déhanchement, fait mine de m’offrir son postérieur comme s’il attendait un autre coup.

    -     Non, ce sera pour plus tard !

    -     Allez, je le mérite !

    -     J’ai dit non ! Je veux bander davantage, à toi de m’exciter !

    Cette fois-ci, il fait mine de danser sensuellement, avec une lenteur assez troublante, comme une vraie aguicheuse. Je ne peux m’empêcher de sourire au spectacle qu’il me gratifie. Il s’approche de dos et colle son cul contre ma longue bite de manière à la caler entre sa raie et frétille sous mon nez. Une vraie gogo danseuse que j’ai là !

    -     Mouis, c’est mieux. Tu vois que tu peux faire des efforts quand on te motive. Mais c’est loin de me donner envie de te pénétrer…

    -     Alors, remotive-moi, j’en ai besoin !

    -     Regardez-moi cette petite insolente !

    Il me retend sa croupe. Cette fois, je lui gratifie d’un magnifique coup droit de cravache suivi d’un revers, sauf que je n’arrive pas à la faire claquer comme je l’aime. Je suis un peu frustrée. Va falloir que je m’entraîne ! C’est pas grave, il a l’air particulièrement prédisposé pour que j’apprenne.

    -     Maintenant, penche-toi en avant pour m’offrir ta croupe et recevoir ta correction. Et je veux t’entendre dire : « Je ne dois pas me branler devant mon homme parce que cette bite ne m’appartient pas ! ». Allez, je t’écoute !

    -     Je ne dois pas me branler devant mon homme parce que cette bite ne m’appartient pas … Je ne dois pas me branler devant mon homme parce que cette bite ne m’appartient pas…

    Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

    A chaque phrase, je la ponctue d’un coup de cravache. En fait, en le regardant m’offrir ainsi sa croupe de la sorte, je me demande si la prochaine fois je ne l’obligerai pas à porter des bas avec un porte-jarretelles ? Après tout, s’il veut faire la femme, autant lui en faire payer le prix ? Oui, cela doit être un chouette spectacle… Et peut-être l’obligerai-je à se maquiller ? Une autre idée à garder le jour où les enfants ne seront pas là… En tout cas, c’est à méditer…

    -     Je ne dois pas me branler devant ma chérie… Ouch… 

    -     Excuse-moi, ça m’a échappé ! Mais celle-là, tu l’avais bien mérité parce que tu m’as insultée : je ne suis pas ta chérie, je suis ton mec, pigé ?

    -     Bien monsieur…

    -     Au fait, je ne t’ai quand même pas trop fait mal ?

    -     Mais non, ça va, tu ne me  fais pas vraiment mal, sauf que je m’y attendais pas à ce point.

    -     Tu veux dire que je peux me lâcher et y aller plus fort, soulignai-je avec un petit accent sadique que je trouve ravissant.

    -     Enfin, tu as un peu de marge… mais je veux quand même encore pouvoir m’asseoir dessus après !

    -     Pour ça, c’est moi qui déciderai ! Penche-toi mieux et encourage-moi à y aller plus fort…

    En attendant, je le fais languir en frappant plusieurs fois dans ma paume de main avec la cravache. Puis, je lui claque à nouveau les fesses. En alternant coup droit puis revers. Cette fois, cela claque comme il faut. Et j’aime assez l’impression que cela me laisse.

    -     Oh oui, vas-y, ma chérie (je crois qu’il a oublié que j’étais l’homme, mais en l’occurrence, je ne lui en veux pas). Je le mérite, je suis parfois tellement exigeante avec toi…

    -     Tu as entièrement raison. Et c’est à moi de l’être avec toi.  A toi de supporter ma colère !

    -     J’aime que tu sois en colère…

    Je le fesse encore quelques minutes, il y a un mélange curieux de crainte de lui faire mal et en même temps une certaine jubilation à se défouler de la sorte. Oui, un petit plaisir sadique qui me fait un peu honte en même temps qu’il me ravit d’avoir osé affronter toutes mes petites voix qui me l’interdisaient. Et à chaque coup de cravache, mon gode tangue devant moi de bas en haut. Je décide d’y aller une dernière fois plus franchement.

    -     Je ne dois pas me branler devant… Houmf ! Oh oui, encore ! 

