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La plus belle des séances de pegging...
Il ne s'agit pas exactement d'un article de fond mais plutôt d'un extrait inédit de mon roman érotique Le Jeu de la séductrice, roman pas seulement érotique car il est aussi teinté de fantastique. J'avais imaginé de le développer en 3 tomes. Mais comme la 1er tome n'a pas suscité grand intérêt, ce projet est tombé à l'eau... Toujours est-il qu'il y a pas mal de scènes que j'ai écrites pour la suite et qui ne se trouvent pas dans ce 1er tome que j'ai publié et qui sont plutôt pas mal....
Pour comprendre parfaitement ce qui va suivre, je me dois de vous communiquer quelques éléments de l'intrigue. Claire est une jeune femme qui s'est fait plaquer par son mari de manière un peu cavalière et qui, pour retrouver confiance en elle et repartir vers les hommes, a recours au service d'une mystérieuse psy, Floriane, qui va l'aider à confectionner un objet magique: l'oumel. Il s'agit dans les faits d'une sorte de gode d'un noir absolu qui aurait des propriétés tantôt positives, si utilisé correctement, tantôt dangereuses si on succombe trop à son pouvoir... La psy (ou plutôt la magicienne) préconise à Claire d'effectuer trois rituels pour explorer son pouvoir et le maitriser. L'enjeu n'est d'autre que de séduire un homme dont Claire est tombée follement amoureuse qui s'appelle Morgan.
Donc le chapitre que je vous propose est normalement titrée: De justes châtiments en préliminaire d'une juste récompense... Il me semble que cette scène peut vous inspirer ou illustrer un pegging amoureux avec de gentils débordements BDSM. Il me semble que cela peut également aiguiller les femmes qui se trouveraient un peu déboussolées par certains désires de leur partenaire masculin (c'est d'ailleurs Yvresse qui m'a suggéré de vous proposer cette scène qu'elle aime beaucoup). En espérant que la lecture vous inspire et que vous ayez envie de découvrir mon roman (dont vous pouvez lire également le prologue ici)...
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12h20. Toujours pas là. Elle était cette fois-ci véritablement agacée et encore plus impatiente de jouer son petit tour à Romain. Dans sa tête, elle commençait à imaginer tout le déroulement de ce qu’elle voulait faire et surtout obtenir de lui. En fait, elle en était au point où elle se voyait fort bien le sodomiser pour lui faire payer toute sa négligence à son égard. En fait, la seule question qu’elle se posait était de savoir si elle porterait l’oumel d’entrée de jeu ou pas, puisqu’elle se voyait de toute façon le lui faire sucer de la manière la plus autoritaire qui soit. Elle n’eut pas le temps de trancher, la sonnette venait de retentir.
Une dernière fois, elle se regarda dans la glace, se décoiffa légèrement, s’enroula une serviette autour des cheveux et plaça dans le doute l’oumel dans la salle de bain aux côtés des autres accessoires de son uniforme de dominatrice.
Quand Romain la vit ainsi vêtue et visiblement pas prête non plus, il eut un petit sourire.
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Dire que je m’en voulais d’être en retard…
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Attends-moi, je finis de me sécher les cheveux et de me maquiller et on y va. Tu as réservé pour quelle heure ?
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Oups… J’ai oublié. Je les appelle tout de suite.
Tous ses traits étaient tirés et fatigués, à tel point qu’il semblait être là sans y être.
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C’est complet jusqu’à 13h30, lui annonça-t-il à travers la porte. Ça ne fait rien ?
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On tachera de s’occuper d’ici là. Sauf si tu es trop fatigué et que tu préfères faire une sieste avant.
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Toi, on dirait que tu m’en veux…
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Ecoute, on en reparle… Contente-toi de réserver. J’arrive.
En se dirigeant vers la salle de bain, elle souriait jusqu’aux oreilles de son gros mensonge. Au contraire, elle prit bien entendu tout son temps. Elle ajusta le bustier juste sous ses seins, fixa une à une les jarretières aux bas résilles. Elle ne voulut pas mettre immédiatement ses bottes pour que les talons ne claquent pas sur le carrelage de manière à ne lui laisser aucune indication éventuelle sur ce qui se passait. Elle maquilla soigneusement ses yeux et ses lèvres, d’une manière plus appuyée qu’à son habitude, puis elle chaussa ses lunettes. Il ne lui manquait plus que des boucles d’oreilles.
