• Le Pegging et le plongeon de l’autre côté du miroir (4/5): Les possibilités offertes au couple autour d’un homme plus féminin et de sa possible bisexualité (ii)

     1-  L’initiation de l’homme à la féminité:

    a-   La féminité de l’homme vue par l’homme

    Songe parle :

    ·         L’homme face à une image pas toujours flatteuse de lui-même

    Bon, avec une telle présentation d’Yvresse, il va être difficile de vous dire que je ne suis pas cette fameuse grosse salope… Pourtant, je vais être honnête : moi aussi, cela n’a pas été pas un aspect qui m’a attiré au début. Pour tout vous dire, même si je comprenais tout à fait ces hommes sur les images que je trouvais sur tumblr, au départ, je ne me retrouvais pas du tout dans celles où l’on voyait l’homme être féminisé de manière souvent ridicule. Pour autant, le pegging m’a poussé à réfléchir sur ma féminité : d’abord, à travers ma sexualité (en tant que pénétré), ensuite en tant que proie face au désir d’Yvresse de me pénétrer et ensuite face à ce que je lui demandais d’habitude en tant qu’homme de vivre ou de me faire.

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    D’ailleurs, la première fois où je l’ai testé, Yvresse ne l’avait elle-même pas très bien vécu. J’avais pris l’initiative de me revêtir avec un collant porte-jarretelles (c’était avant la scène qu’a évoquée Yvresse). 

     

    J’avoue avoir aimé en porter et que je trouvais qu’il ne m’allait pas si mal. Seulement, je n’avais pas conscience qu’en me féminisant, je sortais à ce point mon image de l’érotisme d’Yvresse. Elle n’avait pas envie de fantasmer sur un homme-femme mais de sentir un vrai homme se donner analement à elle, parce que cela flatte davantage son sentiment de domination et parce que c’est en tant qu’homme véritable que je l’excite le plus. A la suite de quoi, j’ai écarté ce genre de jeux, d’autant que je me sentais moi aussi pas trop à l’aise avec. Jusqu’à ce fameux jour où Yvresse y est revenu à ma plus grande surprise.

    Dans les faits, nous sommes revenus sur le sujet qu’assez récemment. D’une part, parce que nous avons évolué parallèlement sur le sujet, et puis parce que je le lui ai présenté différemment la chose. Je lui ai demandé de me faire vivre des expériences qu’elle aimerait me faire découvrir en tant que femme ou celles que je lui devrais lui faire vivre pour qu’elle se ressente davantage « homme » face à une « femme ». L’idée était de partager davantage ce que l’autre vivait et fantasmait.

     

    ·         Une féminité qui me rapproche pourtant de mon épouse

    Je vais vous dire mon principal regret : je n’arrive pas à être aussi sexy qu’Yvresse en tant que femme ! J (Note d’Yvresse : ouf, j’ai eu peur !)  Ma carrure et ma pilosité font que je n’aime pas trop l’image que je découvre dans le miroir. Faudrait sans doute un jour qu’on achète des faux seins pour que je sois à la hauteur de la femme que j’aspire être. Parce que si je dois l’être, il me plairait que ce soit en femme la plus sexy possible. Par contre, certains corsets et galbe-tailles me vont naturellement plutôt bien. A défaut d’être vraiment femme, j’accède à une certaine androgynie qui n’est pas pour déplaire à Yvresse.

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    Pour qu’un couple débute en la matière, je ne peux que conseiller la méthode que nous avons choisie : la femme devient une sorte d’initiatrice de l’homme sur sa féminité. C’est elle qui m’apprend à me parer, à me maquiller et me mettre en valeur. J’avoue que vivre à mon tour tous les efforts que font les femmes pour nous plaire et d’en subir les éventuels désagréments (qu’on trouve en temps normal qu’elles subissent, autant se l’avouer) m’a permis justement de mieux comprendre ce que j’exigeais d’elle. Et quand je me le montre un peu trop, Yvresse saura s’en rappeler et se venger le jour où nous jouerons à me féminiser.

    Et je trouve assez excitant de devoir me préparer aussi longuement pour être à la hauteur de la femme qu’elle attend que je sois et de devoir à mon tour progresser dans tous ces petits préparatifs d’habitude strictement féminin, comme le maquillage. J’ai l’impression d’être initiée à un monde que les femmes gardent secret pour nous séduire. Je craignais qu’il perde de son mystère, mais maintenant que je l’ai vécu de l’intérieur, je suis encore plus fasciné par tout ce qu’elles font pour nous plaire ou être belle tout simplement.

    D’ailleurs, j’avoue avoir parcouru à cette occasion quelques magazines féminins pour mieux comprendre tout cet univers dont on aime bien se moquer d’habitude en tant que mecs. Du coup, Yvresse et moi, nous nous sommes rapprochés encore plus, parce que je suis devenu aussi une « confidente » parce que je comprends (un peu) mieux la difficulté d’être une femme à la hauteur de ce que j’attends inconsciemment d’Yvresse. Elle me demande mon avis sur des sujets qui, en temps normal, auraient dû m’être étrangers. Je suis ainsi devenu expert en rouge à lèvre… J’ai regardé même des tutos. Le fait est qu’il y a aussi du maquillage qui ne se voit pas et qui mette pourtant en valeur nos traits (y compris d’homme). Je n’en suis pas au point de le faire en public, mais je prends davantage soin de moi et de mon image depuis qu’Yvresse m’a initié à cette féminité. Et je me suis même fait dernièrement draguer par un mec, ce qui l’a fait beaucoup rire.

    En tout cas, je ne m’attendais pas vivre avec elle une telle complicité et qu’elle sache me surprendre à ce point. L’an dernier, pour la fête des pères, le soir, quand nous nous sommes retrouvés au lit, Yvresse m’a offert un magnifique galbe-taille Lise Charmel noir et elle m’a demandé de continuer de le porter la nuit après m’avoir peggé, tout comme elle garderait le sien en dormant. La nuit, je n’arrêtais pas de bander en pensant à ce que je portais, si bien que nous avons refait l’amour sur les coups de minuit, tous les deux avec nos bas et nos porte-jarretelles.

    Voilà, ce que nous entendons par « passer de l’autre côté du miroir ». Nous donnons vie à une autre réalité, nous creusons d’autres facettes de notre personnalité, on se fait vivre des expériences étranges où la femme peut guider l’homme, tout comme lui peut dévoiler ses fantasmes les plus secrets. Cela dit, qu’on ne se méprenne pas. Ces jeux de féminisation sont encore marginaux pour noud, car nous préférons vivre le pegging en conservant le statut de notre sexe parce qu’il autorise des jeux qui nous ressemblent davantage. Ce qui nous intéresse, c’est de profiter de toutes les options offertes par la sexualité afin de nous créer un monde entièrement à nous. Un jardin secret et intime où nous nous retrouvons l’un et l’autre et où nous vivons des choses plus intenses. Et le pegging nous a permis de réveiller notre libido, de stimuler nos fantasmes et d’enrichir prodigieusement nos jeux érotiques.

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    Pour tout vous dire, nous serions ravis de lire vos éventuelles remarques, témoignages ou réflexions sur le sujet.

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