    Je l’ai vu sursauter et se contracter. J’apprécie finalement cette violence contenue que je libère de moi et qui trouve son apogée au moment du claquement sur sa croupe. J’aime le bruit que j’obtiens lorsque j’ai le bon geste. Un geste à la fois ferme et sûr. Un geste presque d’amour que de savoir le doser. J’ai envie de continuer et de me tester davantage. Je gagne de plus en plus confiance en moi d’autant que, quelle que soit la force que j’y mets, il ne bronche pas. Tout au plus, j’obtiens ce petit soubresaut qui me montre qu’il doit se contrôler. Je me demande jusqu’où il peut aller pour moi. Je décide d’y aller franchement. J’arme mon bras un peu plus haut et…. Vlam !

    -     Oouuhla !

    -     Alors, tu l’as sentie, celle-la ?

    -     Oui, maîtresse. Vous vous êtes bien défoulée. Mais je suis prêt à tester mes limites pour toi…

    Même s’il prend bien la chose et que je devine sa satisfaction de m’avoir vue jouer avec un plaisir non feint, je décide de m’arrêter en voyant la couleur rose apparaître un peu partout sur ses fesses. Je suis toute troublée par ce que je viens de vivre. En fait, je découvre que c’est surtout moi qui avais peur de dominer et de trop lui en demander. Et il est troublant de voir que l’autre est prêt à me suivre bien plus loin que je ne l’aurais imaginé. J’avais autant peur de ce qu’il pouvait penser de moi que de ce que je pouvais trouver tout en moi à consentir à jouer de la sorte. A dire vrai, je suis même un peu perturbée par la frontière assez floue entre l’esprit ludique du jeu et ses dérives excessives qui se dévoilent à moi. Entre le possible et l’impossible. Entre le pensable et l’impensable. A vrai dire, je ne me sens pas prête à affronter cette frontière. Je préfère surtout ne pas prendre le risque d’aller trop loin. Après tout, l’un comme l’autre, on se découvre. Je dirais même que cet étrange jeu nous fait redécouvrir notre couple.

     

    **

    *

     

    Mon homme ignore à cet instant mon changement d’intention. Je m’approche de lui, son corps toujours penché en avant en train d’attendre le contact de la cravache, la croupe magnifiquement offerte, les muscles tendus comme j’aime. Je me rappelle cependant d’une fois où lui aussi n’y avait pas été de main morte. Il faut dire que j’avais mérité cette fessée… Beaucoup plus que lui. Et j’ignore si cela avait pu le défouler de me fesser de la sorte...

    A la place, je lui caresse son joli cul rosi avec la paume de la cravache, puis lui coince la tige au milieu de sa raie des fesses pour la glisser entre ses jambes et remonter vers ses bourses. Je la bascule ainsi en prenant soin me servir de son anus comme point de pivot à la tige. Et je lui presse les couilles avec la partie plus large en cuir. Je l’entends respirer plus fort. Et je continue, lentement, fermement. Régulièrement, il se cambre, sans que je sache s’il s’agit de crainte ou pour améliorer cette drôle de caresse. A cet instant, je le sens entièrement en mon pouvoir.

    Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

    Alors, de l’autre main, je palpe ses rondeurs et glisse ma main sous le tissu ouvert du slip. La chair rosie est toute chaude et elle frétille d’excitation à mon contact, comme s’il mourait d’impatience que j’aille enfin plus loin dans ce jeu. Je me saisis du gode et le promène à son tour sur ses fesses, entre sa raie, sur son anus. Parfois je le fouette avec dans un étrangement bruit sourd. Une nouvelle fois, il se laisse faire. Sa respiration devient de plus en plus irrégulière. Et je crois que je suis au moins aussi excitée que lui. Si je veux garder la tête froide pour jouer mon rôle, je vais devoir passer à l’étape de la fellation…

    -     Alors, ta leçon est rentrée dans ta petite tête d’insolente ?

    -     Oui, monsieur.

    -     La prochaine fois, je crois que je te mettrai des menottes derrière le dos, et peut-être même que je te bâillonnerai pour ne pas t’entendre au cas où tes fesses prennent trop chères…

    -     Tu vois, je t’avais bien dit de bien t’imprégner de la scène… Tant pis pour toi…

    -     Dis donc, tu n’es pas en situation de faire la malin…

    -     Cela veut dire que ma fessée est finie ? Que j’ai rempli ma première épreuve ?

