• De la difficulté de vivre sa sexualité avec des enfants qui grandissent Partie 2- Une anecdote de nos dernières vacances pour illustrer ce thème

    Cela fait quelque temps que je l'avais promis, donc voici enfin le témoignage qu'a voulu faire Yvresse sur le sujet. C'est une période un peu particulière pour nous rétroactivement, c'était l'était l'été dernier, juste avant qu'on apprenne qu'elle avait une petite tumeur au sein... Donc place à Yvresse.

     

    Bien sûr, s'il s'agit d'un récit, il a été aussi écrit pour vous servir de guide dans votre pratique du pegging amoureux. On espère qu'il vous donnera ainsi quelques repères qui vont serviront mieux que de longs exposés sur le sujet! ^^

    De la difficulté de vivre sa sexualité avec des enfants qui grandissent Partie 2- Une anecdote de nos dernières vacances pour illustrer ce thème

    Mais je cède de ce pas la place à Yvresse...

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    Petit rappel sur le contexte

    On l’a déjà évoqué, mais j’ai eu quelques petits soucis de santé qui ont fait que nous avons été un peu moins « actifs », et plus encore en matière de pegging (pour tout vous dire, je me suis cassée plusieurs côtes (et je vais préciser tout de suite comment, avant que Songe ne le fasse en se moquant : en toussant (bon, suite à une pneumonie)) (note de Songe : et en plus, elle est tombée entre temps pour se les recasser… Y a du niveau, hein ! J ). Du coup, vous vous en rappelez peut-être, mais à force de manque d’entrainement, l’anus de Songe avait quelque peu rétréci et ne pouvait plus se prendre notre fameux gros gode noir  (si vous ne vous en rappelez plus, cliquez ici).

    L’annonce de nos vacances venait à point nommé pour reprendre nos petits jeux érotiques et j’étais tout à fait d’attaque pour ça. Il faut dire qu’on avait vraiment besoin de se retrouver intimement. Et puis, j’avoue que le pegging me manquait un peu. En tout cas, ces derniers temps, j’avais fait plusieurs rêves érotiques au cours desquels je m’y adonnais. J’ignore ce que voulait me dire mon subconscient, mais ils étaient même plutôt hard. Je m’y voyais me donner à fond, pour le plus grand bonheur de Songe… J’y faisais notamment une chose que je m’étais toujours refusée de faire (mais je garde ça secret, parce que, pour l’instant, je ne me sens toujours pas prête quand je reviens dans la réalité, disons qu’elle reste en débat).

    De la difficulté de vivre sa sexualité avec des enfants qui grandissent Partie 2- Une anecdote de nos dernières vacances pour illustrer ce thème

    La période des vacances est souvent assez propice pour vivre des choses plus fortes entre nous, car nous arrivons à être un peu plus seuls sans les enfants, du moins dès qu’ils trouvent des copains pour s’amuser (ou des copines maintenant qu’ils sont grands J). Depuis la diffusion de l’article, Songe s’était réentrainé de son côté pour retrouver sa forme d’avant (du moins celle de son anus). Le mois précédent, on avait même refait une tentative avec l’engin en question et ce n’était pas  encore tout à fait ça. Il faut dire que je déteste l’idée de lui faire mal, de devenir une sorte de bourreau ou une sadique. Pour moi, le pegging doit être avant tout du plaisir et un moment de complicité (ce qui n’exclut pas l’expression de pulsion de dominatrice J, loin de là. Il est vrai qu’une fois qu’il a mon gode dans le cul, je ne suis plus tout à fait la même (faudra un jour que j’évoque peut-être ici pourquoi, mais je l’explique également dans notre guide)).

    Aussi, je l’avais taquiné avant de partir, histoire de savoir si je devais prendre ou non notre gros gode noir dans mes affaires et sa réponse m’avait montré un Songe beaucoup plus confiant que ces derniers temps (il faut admettre que, quand il s’agit de cul, les mecs trouvent toujours du temps à y consacrer et de la motivation). Même si je préfère utiliser un autre gode, moins gros (en fait, je le trouve toujours un peu obscène sur moi J) et aux formes plus douces, il est vrai qu’il en impose et que, rien que de le porter, je sens comme une tension à me dire que je vais l’utiliser sur Songe. Sans parler que je sens vraiment tout son poids devant moi (même que cela me tire un peu les reins à la longue)…

