Autant vous l’avouer, tous ces jeux ne sont pas tous dans l’esprit du « pegging amoureux », mais il est clair qu’ils renferment des choses qui touchent l’homme et la femme de manière très forte, et parfois de manière très déstabilisante. Même si nous ne les pratiquons pas de manière poussée ou très fréquente, force est d’admettre qu’ils nous ont dévoilé des secrets que nous ignorions.

Et puis, sans porter aucun jugement, ils sont certainement de nature à attirer certains d’entre vous. Nous vous invitons d’ailleurs à enrichir leurs possibilités à travers vos commentaires et à venir les partager avec nous (toujours en respectons les limites que nous avons fixées dans le préambule de cette série de billets). 

Pour information, nous proposons une cinquantaine d’autres jeux érotiques dans notre Petit Guide du pegging amoureux (et, de manière générale, tout ce qui figure dans le livre ne figure pas ici).

N’hésitez pas à commenter, à nous faire part de vos idées ou à nous contacter si vous le souhaitez.

1-  Quelques jeux autour de ces différents rôles de l’homme pour explorer sa féminité ou sa bisexualité :

Le travestissement : l’homme peut devenir une femme, et explorer ses fantasmes autour de la lingerie féminine ou son fétichisme des vêtements féminins (chaussure à talon, robe etc.). Et ici, soit il se trouvera confronté face à une femme exigeante en la matière soit à un autre « homme » si elle doit se travestir à son tour.

La séance de maquillage  ici, c’est la femme qui guide l’homme dans sa recherche de féminité. Elle est là pour lui révéler les petits secrets qu’ont les femmes pour se parer pour les hommes. Pour l’occasion, vous pouvez vous inspirer de tuto sur le maquillage, parcourir ensemble de la presse féminine ou des magazines d’articles de mode (ou visiter des sites internet sur le sujet) pour échanger sur la femme que chacun rêve de voir sortir du cocon masculin...

La séance d’épilation : Le rasage du visage est bien entendu le minimum pour qu’un homme se féminise. D’ailleurs, beaucoup d’hommes trouvent très sexy de se faire raser par une femme (note d’Yvresse : c’est en fait plutôt angoissant à vivre pour la femme qui aura certainement peur de couper son partenaire). C’est une situation pour a femme assez ambiguë : elle se soumet car elle se met au service de l’homme et en même temps elle domine car le rasoir s’apparente dans ses mains à une arme.

Bien entendu, le jeu peut aussi inclure l’épilation… notamment des fesses et des jambes. L’homme peut prendre rendez-vous chez une esthéticienne (et c’est même encore plus drôle que ce soit la femme qui prenne le RDV en secret).

Quelques mots d’Yvresse : pratiquer le pegging sur un derrière parfaitement épilé offre un petit plus très érotique. Et si l’homme porte des dessous féminins et une perruque, la levrette peut effectivement donner l’impression à la femme de vivre une relation lesbienne… J’avoue ne pas vivre tout à fait bien cette situation… Par contre, pegger un beau cul de mec épilé, ça me branche beaucoup plus, car je trouve que cela me donne envie de le toucher, de le malaxer et surtout (je l’avoue) de le claquer… Avec une peau douce comme celle d'un bébé et ferme comme celle d'un mec! Hum... Miam! Bref, un petit plus pour ceux ou celles qui aimeraient se motiver pour les fessées masculines !

Quelques mots de Songe: On ne cesse de vous répéter que le pegging peut aider un couple à renforcer sa complicité. Voici une excellent jeu pour ça; Avant, je n'avais aucune idée de tout ce qu'on pouvait faire pour s'épiler. Messieurs, nos dames sont admirables de le faire pour nous. Bonjour les brûlures de cire, les irritations diverses... On devient beaucoup plus compatissant. 

