Partie 1- La pratique du milking, en mode « pas trop dans l’esprit du pegging amoureux » (suite)

   B-   La très curieuse dimension fantasmatique pour l’homme de se faire ainsi « traire »

Autant vous dire qu’en théorie, dans le milking façon BDSM, l’homme n’est pas censé être à la fête. Or, étrangement, il touche sur bien des aspects à des choses très intimes qui s’apparentent certainement à certains de ses fantasmes les plus secrets et les plus troublants (voire les plus refoulés).

Le fantasme aigu de la soumission : Clairement, le milking axé BDSM s’inscrit dans un schéma de soumission très fort à l’égard de la femme. Plus exactement, la pratique va le confronter quasi brutalement à l’image d’une dominatrice. Et plus la femme jouera le jeu, et plus il exultera, en quelque sorte, à la voir agir de la sorte et à le malmener ainsi… On retrouve ici bien sûr le désir secret des hommes d’être confrontés à une femme fatale (ou tout du moins à une femme qui se mériterait).

Le fantasme d’une femme se mettant en scène : Le milking est vraiment l’occasion à la femme de se mettre en scène et de dévoiler à l’homme qui le regarde un autre visage d’elle-même, que lui seul connaitrait, notamment quand on sort du cadre BDSM. Cette dominatrice est censée, dans sa tête tout du moins, prendre plaisir à le voir la supplier de stopper toutes ces caresses… quitte à ne pas céder et continuer la traite jusqu’aux éjaculations suivantes. Il ne va pas sans dire qu’une telle pratique doit se faire avec le consentement de l’homme mais qu’elle comporte pour lui en même temps une forme de fascination/répulsion assez étrange. Une vidéo porno peut très bien aider la femme à visualiser les attentes de l’homme en la matière (quitte à réduire les attentes masculines qui lui paraîtraient excessives, si elle ne s'y retrouve pas).

Quant aux vraies dominatrices, elles sont pour certains hommes de vrais fantasmes sur pattes, donc inutile d’en rajouter, car elles savent pertinemment savourer tous les petits supplices que le milking peut générer, tout en connaissant parfaitement les secrets qu’impliquent les besoins de mise en scène de l’exercice de la domination…

Le fantasme de l’orgasme forcé : C’est une notion très rattachée au monde du BDSM et s’applique tant aux hommes qu’aux femmes. La personne qui domine force celle qui se soumet à jouir. La jouissance devient presque une sorte de punition, en retirant toute liberté à celui ou celle qui doit s’y adonner. Il y a aussi une forme d’humiliation à « céder » au plaisir devant les yeux de l’autre, sans qu’on n’ait son mot à dire ou de choix. Et l’autre imprime aussi sa volonté de manière très forte sur la personne qui s’y plie. Elle sait qu’elle ne peut y échapper et va montrer sa faiblesse en cédant aux mécanismes du plaisir.

Le fait qu’il n’y ait pas de consentement à obtenir et de se laisser ainsi stimuler est aussi une façon de nier son indépendance d’esprit. Pour autant, homme ou femme, il y a aussi une forme de plaisir à voir la personne qui domine nous réclamer ce dû. Et plus on lui en donne, plus on se montre à la hauteur de ses attentes…

Le fantasme détourné du don de soi : Dans la situation du milking, l’homme est réduit à une machine à éjaculer. Plus que ça, il y a presque une idée quantitative de la chose. Dans l’inconscient de l’homme, son sperme est une sorte d’offrande à la femme. C’est pourquoi il jubile sur les éjaculations buccales ou faciales (même si on peut y voir aussi une sorte de marque pour montrer sa propriété)…

Dans le milking, la femme l’oblige effectivement a donné sa semence, mais en la désacralisant. Seulement, plus il en donnera, et plus il prouvera son obéissance et son don de soi à une femme qu’il vénère et qui lui plait à craindre et à subir. En le poussant dans ses retranchements, l’homme est poussé à lui donner davantage, même s’il sait ne pas avoir à attendre de reconnaissance en retour. Tout au plus, devra-t-il, en guise de suprême récompense, consommer et avaler ce qu’il aura pourtant donné à cette femme … Une façon pour elle de nier la beauté de ce don et de le tourner en ridicule.