    Avec lui, les quelques fois où il se l’ait pris sans broncher, j’avais eu une impression d’irréalité qui rejoint un peu l’esprit des rêves, comme si tout devient possible et qu’on peut vivre sans limite. Un moment entre nous où la vie parait plus intense, tant pour lui que pour moi. Et puis, quand il s’enfonce en lui et que je l’entends dire « Oh oui, vas-y ! C’est trop bon ! », c’est comme si je devenais la reine de son plaisir et que je donnais vie à son ultime fantasme… Et ça m’excite tout particulièrement. En même temps, j’admets ne pas être toujours parfaitement à l’aise avec celle que je deviens. C’est tout le paradoxe du pegging quand, comme moi, on n’est pas une authentique dominatrice dans l’âme et qu’on sent pourtant cette femme grandir en soi et qu’on y prend plaisir… Une chose à la fois troublante et déstabilisante… D’ailleurs, j’invite les autres femmes à le vivre avant de me juger et pourquoi pas à en discuter ici.

    Et maintenant que le cadre est posé, il me reste à entrer dans le vif du sujet (oui, je sais, celle-là était facile)...

     

    Une première fenêtre de tir

    Comme dit précédemment, nous attendions beaucoup de ces vacances. Or, assez vite, elles s’annoncèrent un peu plus compliquées que prévu. Nous étions en tente dans un grand camping avec de belles prestations, de manière à ce que nos deux ados puissent trouver rapidement leurs fameux copains de vacances qui nous permettraient de nous retrouver. Mais voilà, ils n’y arrivaient pas (vous savez avec des arguments du genre, « ouais, y a que des étrangers ou alors ils n’ont pas l’air sympa, et pis en plus, ils sont tous sur leur portable etc.). Donc, pas facile pour nous de trouver l’intimité que nous avions espérée. En tout cas, pas suffisante pour nous laisser le temps nécessaire pour faire du pegging. Oui, parce que cette pratique ne se fait quand même pas en 5/10mn. Y a de la préparation, des préliminaires, tant physiologiques que psychologiques, voire hygiéniques (on explique d’ailleurs tout ça longuement dans notre Tome 2).

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    Après plusieurs jours à nous morfondre devant toutes ces barrières qui nous empêchaient de jouer un peu plus érotiquement, nous avons senti qu’une fenêtre de tir s’ouvrait au cours du jeudi. Nos enfants étaient partis sans nous pour un énième repérage de copains, visiblement déterminés à y consacrer le temps qu’il faudrait. On s’était aussitôt enfermé dans la tente pour fixer le plan de bataille. On se mit très vite d’accord pour ne pas commencer immédiatement avec le gros noir et que je le prendrais après une sodomie préalable avec un diamètre moins ambitieux. Songe part donc se nettoyer dans les sanitaires du camping et se dilater un peu (voire beaucoup) avec des plugs, pendant que je me prépare.

    D’habitude, je mets le paquet sur la tenue pour être sexy (porte-jarretelles, guêpière ou corset en cuir, avec des talons hauts ou des bottes etc.), car j’aime me sentir particulièrement femme dans ces moments-là et je sais que Songe a beaucoup de fantasmes sur le sujet quand on parle pegging (cette dimension périphérique au pegging est également abordée dans le tome 2, ainsi que la convergence des imaginaires). Mais, dans le contexte camping, je fais simple : juste un ensemble/culotte brassière Calvin Klein que je mets pour faire du sport, que Songe aime bien, justement parce qu’il me donne un côté un peu garçonne des plus sexy (y a longtemps que j’ai abandonné l’idée de comprendre les fantasmes des hommes J). Mais il est vrai que je me sens bien dedans tout en mettant en valeur ma poitrine et mon ventre et que je comprends pourquoi il craque quand il me le porter… et je l’avais bien choisi dès le départ pour ça !

    Il me reste à enfiler mon harnais, pendant que je cale la ventouse de notre gode couleur chair, déjà de très bon diamètre (5,5 cm d’après les dires de Songe), dans le petit cerceau métallique censé le plaquer à mon corps comme une vraie bite. Puis, j’ajuste les sangles pour que ma soudaine et redoutable érection soit maintenue le mieux possible.

    -          Avec ça, si je fais pas mec, genre sexy à faire bander un mort, me dis-je en regrettant de ne pas me voir dans une glace pour m’en assurer, je me fais bonne sœur !