    -     Oui, on va passer à la suite.

    Il se redresse. Je le regarde. Je le trouve beau. Et je sens entre nous quelque chose de très fort. Comme si tout ce qu’il a enduré pour moi était de l’amour. Tout comme mes gestes n’étaient pas qu’une étrange pulsion sadique mais amour également.

     

     

    Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3) Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

    Oui, je découvre que le fesser de la sorte était un peu comme le caresser. Et j’aurai presque envie de lui tendre la cravache pour qu’il me fasse la même chose. Oui, j’ai envie de me livrer à lui de la sorte. Qu’il me pousse à tester à mon tour mes limites pour lui. Serai-je capable de l’aimer autant que lui ? Pour l’heure, il palpe sa croupe et découvre combien j’ai bien travaillé. Sa mimique me fait sourire. J’aime le regard qu’il me lance à cet instant. J’aime le son de sa voix. Il ne le sait pas, mais il est mon homme. Mon homme rien qu’à moi. Il se retourne vers moi, toujours avec les mains en train de caresser sur son petit popotin comme pour en apaiser le feu.

    -     Elles sont toutes chaudes… Du coup, je suis donc pardonné ?

    -     Viens plutôt par-là que je t’explique !

    Il s’approche de moi et nous échangeons un long baiser. Ma bite en latex remonte le long de son ventre comme une barrière à niveau qui se lève pour laisser passer les voitures. Ma main s’empare de sa verge et je devine la sienne en train de se saisir de mon gode. Nous nous branlons en même temps que nos langues s’entrelacent. Je réalise que ces branles sont des caresses d’amour.

    Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

    Nos lèvres restent coller l’une à l’autre, tandis que nos mains libres s’enroulent tantôt autour de la taille tantôt derrière nos nuques, tantôt effleurent nos joues. La tête me tourne. Pendant une petite seconde, j’oublie que je suis un homme. Au contraire, j’ai très envie de me mettre à genoux pour le sucer et lui montrer, à mon tour, tout mon amour et lui donner une énorme envie de me pénétrer. Sauf que c’est un boulot de femme… Et que je suis un homme, un vrai. Je dois repenser en homme. En homme qui ne pense qu’à sa bite et qu’à l’enfoncer dans tous les orifices des femmes. Cette bite en latex que j’ai repris en main et que je tiens fermement devant lui et que je lui tends.

    -     Alors t’aime ça, femme, à trifouiller des bites énormes, hein ?

    -     Oh oui, monsieur, j’adore les bites. Surtout les bien grosses comme la vôtre. Elles sont plus savoureuses.

    -     Alors ta bouche est prête à accueillir celle-là à ma guise ?

    -     Oui, je meure d’envie de la dévorer !

    -     Alors, mets-toi à genoux devant moi.

    En fixant avidement mon membre viril, il sort la serviette. Le voilà à genoux devant moi. Je le surplombe de toute ma petite taille, en maintenant une certaine distance. Il me regarde de bas, attendant mes ordres, fixant parfois ce gland menaçant qui pointe vers sa tête. Je ne bouge pas. J’attends qu’il commette la faute. Avec cet air espiègle que je lis dans ses yeux, ça ne saurait tarder. Il commence à s’en saisir. Sa bouche s’en approche lentement. Je ne dis rien. Je reste stoïque et j’attends, sauf qu’intérieurement je jubile car je devine son envie. Puis, en me regardant du coin de l’œil, comme on regarde un parent avant de faire une bêtise, il ouvre la bouche et l’enfourne goulûment. Il ne le sait pas encore mais j’ai gagné.

    -     Mais qui t’en a donné l’ordre ? Je t’ai dit « à genoux », pas de te faire plaisir !

    -     J’en avais trop envie…

    -     Avant prosterne-toi devant moi et supplie-moi.