Le fantasme d’une femme connaissant ses secrets et pulsions les plus cachées : Ce fantasme est très similaire à celui du pegging. Une femme qui s’adonnerait sur lui au milking l’emmènerait dans une sorte d’ailleurs, très loin du quotidien des autres couples. En incarnant le personnage qu’il fantasme, elle va même beaucoup plus loin. Elle se montrera également experte dans l’art de le faire jouir, au point où elle maîtrisait parfaitement le processus au point de deviner exactement ce qui se passe en lui pour pouvoir gâcher sciemment son plaisir.

Et qui dit maîtrise de ce processus, dit implicitement maîtrise dans l’art de donner du plaisir , du moins quand elle s’en donnerait la peine. Seulement, pour l’heure, il n’en a pas encore mérité les faveurs et ce sera à lui de se démener pour espérer un jour les recevoir…

De même, toutes les misères qu’elle lui fait endurer ne sont rien d’autre que celles qu’il rêve soit d’accomplir soit de subir. Seulement, elle seule arrive à lire en lui de la sorte et à le placer face à ce qu’il cache aux autres.

Le fantasme de la castration : Le milking oblige l’homme à vivre la prise de contrôle totale de son sexe par une femme. Mesdames, autant vous l’avouer, cela fait quand même partie d’un fantasme de mec. Oui, en voir une qui nous tient par les couilles (et qui souhaite nous les vider à tout prix) a quelque chose de très érotique. Cela renvoie un peu à la femme castratrice, mais aussi et surtout à une femme qui sait ce qu’elle veut et l’assume (et nous en fait payer le prix !). Se plier à ses désirs est une sorte de geste romantique pour prouver sa dévotion à une sorte de déesse que l’on doit vénérer et à qui on doit accepter tous les caprices. Et plus elle sera capricieuse et exigeante avec nous, et plus elle sera précieuse à ses yeux.

Le fantasme des jouissances répétés : De même, l’idée d’avoir une femme devant soi déterminée à nous traire jusqu’à en avoir les couilles vidées, avouons-le, possède aussi quelque chose de fascinant. Certes, on préférait se faire sucer ou baiser toute une journée pour cela, mais il n’empêche que cela stimule quelque peu l’imaginaire, autant pour la promesse d’orgasmes répétés (même si, ici, cela se limiterait plutôt à des éjaculations, car, mesdames, les deux ne sont pas synonyme contrairement à ce que vous imaginez parfois) que par le désir de voir sa partenaire avoir de telles idées et de se mettre en scène pour les pratiquer.

Le fantasme de l’orgasme absolu : Dans le cas où l’homme se ferait vraiment pomper par une simili-trayeuse, il y a aussi l’idée de pouvoir vivre un orgasme ainsi jusqu’au bout sans en perdre une miette, quitte à affronter le moment terrible où on le supporterait plus. Cette succion du pénis est aussi susceptible de décupler l’éjaculation (comme si on se faisait littéralement aspiré le sperme) et donc associé à un orgasme plus puissant. En effet, dans ce cas, contrairement à l’autre jeu, il y a l’idée d’avoir des sensations jusqu’au bout et de pouvoir jouir librement, tout en étant pompé (comme on le ferait avec une fellation), sans se préoccuper des désagréments éventuels d’une éjaculation buccale, avec l’idée que l’aspiration provoquera une éjaculation plus importante. L‘homme pourra ainsi savourer jusqu’à la dernière seconde (et même jusqu’à la dernière goutte), son plaisir voire même jusqu’au point de rupture où les stimulations deviendront insoutenables, voire insupportables. Bien sûr, on parle ici de la première éjaculation (ce qui peut être la cible des couples pas trop BDSM, on est d’accord).