    A cette pensée hautement improbable, je soupèse l’engin d’un œil un rien circonspect, en me disant que jamais je n’en ai vu dans la nature un aussi gros. Et pourtant je n’ai pas à me plaindre de Songe sur ce plan. Je sors le gode noir de ma valise pour m’amuser à le comparer, il me parait toujours aussi monstrueux (et lourd !). Je me dis que celui que je porte à ma taille est définitivement un bon préliminaire pour le bestiau en question, mais que le gap est toujours grand pour le cul de mon homme… J’ai toujours un peu de mal à comprendre cette fixation de Songe à se prendre de tel calibre, même si j’ai pu admirer la différence de résultat dans nos ébats. Moi, en tout cas, il est hors de question qu’il me mette ça dans le cul, sa bite me suffit largement !

    Je le pose sur l’autre lit de camp, juste pour le plaisir de découvrir son regard lorsqu’il le verra prêt à l’emploi. Après quelques minutes à attendre, Songe finit par me rejoindre et dépose vite fait sous l’un des lits son petit matériel nécessaire à sa préparation, le tout enroulé dans une serviette. Je me redresse alors et exhibe ma virilité avec fierté en la tenant d’une main, tout en rentrant mon ventre et en m’efforçant de gonfler ma poitrine avec le haut de mes bras.

    -          Alors t’en dis quoi ?

    Je dis ça à m’approchant déjà de lui. Tandis qu’il me contemple, visiblement d’un air ravi, je descends son bermuda sans prendre le temps de défaire le bouton.

    -          C’est pas tout ça, mais j’ai un cul à défoncer.

    Il se dandine un peu pour aider mon geste et sourit, en me voyant jauger l’effet que je lui fais, d’une moue à moitié déçue, car son érection est encore timide.

    -          J’attendais mieux… T’en sûr que t’es un vrai mec, le chambrai-je en remontant mes deux seins avec mes mains, pendant que le gode dodeline devant moi ?

    -          Minute… je suis pas une machine ! N’oublie pas que je viens de traverser une partie du camping au milieu d’enfants à vélo…

    -          Ouais, c’est ce qu’on va voir !

    Je glisse ma main entre ses jambes et faufile mes doigts le long de sa raie des fesses, pour y chercher son anus et examiner ses prédispositions. L’orifice est tellement dilaté que j’y enfonce d’office deux doigts. Immédiatement, sa verge réagit à cette stimulation anale et se gonfle sous mon nez, jusqu’à libérer un beau gland tout gonfle, qui était jusqu’alors dissimulé dans son prépuce. 

    -          Ah voilà qui est mieux !

    -          Tu sais que t’es bandante dans cet ensemble ?

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    Dans le vocable masculin, cette expression est censée être le top du compliment. Je m’en contente (et à dire vrai, j’aime quand il me le dit). Pour la peine, il a droit à deux autres doigts. Pendant quelques instants, je le sodomise ainsi. Déjà, il frétille d’excitation sous mes caresses. Cependant, nous n’avons pas tout notre temps et je lui fais signe qu’on va passer aux choses sérieuses et lui demande s’il se sent prêt.

    -          Normalement, tu n’as plus que le lubrifiant à mettre pour que tout ça rentre, me répond Songe, en pointant du nez l’autre bite qui se dresse entre nous et qui est, bien sûr, plus impressionnante que celle que je viens de réveiller.

    -          C’est ce que je vais voir de ce pas.

    Il s’installe sur le lit en m’offrant sa croupe. Nos lits de camp ne sont pas top pour ce genre de cabriole mais nous l’avons déjà fait par le passé. Faut juste que je me tienne au-dessus en écartant les jambes et que Songe s’ajuste à moi. Pour l’instant, je m’installe derrière lui à genoux, avec en main le tube de lubrifiant et de l’autre mon gode. Je l’en enduis copieusement et en glisse également dans l’orifice que je m’apprête à pénétrer. Songe a tourné sa tête pour me regarder. Je souris, car je sais combien il est voyeur. Il lui arrive même fréquemment de mettre un miroir pour ne pas perdre une miette du spectacle de sa petite femme en train de lui déboiter le cul. Mais, là, dans le contexte camping, il n’en est pas trop question.

    -          So, are you ready, fais-je en tenant d’une main ma prodigieuse bite de latex, qui n’attend visiblement que ça ?

    -          YES, I AM. I mean du genre “plus que jamais” !

    J’ignore si son anglais approximatif y est pour quelque chose, mais je me sens soudainement toute excitée.

    -          Alors, accroche-toi bien !