La séance de boutique : généralement, les hommes fuient les boutiques féminines… Parcourez-les cette fois à deux en imaginant et en échangeant sur la tenue que chacun souhaite voir l’homme revêtir. A vous de voir s’il fera les essayages dans ladite boutique… Dans tous les cas, c’est l’occasion pour le couple de placer les fringues féminines au centre des discussions. L’homme devra ainsi apprendre à devenir une sorte de « confidente ». Pour motiver l’homme, le couple peut prévoir quelques visites de sites ou de boutiques de lingerie qui aboutiront à des investissements pour chacun (et chacun peut d’ailleurs acheter l’ensemble que l’autre souhaite lui voir porter de manière à les porter pour la séance de pegging)…

Vous l’aurez compris, ce jeu permet à l’homme de se rapprocher très fortement de l’univers de la femme et doit renforcer votre complicité. Ayez en tête la scène finale de Toostie où Dustin Hoffman rechigne à prêter l’une de ses robes à son épouse parce que c’est sa préférée…

 La grosse « salope » : En clair, ici, l’homme joue une femme qui adore les bites, et notamment celle de sa petite femme… A lui de la chérir, de la convoiter, de la réclamer, comme les starlettes de porno savent se mettre en scène. Cela passe par des attitudes, des vêtements, des propos qu’il faudra ajuster tant chez lui que chez la femme.

En contrepartie, cette dernière pourra s’amuser à mettre en scène le machisme de l’homme pour jouer le rôle qu’on trouve d’habitude pour lui dans le porno : réclamer une totale disposition du corps masculin à ses envies de pénétration tant buccale qu’anale. Un gode éjaculateur apporte indéniablement un petit plus à ce jeu, car une grosse salope, c’est bien connu, adore avaler du sperme ou se le prendre sur le visage, les seins ou les fesses… Slurp !

Le culte du phallus à travers la fellation : nous l’abordons longuement dans notre livre (y compris à propos des réticences que peuvent ressentir les femmes à cet égard). Bien entendu, une telle « femme » ne rechigne généralement pas à « avaler ». Pour l’occasion, il est assez amusant pour le coupe de mettre en scène cette éjaculation soit virtuellement soit avec un gode éjaculateur.

De manière générale, l’homme vit à travers cette fellation inversée une expérience où se greffent de puissants fantasmes que la femme peut notoirement sous-évaluer. C’est pourquoi nous invitons à bien discuter avant et après sur ce que chacun vit ou a vécu ou souhaitent vivre ou ne pas vivre. Bien entendu, un homme aimera généralement être confronté à des grosses bites ou des bites de black parce que tels sont les fantasmes qu’il prête aux femmes. Dans tous les cas, l’homme devra se prosterner devant la bite de madame ! A vous d’investir dans les godes qui colleront aux envies de chacun.

Le triolisme virtuel (ou pas, en fonction des goûts) : Pour notre part, nous introduisons une tierce personne virtuellement grâce à nos nombreux godes. Ici, l’homme peut soit avoir envie d’affronter une deuxième femme dans des jeux de D/S, soit devoir s’occuper d’une bite d’un « vrai » homme. Le ou les godes que la femme ne portera pas sont ainsi autant de personnages à créer avec leurs envies à combler (qui coïncideront à ce que l’homme désirera vivre ou que la femme voudra lui faire vivre). Ce sera  lui de vivre la double pénétration en étant enculé en même temps qu’il devra sucer une bite…

Une autre façon de procéder peut consister à bander les yeux de l’homme et le forcer à sucer un gode fixé à sa ventouse sur un mur ou miroir, comme si la femme lui présentait la bite d’un vrai homme. Elle lui donnera alors les consignes ou le forcera à la sucer au rythme et profondeur qu’elle aura envie, quitte à le lui imposer en pressant sa tête pour ça !

Le plaisir phallique de la femme : nous le traiterons pas vraiment, car cela fait partie des sujets que nous explorons tout particulièrement dans notre livre, mais tout ce qui peut contribuer à donner l’illusion que le gode procure le même plaisir que vit l’homme avec son pénis est le bienvenu. D’une part, cela aidera l’homme à se projeter dans sa possible féminité mais, surtout, cela le plongera dans une dimension très fantasmatique qu’il s’est certainement créé via le porno et aussi parce qu’il ne peut s’empêcher de le projeter dans la tête de la femme. Donc, même si la femme peut trouver ça ridicule, elle gagnera à simuler son plaisir et pourquoi pas mettre en scène l’éjaculation de son gode soit lors d’une fellation ou d’une sodomie sur l’homme. Et quelque part, ce jeu boucle la boucle, puisqu’il oblige à son tour la femme à jouer à l’homme quasi jusqu’au bout.