Bien sûr, le schéma BDSM est là pour justement s’en jouer et anéantir cette espérance, avec l’idée de ruiner l’orgasme le plus possible.

Le fantasme de l’homme surpuissant  et de l’homme faible: Il y a aussi l’idée de pourvoir bander et jouir sur commande (un peu comme le fantasme l’homme pour la femme)… Un peu comme si on devait ça à la femme. Et quel homme n’a pas rêvé d’avoir joui à répétition dans une journée jusqu’à ne plus pouvoir en bander ? Même si ce n’est pas forcément le cadre fantasmé (sans doute préférerait-il une horde de femmes assoiffées de sa verge), l’association d’idées existe bel et bien.

Bien sûr, le schéma BDSM vise au contraire, là aussi, à détruire cette image de l’homme surpuissant. Certains hommes exultent à la place de montrer leurs faiblesses à la femme, pour s’avilir et montrer à quel point ils ne sont pas à la hauteur, pour se montrer en infériorité face à elle. C’est d’ailleurs toute la dimension psychologique de cette soumission que de refuser le schéma d’un homme puissant, viril et dominant que la société projette habituellement sur lui. La crainte de ne pas être à la hauteur peut être anxiogène. De même, la soumission à la femme peut permettre d’évacuer  la pression sociétale à son égard. Le milking BDSM permet d’exorciser tout ça et de le mettre en scène.

Le fantasme de l’homme complètement instrumentalisé : la posture du milking pousse l’homme au départ à ne plus vivre qu’à travers les sensations de sa bite (jusqu’à transformer ce rêve en enfer J ). En effet, il n’a pour ainsi dire aucune échappatoire et la femme le place face à son désir de jouir et l’oblige à ne vivre qu’au travers les sensations, bonnes ou mauvaises, de sa verge. Oui, il n’aura plus aucune échappatoire pour ne penser à autre chose, tout comme il sait ce qu’il va se passer et devoir affronter, avec l’échéance de se confronter à ce qu’il va finir par redouter.

Ainsi, l’homme n’existe quasiment plus en tant que tel. Il n’est plus qu’une bite qui doit bander pour éjaculer. Le reste n’a soudain plus d’importance aux yeux de la femme. Bien sûr, c’est un jeu qui s’amuse à prendre diamétralement l’opposé de la vision machiste du monde. La femme est censée se plier aux désirs de l’homme de jouir. Ici, c’est l’homme qui se plie à la volonté de la femme de le forcer à jouir sur commande, tout en le lui retirant le plaisir qu’il est censé avoir.

Pendant qu’elle trait l’homme, ce dernier n’existe plus, elle se moque de ce qu’il peut sentir ou vivre, seul compte qu’il ait les couilles bien vidées et qu’il bande suffisamment pour ça… Et s’il ne le fait pas assez à sa guise, c’est qu’il ne la mérite pas…

On peut bien sûr trouver d’autres fantasmes et nous sommes tout disposés à vous lire sur le sujet ! J En effet, si vous avez cette envie en vous (et/ou des expériences de milking façon BDSM), votre témoignage pourrait être utile pour compléter notre contribution sans doute un peu théorique.

    C-   Quelques mots d’Yvresse :

·          Le milking, une pratique un peu perturbante pour moi sous l’angle BDSM.

Quand Songe m’a parlé de milking pour la première fois, il a eu la maladresse de me montrer des images de dominatrices pratiquant la traite de manière assez hard. Certes, il avait pris soin qu’il y ait une dimension visiblement amusante pour la femme, mais j’avoue avoir été assez étrangère à tout ça, voire même réfractaire. D’abord, j’ai du mal avec l’idée de faire quasiment souffrir un homme de la sorte… J’aime pour ma part donner du plaisir et, même si je comprends qu’il puisse y en avoir cérébralement parlant, je trouve plus valorisant pour la femme de faire jouir un homme de la manière la plus agréable, plutôt que de transformer mes caresses en quasi torture… Disons que j’arrive à comprendre l’idée et que des couples s’y adonnent, mais je n’arrive pas à projeter mon couple dans un tel contexte.