    Je contemple un dernier instant le cul que je m’apprête à défoncer. J’aime la fermeté de ses formes. Comme à chaque fois, je les lui claque pour annoncer que les choses sérieuses commencent. Alors, d’une main experte, je guide l’extrémité de mon gode vers l’anus parfaitement dilaté. Les premiers centimètres sont toujours les plus délicats. Le gland écarte le chair sans problème jusqu’à arriver à le bord de sa couronne. Au moment de le voir disparaître, je devine le dos de mon partenaire se contracter légèrement. Il faut dire qu’à cette étape, j’ai toujours peur de lui faire mal. Généralement, il me faut plusieurs minutes pour être pleinement rassurée et me lâcher.

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    Passé cette étape, tout doucement, j’enfonce le gode qui disparaît lentement, centimètre par centimètre, dans l’anus de mon chéri, que je devine toujours un peu tendu. En fait, je le soupçonne d’être moins prêt qu’il ne l’imaginait. Peut-être à cause du laps de temps nécessaire pour le trajet des sanitaires jusqu’à la tente ? En tout cas, j’ai l’impression qu’il regarde le gros gode noir sur sa droite avec un peu d’inquiétude. Du coup, moi aussi, j’appréhende un peu de passer plus tard à ce gros calibre… Sans aller plus loin, je me contente de petits mouvements de va-et-vient qu’il accueille avec une certaine tension, le temps qu’il s’acclimate. Je devine qu’il a un peu mal et refuse de me le montrer (mais je sais que cela doit rapidement disparaître, et j’ai en tête notre dernière séance avec le gros gode noir qui ne s’était pas très bien passée). Devant ma gêne à pousser davantage, il s’est retourné.

    -          Laisse, c’est moi qui vais le faire, m’interrompt-il. Ça sera plus simple.

    -          Comme tu veux.

    Vu les circonstances et nos dernières expériences, je préfère effectivement lui laisser les commandes. En voulant ajuster notre position, le gode est malencontreusement sorti. Il me demande de le repositionner. Sa main se saisit alors du jouet et exerce la pression sur l’anus qui s’entrouvre à nouveau pour l’accueillir. Moi, je ne bouge plus, mais profite du spectacle de son beau petit cul en train de se prendre le gode. Heu, correction... se prendre ma grosse bite, assumons-le ! A nouveau, je vois le gland happé, puis la longueur visible de la verge se réduire inexorablement. Il marque un temps d’arrêt au point qui semble délicat pour lui, remue un peu son bassin, avec un premier soupire d’aise et commence à se sodomiser sur mon gode, en laissant un bon tiers à l’extérieur. Il semble prendre confiance et donne un peu d’ampleur à ses gestes. Je devine qu’il commence à y prendre plaisir.

    Peu à peu, la pénétration devient plus profonde et les derniers centimètres qui séparent son cul de mon pubis s’évanouissent un à un. Je meure d’envie de l’enfoncer entièrement, mais la crainte de lui faire mal me retient. La cadence augmente et la sodomie va pouvoir commencer pour moi ! Je finalise l’opération d’un coup de bassin qui provoque en lui un grognement très suggestif que j’adore entendre, mais qu’il a cette fois étouffé quelque peu pour les voisins.

     

    Et soudain…

    Une fois le gode bien en lui, Songe gagne en confiance et s’active dessus plus franchement. Sa gestuelle a quelque chose de très sensuel pour moi. En effet, sa croupe oscille et pivote d’avant en arrière, et ses fessiers se contractent en rythme magnifiquement pour accueillir cette grosse bite qui sort de mon corps. Je le laisse encore prendre confiance et opérer quelques mouvements de va-et-vient très profonds que je me contente d’amplifier légèrement. A la longue, je ne peux résister à l’envie de commencer à mon tour de bouger mon bassin et prendre l’initiative sur lui. Il ne semble pas s’en offusquer. Au contraire. Maintenant, j’arrive à sortir le gode et à le faire rentrer sans souci.

    -          Alors, ça fait quoi de te le prendre bien profond jusqu’aux couilles, lui chuchotai-je à l’oreille en me penchant sur lui ?

    -          Ça fait que j’en bande comme un malade moi aussi, répond-il en se branlant visiblement.

    Il est fréquent que Songe perde son érection au cours du pegging. Je glisse ma main pour contrôler ses dires. Elle est effectivement bien dure. Pendant quelques instants, je garde ses bourses dans le creux de ma main en même temps que je m’active soigneusement derrière lui. Je sais qu’il aime ça. Il gémit doucement.