    Une nouvelle fois, aucune résistance de sa part. Il s’exécute à la lettre. Drôle d’impression que de voir instantanément ses propres mots se transformer en ordres. La fessée a eu un drôle d’effet sur moi, j’ai à la fois envie de me faire pardonner, mais j’ai aussi envie d’approfondir mon petit penchant de dominatrice qui se révèle si fort à moi à cet instant. Il baisse ses mains au niveau de mes pieds, puis sa tête, pour se prosterner comme devant une déesse. J’ai l’impression d’être soudain immense et de pouvoir tout obtenir de lui, comme s’il était entièrement en mon pouvoir. Alors je lève mon pied pour poser ma bottine sur son dos et appuyer puissamment pour lui plaquer la tête dans les feuilles.

    -     Je ne suis plus ton homme. Je suis ta maîtresse. Une maîtresse qui s’impatiente de ne trouver aucun homme digne de sa grosse bite…

    -     Que faut-il faire pour la mériter ?

    -     Flatte-moi. Montre-moi que je suis tout pour toi… Que tu es vraiment prêt à faire la femme avec moi et à me la sucer en y mettant tout l’amour que je mérite.

    -     Ô maîtresse dotée d’une bite si énorme que magnifique, laissez-moi la goûter et vous confier ma bouche pour y jouer avec comme bon vous plaira… Laissez-moi découvrir le plaisir d’être femme…

    -     Crois-tu l’avoir méritée ?

    -     Non, car vous êtes trop bonne avec moi. Mais mon corps est tout entier à vous.

    Je me penche vers lui avec un grand sourire aux lèvres et me saisis du bout des doigts de son menton pour le relever. J’ai un étrange élan de tendresse pour lui, comme si je voulais me faire pardonner de tout ce que je lui ai fait subir et que je m’apprête encore à faire. Ma main effleure sa joue. Il penche la tête dessus d’une manière adorable puis s’en saisit pour y porter ses lèvres. Il la serre très fort.

    -     Je t’aime.

    -     Moi aussi… Mais il n’empêche que tu vas me pomper ma bite, comme une grande…

    -     Oh oui ! Laisse-moi jouer avec, dit-il un joignant le geste à la parole. Il attire à lui le gode

    -     Ne sois pas insolente !

    Ma cravache s’abat sur son imprudente main. Il parait surpris du geste mais il sourit. Oui, tout comme lui, je joue mon rôle. Je me redresse en me cambrant légèrement pour dégager mon cou et faire sortir ma poitrine. Sa tête s’incline en arrière pour suivre des yeux mon visage devenu si sévère. Le petit coup que je viens de lui porter, sa posture à genoux devant moi et la mienne si rigide me donnent un puissant sentiment de supériorité. Et mon regard qui plonge alors dans le sien de toute ma hauteur ne fait que le renforcer. Je savoure l’instant. Oui, j’ai, à cet instant précis, vraiment envie de le dominer et d’être moi-même cette dominatrice qu’il attend de moi, avec mon énorme bite qui me pend maintenant entre les jambes inutilement depuis si longtemps.

    -     Ouvre la bouche, femme !

    -     Oui, maîtresse !

    -     Et tire la langue !

    -     ‘omme cha ?

    -     Oui.

    Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

    La voix qui sort de ma bouche n’appelle aucune contestation, seulement l’obéissance. Je prends ma bite à pleine main et la soulève bien verticalement pour dégager l’accès de ses bourses en latex.

    -     Mais, avant, ma belle, lèche-moi les couilles ! Et montre-moi combien elles sont bonnes...

    -     Slurp… Miam ! Slurp…

    -     Mouis, c’est bien, ma chérie. Elle aime ça, hein, les bourses de son homme. C’est une bonne fifille à sa maîtresse.  Allez, n’aie pas peur de me les gober et de les sucer comme des bonbons …

    -     Hum, ch’est bon…

    -     Vas-y plus fort. Les miennes ne risquent rien…

    Je reste implacablement froide mais lui adresser la parole de la sorte m’amuse. A dire vrai, je devine parfaitement ce qu’il ressent à cet instant précis pour l’avoir moi-même accompli plus d’une fois. Sauf que je veux prendre le contrôle de lui. Oui, imprimer ma volonté sur cet être à mes pieds. Tout ceci est un jeu, un simulacre, mais il se tisse entre nous un lien très fort, Chacun rentre dans l’imaginaire de l’autre et devient également son complice. Et comme mon rôle est de la forcer à me sucer, je lui plaque sa bouche de ma main libre pour lui montrer combien il est sous mon contrôle. J’appuie encore plus fort, si fort que je sens le gode presser mon propre pubis et bouger à sa base au rythme de ses caresses. De lui-même, il s’est saisi de ma verge et la branle. Du coup, je peux tenir sa tête à pleines mains et la diriger sa tête. Je revois à cet instant des images de femmes obtenant ainsi un cunnilingus. Mes joues s’enflamment. Je dois reprendre le dessus.