2-  Quelques jeux d’humiliation qui permettent à l’homme de remettre en cause sa nature masculine

Le repentir de l’homme : Ce sont des jeux de D/S qui poussent l’homme à remettre en cause sa virilité. Ils consistent en premier lieu à se moquer de ses érections, de ses éjaculations ou de ses penchants masturbatoires. L’une des pratiques les plus symptomatiques tourne autour bien entendu de l’utilisation de cage de chasteté pour pénis, dont le but est de contrarier l’érection (et empêcher toute masturbation). Or, une fois enfermée, qu’y a-t-il de plus drôle pour la femme que de lui donner envie de bander ?

Ils peuvent également s’accompagner de périodes plus ou moins longues d’abstinence et de punition en cas de masturbation. En fonction des penchants plus ou moins « sadiques » de la femme, cette dernière pourra lever cette condamnation de la virilité de l’homme en ruinant le plus possible son orgasme censé libérer toute cette frustration accumulée. Nous devrions prochainement mettre un petit diaporama sur tumblr pour illustrer ces jeux.

Certains couples auront besoin de le pratiquer dans un cadre quasi contractuel pour vivre pleinement une relation de domination/soumission, d’autres comme un simple jeu. Mais plus le jeu ira loin, plus cela poussera l’homme à vivre pleinement cette négation de sa virilité, ce qui, pour notre part, est gênant dans la mesure où la femme est également punie en ne pouvant pas disposer du pénis de Monsieur ou de vivre les moments de complicité amoureuse qui forment, selon nous, le parfait terreau pour renforcer son couple. Ce dernier point peut être contourné à l’aide des nombreux sex-toys dont la femme peut disposer pour son plaisir. Pour que cela s’inscrive dans un schéma de complicité, ce sera à l’homme de lui donner du plaisir avec (ou avec sa bouche).

La négation de la virilité de l’homme : C’est une variante plus poussée du précédent jeu. Les deux peuvent se combiner. Ici, le pénis de l’homme n’est plus un objet de plaisir pour la femme. A la place, elle lui préfère le cunnilingus et/ou l’utilisation de godes (parce que le pénis de monsieur n’est, par exemple, jamais assez gros pour elle). Dans une optique plus humiliante, le couple peut investir dans un gode-bâillon qui se placera sur la bouche de l’homme et avec lequel la femme se pénétrera ou qu’elle forcera l’homme à le lui faire en imprimant les mouvements de pénétration avec sa nuque (ce qui est très fatigant à la longue).

D’une manière générale, ces jeux sont une bonne occasion pour pousser l’homme à pratiquer davantage le cunnilingus et la femme à le lui exiger comme un dû. Si la femme préfère un plaisir vaginal, alors il existe une autre option : l’homme porte une cage de chasteté et un gode ceinture en même temps que la femme chevauchera à sa guise pour obtenir son plaisir (ou le fera avec un gode-bâillon).

Le prix à payer du pegging : ici, le pegging est une monnaie d’échange. Pour que l’homme le reçoive de la femme, il devra se plier à ses exiger en la matière. Au couple de faire la liste des travers des hommes pour lequel l’homme devra assumer le prix. Au-delà des jeux d’humiliation ou de féminisation, le couple peut mettre en scène des jeux de chantage ou bien obliger l’homme à se plier aux caprices de la femme.

Le plaisir anal exclusif en substitution du plaisir pénien : Dans ce jeu, l’homme se voit condamner à ne plus vivre de plaisir éjaculatoire mais uniquement à travers son plaisir anal. Le but de cette mise en scène est de rendre inutile ce qui pend entre ses jambes, ou tout du moins de lui apprendre qu’il ne s’agit plus d’une source de plaisir.

Ici, le jeu prend toute sa saveur quand la femme sait se mettre en scène pour lui faire comprendre qu’il s’agit d’une certitude.

Pour l’ensemble de ces jeux, le couple peut définir ainsi une durée (plusieurs jours, une semaine ou plus) et fixer la fréquence des rapports anaux diverses et variés que l’homme devra « subir ».

Pour le reste : à vous de venir enrichir ce sujet avec nous !