    J’aime le voir se donner ainsi du plaisir et surtout l’entendre grogner. Lorsque je serai pleinement aux commandes, je sais qu’il sera encore plus expressif et explicite. Il me dira alors toutes ces choses qui m’excitent et me troublent si fort lorsque je l’encule. Je dirais presque que ça me motive pour me donner à fond sur lui (PS : pour les amateurs, ce dialogue amoureux du pegging est abordé dans le tome 2)… Avant de me redresser, je m’assure une dernière fois de son érection et le branle quelques instants. J’ai comme l’impression que le léger broyage de ses couilles a eu le petit effet souhaité. A nouveau, je me suis mise à bouger quasiment sans m’en rendre compte, poussée par un appel irrésistible.

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    Alors, je passe mes jambes de part et d’autre du lit de camp, le dos droit, les jambes en peu fléchies. Désormais, c’est moi qui suis aux commandes. Mes mains sont positionnées sur ses hanches, pour sentir davantage en moi l’impression de posséder ce corps qui s’offre à toutes mes envies les moins raisonnables.

    -          Et maintenant, je te préviens, j’y vais, dis-je en claquant à nouveau ses fesses.

    -          Vas-y, lâche-toi ! Libère la panthère en toi…

    -          GRRRRRR !

    Après quelques mouvements paisibles, je décide de prendre un peu d’élan pour rentrer un bon coup en lui. Immédiatement, l’impulsion se propage de son bassin à mes bras qui le retiennent. Je savoure le sentiment de puissance qui en découle. Je me couche un peu plus sur lui et la séance de pegging peut commencer pour de bon. Mon bassin s’actionne et prodigue ses secousses dans une sorte de mouvement de bascule, jusqu’à percuter la croupe offerte devant moi. Peu à peu, nos esprits se synchronisent et la sodomie devient très troublante pour moi. Une douce sensation d’ivresse m’envahit, mélange d’excitation, d’envie de donner follement du plaisir à mon homme et de surmonter l’interdit suprême qu’incarne l’image d’une femme en train de prendre ainsi son homme. Je me penche encore plus sur lui pour amplifier mon impression de domination sur lui.

     

    Immédiatement, je devine mes seins se durcir encore plus au frottement de leur pointe contre la peau de son dos. Je commence à me détendre. J’aime sentir la résistance qu’il m’oppose quand je le bourre bien ainsi. Il m’arrive même de pousser de petits cris d’excitation, quand je sens le gode percuter son cul et presser délicieusement mon clitoris. J’ai envie de l’entendre grogner de plaisir et de lui demander combien il aime se faire enculer par sa femme, mais je sais que le contexte ne s’y prêtera pas. Mon poids et mes assauts sur lui ont fini par l’affaisser complètement, je suis désormais couchée sur lui. Sa croupe toujours reste toujours surélevée sous moi et j’épouse sa forme avec le haut de mon ventre, tandis que le reste s’active, encore et encore, derrière lui. Plus rien ne peut m’arrêter et il le sait !

    De son coté, il essaie tant bien que mal de retenir ses grognements pour ne pas faire du bruit autour de nous. D’une certaine manière, son silence forcé me frustre, parce que c’est ainsi qu’il me guide d’habitude. Par jeu, j’y vais encore plus fort et vis comme une victoire à chaque fois qu’il ne parvient pas à contenir son plaisir. On dirait qu’il s’ouvre à un autre monde de sensations et qu’il y est un peu perdu.

    -          Oh oui, plus fort ! Encore plus fort, ne peut-il s’empêcher de grogner dans un joli murmure.

    A ses mots, mon corps devient tout érectile d’excitation. Moi aussi, je peine à retenir mon envie de libérer vocalement la curieuse excitation qui m’envahit. J’ai de plus en plus envie de le défoncer, de lui montrer que c’est moi qui le domine. Je viens à peine d’accélérer ma cadence pour amplifier les sensations que mes coups de bassin diffusent en lui, que je sursaute de panique. Nos enfants viennent de rentrer et je les entends grogner à côté. Mon cœur s’emballe. Pendant quelques secondes, je ne sais plus où je suis et n’ose plus bouger. Songe est pareil, immobile, et l’oreille aux aguets, la tête tournée vers l’ouverture obstruée de notre igloo, le regard anxieux. La voix de notre aîné nous appelle.