    -     Allons, du calme… Du calme…

    -     Non, encore…

    -     J’ai dit : « DU CALME ! ».

    Je prends la verge factice et le gifle avec pour le punir. Il me regarde droit dans les yeux. Et son regard me trouble car je me sens encore plus importante. Un peu comme une reine qui domine son esclave. Je lui porte encore trois autres coups avec ma longue verge de latex. Et à chaque fois, il fait mine de vouloir la saisir avec sa bouche, comme un toutou qui veut jouer avec son nonoss’… Je me poste alors devant lui, bien droite, avec les poings sur les hanches, un peu cambrée pour bien mettre en avant ma bite et la redresser. Le mouvement du bassin lui donne un mouvement de bas en haut assez comique. Surtout qu’il a les yeux braqués dessus qu’il en loucherait presque…

    -     Maintenant, tu la veux ? Alors suce-moi-la comme une reine de la pipe !

    -     Je peux la parfumer avant ?

    -     Oui, si tu veux…

    Il se saisit du lubrifiant à la pomme et en enduit le gode. Il s’essuie sur ses fesses, puis je reprends en main le gode à sa base comme si c’était une arme et je l’en menace. Sa bouche s’ouvre et je vois le gland peu à peu disparaître dans cette bouche. Le voilà qui s’exécute et me prodigue une fellation. Je ne peux m’empêcher de trouver une nouvelle fois la scène absurde. Je sais qu’il veut que je l’aide à vivre ce que moi, en tant que femme, je peux ressentir. Et je sais également qu’il voudrait que je sente à mon tour ce qu’un homme peut ressentir. J’ignore quel plaisir il peut y avoir. Toutefois, je note en moi un net sentiment de force, comme si obtenir de l’autre un tel geste montrait le pouvoir que j’ai sur lui. Et puis, de voir son partenaire ainsi à genoux devant moi ressemble tellement à un geste de soumission à mon égard…

    Il s’amuse à jouer avec le gland, le lèche, tourne autour avec sa langue sortie. Je me demande si je ressemble à ça… Puis il glisse sa tête sous la verge et remonte lentement en la léchant lentement. Mais j’ai envie de le voir prendre ma bite à pleine bouche. Après tout, ce genre de caresses ressemble fort à des préliminaires censés m’émoustiller. Mais je crois que j’ai besoin maintenant de choses nettement plus savoureuses. Je recule légèrement le bassin en me saisissant de ma bite et lui plante droit dans la bouche. Immédiatement, il l’enfourne goulument de manière très sonore. Sa tête avance et recule en tenant la gode fermement. Des bruits de succion rythment de manière à la fois comique et troublante sa fellation. Il lève son regard et me fixe droit dans les yeux, avec une adorable expression malicieuse. Il a l’air content de jouer ainsi à la femme. Et je me dis que je sais pourquoi.

    Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

    Oui, je sais ce que lui vit à cet instant. Je connais ce sentiment d’écrasement à sentir le regard de l’autre sur soi. Puis quand ces mains se saisissent de notre tête comme je viens de le faire pour forcer l’autre à y aller plus profondément. Sentir que ce sexe qui nous pénètre la gorge contrôle entièrement notre bouche et que rien ne peut l’empêcher de s’enfoncer en nous sauf le bon vouloir du propriétaire. Mais il m’a fixé les enjeux : pour que j’y prenne plaisir, je dois lui en faire baver. Alors, je me mets bouger à mon tour mon bassin en fonction de son rythme. J’en profite pour respirer plus bruyamment comme lui le fait d’habitude.

    -     Hum… Hum…

    -     Oh que chai bon… Ch’aime ta g’oss’  ‘ite !

    -     Tais-toi et suce !