Ensuite, comme toujours, la femme en question était très très sexy dans ses tenues dominatrices. Trop pour moi. Certes, je ne suis pas du tout hostile à endosser des uniformes très connotés pour l’occasion, mais, en l’occurrence, le latex ou ce qui est hyper-moulant, ce n’est pas mon truc.

Et j’ai du mal à faire la sadique ou la méchante. Ni à imaginer faire boire son sperme à mon homme. Disons que tout ça me paraissait too much… Cela dépasse ma capacité à jouer un rôle. J’aime sentir qu’il s’agit d’un jeu. Je trouve qu’ici les implications vont plus loin et que cela s’inscrit dans le fonctionnement du couple lui-même. Je dirais qu’il est difficile de faire les choses à moitié. Et si c’est le cas, je doute que la femme vive vraiment bien la situation. J’y vois même un danger pour que de se lancer dans de telles pratiques si elle ne les assume pas vraiment totalement. Et je pense qu’il n’y a que de vraies dominatrices pour le vivre pleinement.

L’autre point perturbant pour moi est justement d’être dans un vrai couple, car il faudra porter l’image que l’on a donnée et que l’autre nous a renvoyée après. Autant dans une relation « professionnelle » ou face à un étranger, je dirais pourquoi pas… Ce serait pour moi une façon de me lâcher, sans avoir en quelque sorte à assumer les conséquences de mes gestes (et du coup accepter de le vivre pleinement). Mais, dans mon couple, j’aurais du mal à me comporter comme s’il ne s’était rien passé. D’ailleurs, cela inclue d’autres choses que le milking hardcore.

·        Quelques mots sur les fantasmes des hommes autour du sujet

Concernant la liste des fantasmes (clairement sous l’angle masculin), je souhaiterai dire quelques mots sur le sujet aux éventuelles femmes qui pourraient me lire. D’abord,  si Monsieur a dans sa tête de tels fantasmes, il est important de ne pas le juger. Je l’ai appris à mes dépends lors de mon premier mariage. Même si v'est moi qui avais mis sur le tapis la question du pegging dans notre couple (et que cela s’était retourné contre moi), force est d’admettre que mon mari avait quand même plus de fantasmes que moi… sans doute à force de visionnage de porno. Je veux dire par là qu’on ne peut pas s’empêcher d’avoir des fantasmes et, quand ils sont dans notre tête, même si on aimerait parfois ne pas les avoir, ils sont bien là.

Plutôt que de vouloir raisonner votre homme ou de le décourager, voire de le démotiver à les partager avec vous, il faut se montrer un minimum compréhensive. L’essentiel n’est peut-être pas de les réaliser mais de le savoir et de composer avec. Parfois, avec quelques aménagements, on peut combler son partenaire sans pour autant aller contre sa nature… D’autres fois, il convient d’expliquer en quoi cela vous parait impossible à réaliser en l’état… Bref, cette question est centrale dans le couple et Songe me fait part régulièrement d’hommes frustrés par leur épouse, qui se montrent soit résignés sur leur couple (chose très dangereuse à terme pour son couple), soit qui entretiennent des relations extra-conjugales pour obtenir une écoute plus attentive sur la question…

Aussi, j’invite clairement mes consœurs à avoir une attitude plus constructive (et peut-être moins hostile) quand un homme accepte de vous confier un fantasme. Encore une fois, tout n’est pas à vivre, mais il est intéressant de le savoir, ne serait-ce pour éviter des désillusions pour chacun et pour mieux se comprendre. Et pour tout vous dire, il y a quelque chose de très gratifiant à pouvoir donner vie à un fantasme, et encore plus quand on y trouve un intérêt à son tour contre toute attente… Je dirais qu’il convient de lutter quelque peu sur les idées reçues ou les stéréotypes, surtout en matière de sexualité. Cette dernière mérite qu’on s’y intéresse, parce qu’elle peut nous révéler des secrets sur chacun (qu’on aimerait parfois ne pas entendre y compris sur soi).