    -          Vous êtes là ?

    Nous mettons quelques secondes à répondre. J’ai la gorge nouée. Songe s’est dégagé de mon emprise. Le gode qui sort de son orifice est heureusement impeccable, sans souillure, pour moi, c’est déjà un peu de stress en moins… Vite, je desserre les sangles pour retirer le harnais, tandis qu’il cherche ses vêtements. Certes, ils ne pouvaient pas nous voir, mais les savoir juste à côté a brutalement mis fin à notre envie de plan coquin.

    -          Y a personne à la piscine, lançai-je pour gagner du temps ?

    Ma voix a légèrement tremblé, tellement mon cœur bat vite dans la poitrine. A mon tour, je m’habille dans la précipitation.

    -          En fait, on était vers les terrains de sport. Ceux qui aiment le foot sont vraiment trop cons. Ils jouent entre eux… et croient avoir le niveau pour entrer dans l’équipe de France.

    Malgré le stress, la phrase me fait sourire. Pour une fois, je regrette presque que Songe n’ait pas su leur donner un peu le virus du foot. Heureusement, nous sommes bientôt prêts et nous sortons les rejoindre dehors. Songe replace un mèche de cheveux sur ma tête, avec un regard plein de d’intensité et de tendresse, qui me fait littéralement craquer. Malgré l’adversité, quelque chose de très fort nous unit à cet instant. Notre aîné sourit en nous voyant, sans doute pas complètement dupe de ce qui se déroulait entre nous avant leur arrivée impromptue.

    -          Le camping est vraiment nul, vivement qu’on rentre, rajoute notre cadet, avec son nez plongé sur son écran de portable.

    Soudain, il se lève et rentre dans la tente pour chercher son chargeur. Et là, j’ai un flash dans la tête : l’image du gros gode noir trônant sur l’autre lit! Je le vois passer devant notre chambre, avec son entrée grande ouverte, sans qu’il n’ait eu l’air de l’avoir remarqué.

    De la difficulté de vivre sa sexualité avec des enfants qui grandissent Partie 2- Une anecdote de nos dernières vacances pour illustrer ce thème

     

    Vite, je prétexte un besoin de chouchou pour mes cheveux pour lever mon doute. La bête était toujours bien là, parfaitement en évidence, à l’extrémité du lit. Peut-être l’œil de mon fils avait-il été distrait par le contraste de l’orange fleuri du pagne et du bikini, que j’avais sortis au cas où nous allions à la piscine, et du gris foncé de la toile du lit de camp ? Je me précipite pour ranger sommairement l’objet tabou sous mes vêtements. Quand je rejoins Songe dehors, mon estomac reste noué d’inquiétude.

    -          Qu’est-ce qu’il y a, me chuchote-il ?

    -          Rien… si ce n’est que Mr Big Black n’avait pas fini de prendre l’air…

    Il fronce les sourcils, perplexe, puis sourit quand il comprend mon allusion et la probable catastrophe que nous venons d’éviter. Ma gorge reste sèche. Je saisis une bouteille d’eau pour boire. Je commence seulement à sentir mon cœur battre moins fort.

    En regardant nos deux enfants, j’ai l’impression que deux mondes existaient côte à côte. Et j’éprouve un peu de culpabilité. Songe aussi, malgré son sourire, devait se dire que des parents en train de faire du pegging n’était peut-être pas l’image qu’on souhaitait donner à nos enfants. Cet acte bouleverse tellement de choses, notamment dans la représentation de l’homme et de la femme. Bizarrement, je n’avais pas envie qu’ils détruisent le modèle classique du couple que nous formons et qui était censé les aider à construire leurs repères pour leur sexualité à venir. Je me dis qu’ils avaient le temps pour ça et que ce n’était pas à leur maman de leur montrer le modèle contraire.

    Pour autant, ils n’avaient pas l’air traumatisé, nos deux ados avec leur téléphone à la main et leur casque sur les oreilles. Sans le savoir, ils venaient de faire vivre un grand moment de solitude aux deux parents que nous sommes… et de profonde frustration pour les deux amants que nous étions quelques secondes auparavant.