    Alors qu’il semble vouloir répondre, je force sa bouche à accueillir ma bite plus profondément, comme lui aimerait tellement que je le fasse. Des sons étouffés et inarticulés sortent de sa bouche. Je suppose que ce n’était pas important et continue à le pénétrer. En guise de réponse, il gémit sensuellement, comme lui aimerait aussi que je le fasse, quand je suis à ses ordres. Cependant, je note qu’il ne bouge plus la tête pour mieux maitriser les mouvements que je lui impose.

    Peu à peu, je commence à sentir ce besoin de contrôler cette bouche et d’en faire ce que bon me semble. C’est un acte de domination masculine. Oui, je suis un peu homme. Et oui, j’ai envie de lui en faire baver. Tandis que je tiens fermement mon gode d’une main, je place l’autre derrière sa tête et commence à la presser en même temps que je tangue du bassin. Ma longue verge de latex rentre et sort régulièrement de sa bouche, provoquant de troublants « hum » tantôt étouffés, tantôt très sonores en fonction du rythme de mes pénétrations buccales. Il ne dit rien d’autre et reste totalement docile à mon bon vouloir. J’aime le jeu qu’il me propose avec sa voix. Mais cette fois, je décide de compliquer le jeu et de ne plus sortir du tout lors de mes mouvements dans sa bouche. Et je lui tiens toujours fermement la tête, il ne peut donc rien faire d’autre si ce n’est enfourner ma bite encore et encore.

    Au bout d’un moment, je sens comme une résistance de sa part. Je crois qu’il voudrait s’en dégager pour reprendre son souffle, mais je l’en empêche. Après tout, il voulait que je lui rende la vie dure… Il ouvre malgré tout plus grande encore sa bouche pour respirer bruyamment. Quelque chose m’excite dans tout ça. Alors pour renforcer mon rôle, je me mets à gémir au rythme des caresses qu’il prodigue. Je me sens si forte. Mes tétons se durcissent à nouveau, piquée par l’érotisme troublant de la situation. Oui, je reste bien femme à cet instant, mon excitation est féminine, mais cette impression de dominer l’autre est bien masculine. Je comprends soudain que je peux faire de cette bite tout ce que je veux et tout exiger qu’un homme peut exiger d’une femme. Et

    -     Et maintenant, tu te sens prête, ma chérie, pour une gorge profonde ?

    -     Attends que je reprenne mon souffle…

    -     Tu vois que ce n’est pas simple.

    -     Sauf que moi j’y arrive !

    Légèrement cambrée, Je tiens des deux mains ma bite à sa base pour mieux le tenter avec le gland qui pointe sous son nez. Il me sourit. A moins qu’il ne fasse sa timide ?

    -     Allez, fais pas ta fière et enfourne ! Et surtout, ne me déçois pas !

    -     N’oublie pas que ton gode est nettement plus gros qu’une bite normale…

    -     Ça, ma petite, c’est le privilège de la femme qui joue à l’homme… Elle bande tout de suite nettement mieux que vous.

    Alors, ses mains se saisissent de mes hanches et je le vois avancer sa gorge vers l’imposant gland de latex. Il la tend en sortant sa langue pour l’accueillir plus profondément. Et petit à petit, elle avance… avance… et ses lèvres grignotent un à un les centimètres de mon long gode. Des petits bruits très troublants ponctuent ce drôle de spectacle. Difficile de déterminer s’il le fait pour lui ou si c’est pour me montrer qu’il est prêt à jouer jusqu’au bout avec moi… Mais c’est vrai qu’obtenir un tel dévouement est des plus plaisants. Et le pire, c’est que le bougre y arrive ! A tel point que je me sens presque humiliée par la profondeur de sa performance… Je crois qu’il mérite quelques encouragements.

    -     Allez, encore un effort et tu pourras caresser mes bourses avec ta langue. Montre à ton homme que tu en es capable !

    -     Oumpfouheuu…

    -     Oh, regardez-moi cette gourmande avec sa langue… Elle est bonne, hein ? C’est du latex, tu peux y aller plus franco avec ta langue. Du coup, mes couilles à moi, sont en béton !