·        Un petit retour à la réalité pour ces messieurs

Enfin, je dirais que certains fantasmes en disent long sur les hommes… Oui, parce que les éjaculations à répétitions, sauf à avoir un partenaire encore tout jeune (on va dire moins de 35 ans), quand on enchaine deux ou trois érections, c’est le bout du monde ! Alors 4 ou 5, cela devient effectivement de la fiction… Ce cher Songe approche petit à petit des 50 ans, autant vous dire qu’on va vite faire le compte… J  (Songe : Traitresse !!!)

Ensuite, sauf effectivement à bien ruiner le premier orgasme, il faudra manipuler un certain temps l’engin de monsieur avant d’obtenir une nouvelle érection digne de ce nom. Pour la femme, il est parfois frustrant de devoir passer autant de temps (bonjour les risque de tendinite du poignet à force de le branler) et d’avoir en retour cette chose un peu flasque qui se refuse à se dresser comme on l’attend ! Donc, messieurs, soyez lucide, et mesdames, ne mettez pas la barre trop haute en fonction de l’âge de votre partenaire de jeu ! Pour notre part, on se limite maxi à deux éjaculations et, s’il y a une troisième à obtenir, on fera un break avant que je m’esquinte à nouveau sur ladite bite… En conséquence, nous vous invitons à imaginer comment meubler de manière plaisante et ludique cette pause nécessaire (heu.. qui a suggéré de s’intéresser enfin au plaisir féminin ? Moi ? Alors on s’est bien compris !)

·        Un jeu plein de surprises pour la femme

Par contre, autant vous avouer de suite que la pratique m’a paru plus drôle et excitante que les images… Surtout que Songe a su me montrer et m’expliquer en quoi cela pouvait être amusant entre nous, avec, bien sûr, quelques aménagements. Et ce que nous vous proposerons la prochaine fois permet au contraire d’y trouver une forme de valorisation pour la femme et de dédramatiser le contexte…

Je pense que nous y reviendrons plus particulièrement dans les parties suivantes. Mais, clairement, j’ai aimé pouvoir disposer de la bite de Songe à ma guise et de le mettre ainsi au défi. Certes, l’homme a des attentes sur le comportement de la femme, mais il a lui aussi de la pression, du moins si on sait en profiter à notre tour. Bref, c’est un jeu qui peut assez vite devenir amusant quand on connait les fantasmes de son partenaire et quand on le confronte à la dure réalité (mais parfois un peu trop molle J (Songe : oui, bon, pas la peine d’insister !))… Et puis, j’y ai découvert de drôles prédispositions dans mes exigences et un certain plaisir à mettre Songe en situation inconfortable. Et il y a aussi une forme de gratification pour moi à réussir à jouer le rôle attendu et à obtenir également à force d’efforts ces érections/éjaculations.

Enfin, sous une forme BDSM (même si ce n’est pas celle que je préfère), ce jeu vous révèlera certainement beaucoup plus des choses sur chacun qu’il n’y parait. En tout cas, j’en ai apprises sur moi et j’ai été quelque peu surprise par ce qu’il y avait dans la tête de Songe. Le fait qu’il ait accepté de me les révéler est un très beau signe de confiance et je m’en trouve d’autant plus flattée !