     

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    PS 1: Pour les amateurs de cette petite histoire, Yvresse ne s’est pas arrêtée là, tant dans l’action que dans la rédaction de notre mésaventure. Si cela vous tente, nous pourrions entamer une autre sous-rubrique qu’on pourrait intituler « La malédiction du gros gode noir »,  sous la forme d’un drame en trois actes J. Bref, à vous de vous manifester si vous souhaitez les deux autres actes de notre périple estival. Sachant que, au risque de paraître présomptueux, celui-ci fut le plus soft (et d’un autre côté, heureusement pour nous J)…

     

    PS 2 : Bien entendu, si le contenu de ce texte vous inspire de jolies choses, notre Petit Guide du pegging amoureux est fait pour vous ! Et si la lecture a provoqué en vous un début d’érection ou l’envie de porter un gode (ou de voir une femme en porter un), il est fort possible que le Jeu de la Séductrice vous inspire tout pareillement…

     

     

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  • Commentaires

    1
    Corolanus
    Lundi 17 Février 2020 à 16:29

    Wow ! Quelle histoire. Doit être quand même assez palpitant de faire du pegging séparé du monde par une toile avec une possible intervention extérieure à tout moment et tout ça dans un silence sûrement très difficile à maintenir. J'ai lu votre texte avec ma Licorne et cela nous a très excité. Comme mentionné dans mon dernier commentaire, Licorne demeure timide à me pegger, à se lancer, à se jeter à l'eau. Nous continuons toujours à en discuter et les pans tombent les uns après les autres, me rapprochant du soir J trop lentement mais sûrement. La St Valentin est passée mais je ne m'en fait pas. Elle me dit que c'est difficile, pas par dégoût mais par peur qu'elle ne soit pas à la hauteur. Je lui ai proposé un " deal ". Moi aussi je vais faire un pas qui m'est actuellement très difficile. Je vais cesser de fumer, chose que je fais depuis plusieurs années. J'entame le processus de cure et elle, se lance totalement dans le pegging régulier. Si je ne tiens pas ma promesse, le pegging sera retardé. TOPE LA ! Elle accepte. Et j'ajoute que si je tiens bon, nous progresserons en quantité de séance et en calibre. J'aurai besoin de ce support intime pour gagner mon combat contre le tabagisme car cette période de sevrage mettra à l'épreuve fortement ma volonté. J'ai besoin d'elle pour y arriver. RETOPE LA ! cool Difficulté pour difficulté, elle me promet tous les godes que je désire dans mon petit cul. Je passe cet après midi à la pharmacie pour faire l'achat de ma première boîte de patch de nicotine. Je vais lui prouver ma détermination et Licorne devra faire de même.glasses J'ai fait une belle découverte dernièrement sur Porn Hub. Je vous ai précédemment parlé de couples qui selon moi représentent bien le PEGGING AMOUREUX. ( Masquerade Lovers, Mistress Marmelade) en voici d'autres, " Ourdirtylilsecret, Kinky Valerie, Mrs Victoria, Pegging Pair, Bradyandlynncooper, Avocadotrees, et le meilleur selon moi pour la fin, Cosmicbroccoli " ce dernier couple me fait envie d'atteindre cela avec ma Licorne. Au niveau sensualité, intensité et prouesse, tous ces couples représentent pour moi ce que je recherche à vivre. Un Pegging Amoureux et un DS sensuel et doux avec du défi. J'en suis fasciné par le don de soi et la complicité de ces couples. Les relations dites normales et habituelles, complétées par ce genre de pegging, pour moi représente le Grand Amour chez un couple. Un réel amour fort et solide. J'EN VEUX ! Bonne journée à vous deux. Yvresse, prend bien soin de toi. À bientôt pour la suite!

      • Vendredi 21 Février 2020 à 18:48

        Comme quoi, le pegging est bon pour la santé! he

        PS: faudra que je jette un œil sur ces actrices...

    2
    Jeff
    Mardi 18 Février 2020 à 05:48
    Bon Corolanus il faut arrêter de tourner autour du pot et il faut maintenant que ta Licorne te pète la rondelle avec un bon strapon. Préparez-vous, excitez-vous, faites monter la température et présente lui ta croupe. Elle n'aura plus d'autre choix et d'envie que de t'enculer bien profond. Et une fois qu'elle y aura pris goût elle en redemandera. Mais maintenant il faut y aller.
    3
    Corolanus
    Mardi 18 Février 2020 à 14:35
    Petit train va loin. Si, comme Yvresse m'a déjà dit, je vais trop vite, les résultats risquent d'être négatifs pour moi. Sans compter que j'arriverai face à une barricade autochtone.
    4
    Jeff
    Mardi 18 Février 2020 à 18:45
    Oui bien sûr. Faites selon votre rythme. Je désespérais juste de vous voir tergiverser. Bonne chance !
    5
    Corolanus
    Mardi 18 Février 2020 à 20:52
    Si vous avez suivi tous mes commentaires, il n'y a aucune tergiversation. Une progression lente, graduelle et sûre, sans brusquerie. Nous visons le pegging amoureux, peu importe ce que certains plus expérimentés en disent. Cela fait trois mois que j'y travail dans le respect de mon couple. Merci pour les encouragements Jeff,je prend tout. J'ai suffisamment de preuves pour confirmer que le jour J arrivera bientôt. J'en suis déjà à ma première journée sans tabac. C'est difficile mais la balle est dans le camp de ma Licorne maintenant et elle ne m'a jamais manqué à sa parole. J'ai confiance en elle !
      • Vendredi 21 Février 2020 à 19:02