    -     Slurp, slurp…

    -     Tu veux un conseille ? Gardes-en pour ton cul, ma belle ! Parce que je sens qu’il va y avoir droit dans pas longtemps…

    Il continue comme si je n’avais rien dit et semble s’amuser à forcer ses bruits comme s’il se régalait. En fait, je prends conscience qu’il avait raison : ce jeu m’amuse beaucoup plus dès que je force énormément le trait, que j’exige davantage de lui ou que je l’oblige à faire carrément des choses plus difficiles. Oui, pour que cela me plaise, il faut qu’il y ait une part de défi à me sucer. Telles étaient à peu près tes conseils. Et qu’importe lui et moi devenions des caricatures !  C’est pourquoi je le tiens à nouveau par la tête et m’amuse à simuler une vraie pénétration en gorge profonde en gloussant comme une folle. Il ne résiste toujours pas. A la place, je le vois se branler… Ou plutôt remobiliser son érection, parce que j’ai l’impression que la gorge profonde l’a bien ramolli. Ma bite, elle, elle bande toujours et reste bien planter dans sa bouche.

    -     Oui, c’est bon comme ça ! Oh oui, bien profond, c’est encore meilleur.

    -     Oumpf Oumpf…

    -     Articule, je comprends rien. Tiens voilà, tu l’as bien à fond. Lèche-moi les bourses. Hum, c’est bon. Tu m’excites… Oh oui, excite-moi encore !

    -     Oumpfoumpfoumf…

    Je sens une résistance au niveau de mon bassin. Ses mains tentent de me repousser. Il voulait de la difficulté, il l’a eue ! Cependant quelques secondes, je réfléchis si je consens à le libérer ou pas. Mais comme je n’ose imaginer ce qu’il subit, je lui lâche sans tarder la tête. Le voilà qui ouvre grand la bouche pour prendre un long appel d’air. Mais le jeu ne m’amuse plus et j’ai peu de finir par m’ennuyer dans pas longtemps. Surtout que je ne vois plus quoi faire car tous les efforts du malheureux pour me tailler une pipe de rêve ne me feront jamais éjaculer. C’est toute l’absurdité du jeu. Mais je dois admettre que ses consignes ont réussi à me le rendre plus amusant. Pour ce qui est de l’heure, j’ai surtout maintenant très envie d’enfoncer plus profondément ma bite, non pas dans sa gorge, mais dans son beau cul que j’ai envie de voir tendu et offert devant moi.

    -     C’est bien. Tu as progressé. Mais, maintenant, nous allons passer aux choses sérieuses.

    -     C’est vrai ?

    -     Oui, tu as mérité de te faire enculer comme une femme par ta femme ! Je suppose que tu n’as rien contre ?

    -     Non, je n’ai absolument aucune objection.

    S’il le prend ainsi, il va être servi parce que, plus que jamais, je me sens prête pour le pegging. Et, je le devine à ses yeux qui brillent, certainement encore plus lui.

    Récit érotique- Une petite balade sylvestre en Automne (partie 3)

     

    **

    *

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  • Commentaires

    1
    alex
    Mercredi 4 Septembre 2019 à 11:48

    Hummm  j'adorerai

    2
    Jeudi 5 Septembre 2019 à 10:45

    La suite est beaucoup plus torride, je te préviens.

      • Samedi 7 Septembre 2019 à 15:18

        Simple question, est-ce une véritable expérience ou une nouvelle érotique ?

        En tout cas on dirait que vous appréciez l'univers bdsm

      • Samedi 7 Septembre 2019 à 19:06

        C'est une nouvelle érotique avec du vécu et de l'imaginaire. On va dire que c'est du 50/50. J'ai un peu compilé des choses qu'on a faites (vivre le pegging dans les bois, quelques idées de dialogues, des petits jeux autour du pegging) mais qu'il y a pas mal d'imaginaire. Pour tout te dire, je l'avais écrite pour aider Yvresse à rentrer dans mon imaginaire. Donc, finalement, je mélange un peu les choses (elle est assez vieille, mon roman le Jeu de la Séductrice est plus récent et donc mieux écrit à mon sens), car il y a eu du vécu entre temps...

         

        En fait, le BDSM est tellement vaste qu'on a plutôt l'impression d'être soft dans le genre. Donc on peut dire qu'on y joue, mais qu'on ne va pas forcément à fond ni très loin. En résumé, les petites claques sur les fesses, oui; les longues séances de fouet, non. ^^

    3
    Mardi 17 Septembre 2019 à 19:41

    Vous êtes tout de même pas trop vanilla... enfin de mon point de vue... ou alors il faut redéfinir le terme vanilla.

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