Conclusion sur le cadre très BDSM de ces jeux :

Donc, voilà, ce que le terme de milking couvre principalement dans le milieu BDSM. Il nous a paru intéressant de présenter ces jeux dans ce cadre pour pouvoir confronter l’homme et la femme dans leurs zones d’ombre. Nous l’avons développé en essayant de le faire de la même manière que nous abordons le pegging dans notre guide, c’est-à-dire sérieusement, sans se prendre au sérieux et en essayant d’offrir un regard à la fois masculin et féminin sur le sujet. Sans pour autant vous pousser à vous y adonner (comme dit précédemment, ils ne font pas vraiment partie sous ces formes de notre panel de jeux érotiques), ils permettent de découvrir notamment les pulsions assez étranges des hommes sur le sujet et de tester la femme sur ce qu’ils suggèrent en elle (sachant que nous déconseillons de les présenter ainsi à des partenaires féminins pas forcément enclines à la domination forte).

Encore une fois, nous le répétons régulièrement, l’homme est certainement plus joueur que la femme en matière de jeux de D/s, notamment par plaisir de la voir jouer un autre personnage que celui du quotidien, avec l’idée aussi de devoir se plier à ses folles volontés et lui faire ce plaisir, alors que la majorité des femmes n’y sont soit pas portées ou plutôt dans l’idée de se soumettre. Et si Madame est une vraie dominatrice dans l’âme, force est de constater que ces jeux l’amuseront, reste à déterminer si Monsieur sera aussi partant qu’elle…  En effet, il faut avoir conscience de ne pas détruire ainsi l’image que l’autre aime voir chez son ou sa partenaire (notamment, messieurs, quand ces dames le font pour vous faire plaisir ou par crainte de vous décevoir si elles ne se pliaient pas à vos désirs).

Au-delà des implications très BDSM présentés, nous pensons qu’il peut être intéressant de s’interroger chacun sur le ressenti et les résonnances que cette pratique suscite en chacun. Il s’agit bien ici d’identifier les attirances et répulsions. Cette démarche implique notamment de chercher à comprendre l’autre. Il ne s’agit pas pour autant de vouloir convaincre contre son gré son ou sa partenaire, mais bien de mieux se connaître et, éventuellement, commencer à dessiner un cadre qui vous ressemble davantage pour y jouer. Toutefois, nous tâcherons de vous y aider les prochaines fois… donc inutile d’aller immédiatement à l’affrontement ! J 

Il nous a paru nécessaire de vous confronter d’abord à la vision la plus BDSM du milking avant de vous proposer autre chose justement pour vous forcer à cette confrontation. Dans nos prochaines parties, vous verrez que les jeux autour du milking peuvent être détournés dans un cadre plus ludique (voire même assez tendre) pour que le plus grand nombre puisse s’y retrouver.

Pour la suite de ce thème, il vous faudra patienter parce nous allons poursuivre, pour les prochaines fois, notre exploration du thème de la pornographie et vous délivrer un autre chapitre de notre petit feuilleton érotique « La petite ballade sylvestre » (dans lequel la température monte)…

Et si cet article vous a plu, n’hésitez pas à nous le dire, vos encouragements sont ce qui nous donne envie de continuer ce blog. Et n’oubliez pas que notre guide du pegging est développé dans le même esprit (mais en moins BDSM, bien sûr!  Bref, plus dans l'esprit des autres parties à venir) !

Et si cet article vous a plus, pensez éventuellement à vous abonner à la newsletter si vous ne voulez pas manquer la suite!

Songe et Yvresse

PS1: Si vous voulez vous amuser et découvrir une nouvelle forme de complicité (et peut-être devenir encore plus amoureux), n'oubliez pas notre Petit guide du pegging amoureux pour lequel vous trouverez tome 1 ici et le tome 2 là!

PS2: si vous ne voulez pas manquer les deux parties suivantes de cette série, pensez à vous inscrire  à la Newsletter, car, bien qu'écrites, elles ne sont pas prévues pour tout de suite, car nous allons poursuivre les autres séries de billets...