        Petite remarque pour ta licorne. Faut pas qu'elle pense qu'elle ne sera pas à la hauteur. Jamais! C'est plutôt à l'homme de l'être. Et si elle ne l'est pas, c'est même normal, il n'y a pas de mode d'emploi. Il ne s'invente que par la pratique. Le principal, à mon sens, c'est:

        1- La propreté de l'anus

        2- N'utiliser qu'un gode que l'homme supporte sans problème. Et faire les préliminaire pour que la dilatation soit optimale

        3- Une position confortable pour les deux, mais qui autorise des mouvements amples.

        4- S'amuser et ne pas chercher de performance.

        5- Une bonne dose d'amour et de complicité.

         

        Si avec ça, vous n'y arrivez pas, vu l'étape où vous vous situez, j'aurais du mal à comprendre que vous passiez un mauvais moment.happy Au pire, ta Licorne peut envoyer ses ultimes angoisses via notre messagerie à Yvresse, elle tâchera de lui répondre.

      • Corolanus
        Samedi 22 Février 2020 à 15:36
        Je suis entièrement d'accord avec ta vision Yvresse. C'est exactement et pratiquement mot pour mot ce que je lui ai dis. Cela est ma quatrième journée sans tabac et ma Licorne sait ce qu'elle doit faire maintenant. C'est ce soir que cela va se passer! La suite de l'histoire est pour bientôt. Bonne journée à vous deux !
    6
    Corolanus
    Mercredi 19 Février 2020 à 20:35
    J'ai une question pour notre communauté du pegging. Avez vous déjà utilisé dans vos ébats un harnais strapon pour lesbiennes ? J'aimerais connaître vos avis sur cet article. J'aimerais aussi, si c'est possible connaître les coups de coeur de chacun du point de vue jouets. Dildos, plugs et autres. Je sais qu'Yvresse et Songe ont fait mention de leurs choix mais j'aimerais connaître les vôtres. Merci à l'avance !
      • Mesenviesdetoi
        Mardi 25 Février 2020 à 16:29

        Salut corolanus,

        je ne peux te répondre que pour mes plaisirs solitaires.

        Ce que j'aime c'est les diamètres moyen (4-5 cm) si possible des toy avec des effets de niveau (comme un chapelet)

        et le must c'est qu'il soit à ventouse ;) 

        voila pour mes goûts personnels 

         

        Amusez vous bien

      • Corolanus
        Mardi 25 Février 2020 à 21:36

        Merci !

      • Max
        Mercredi 16 Juin 2021 à 16:08

        j'ai du zapper ce poste je pense.

        Perso mon épouse utilise un "strap on me" en L, j'ai bcp hésité sur la taille mais j'en suis très content. 3.7cm de diamètre c'est très bien pour débuter sans se faire peur mais suffisant pour ressentir qqch.

        sinon, je trouve vraiment la texture et la forme particulièrement agréable.

         

        Quand tu parles des harnais strap-on pour lesbiennes, j'imagine que tu parles de ceux sans harnais comme font "strap on me".

        mon épouse ne voulais pas tester çà.

        De ce que j'ai lu, il y a des difficulté de le maintenir en place, pour débuter c'est peut-être compliqué.

        Certaines femmes l utilisent quand même avec un harnais (pour qu'il tienne mieux) ou avec des bas (en faisant un trou bien sur).

        je pense surtout que cela s'adresse aux femmes qui veulent aussi avoir un plaisir interne lors du Pegging et qui sont a l aise avec leurs sexualité (et celle de leur partenaire pour ce cas ci ;-)  )

         

        au plaisir

         

        Max

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