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Tu en es encore pour longtemps ?
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Non, non, je choisis mes bijoux… Pourquoi ? Tu t’endors ? Sinon mets un disque…
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OK.
Elle espéra qu’il ne choisisse pas un Depeche Mode, mais les premiers martellements saccadés de Master and Servant retentirent. Elle l’entendit chanter dessus plus au moins en rythme, avec des paroles approximatives, un peu faux également, ce qui la fit sourire. En enfilant sa deuxième botte, elle se décida d’un coup de porter immédiatement l’oumel à la taille. Master and Servant, vraiment? Alors, elle serait la Master et lui le Servant.
Quand elle se redressa, ses talons claquèrent immédiatement sur le carrelage. Elle fit quelques pas le long du grand miroir où elle se regardait chaque matin et n’y vit plus la même femme. Elle ne se reconnaissait plus. La veste de cuir s’ouvrait largement sur ses seins nus tout en cachant ses tétons. Le contraste de matière et de teinte avec la peau plus claire était des plus troublants. Bien droite, presque cambrée, sa taille paraissait également plus fine. Et l’oumel se dressait obscènement mais exerçait déjà son étrange et fascinant rayonnement d’ombre devant elle.
Claire entra alors majestueusement, lentement, dans la pièce, la cravache entre les mains. Elle se sentit soudain un rien sévère, un rien garce et prête à lui en faire baver. Il regardait la pochette intérieure du disque sans l’avoir vue tout de suite. Elle tapota la cravache dans sa main pour montrer son impatience. Immédiatement, son regard s’arrêta sur elle, visiblement stupéfait.
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Alors, comme ça, tu me préfères à tes copains footeux…
Les yeux qui la dévoraient pétillèrent d’excitation, en même temps qu’un large sourire de satisfaction illuminait son visage. Après l’avoir dévisagée de la tête aux pieds, il suivait des yeux le tapotement de l’extrémité de la cravache sur sa main gauche gantée. Elle faillit éclater de rire en voyant l’effet qu’elle causait sur lui mais s’efforça à la place de froncer les sourcils pour se faire plus menaçante.
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Heu… Dîtes, Madame, vous êtes à ce point en colère ?
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C’est quoi ce sourire ! Tu me fais languir toute la nuit. Puis, tu débarques avec presque une heure de retard…
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T’exagère, j’avais à peine une demi-heure…
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Tais-toi. Retire-ton pantalon. Tu mérites une bonne correction !
Sa voix prononça la sentence avec une fermeté qui la surprit elle-même. A son grand étonnement, il n’y eut aucune contestation de sa part. Immédiatement, il défit son ceinturon et baissa le pantalon. Il portait un slip backless qu’elle ne connaissait pas.
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J’ôte ça aussi ?
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Ca ira… Maintenant, retourne-toi et penche-toi en avant.
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Comme ça ?
Il s’appuya sur les accoudoirs du fauteuil et lui tendit sa croupe, visiblement tout à fait favorable à la tournure que prenait le jeu. Elle s’approcha lentement de lui sur le côté et commença à lui caresser le corps et les fesses avec la claquette en cuir de la cravache. De sa main libre, elle fouilla dans le slip pour en extraite une bite déjà bien dure, qu’elle branla tout aussi lentement. Ses gants noirs ne lui laissèrent aucune sensation mais la chair qu’elle tenait répondait parfaitement. Alors elle claqua une première fois les fesses. Romain se contracta de surprise et la bite entre ses doigts se redressa d’un coup sec en même temps.
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Franchement, tu mérites même une sacrée punition pour bander de la sorte alors que tu dois te faire pardonner. Crois-tu que j’attende de toi une telle arrogance alors que c’est moi qui porte le phallus ici ?
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C’est que, Maîtresse, vous êtes si belle et désirable…
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La flatterie ne te servira à rien. Compte donc les coups à la place !
Alors elle lâcha son membre et se mit bien derrière lui pour lui infliger sa correction. A chaque coup qu’elle portait, il comptait avec une obéissance appliquée. Elle fut quelque peu gênée de voir les fesses rougir à l’emplacement du contact, et ce, malgré la retenue de ses gestes. Elle avait décidé de lui en mettre dix, puis de le placer sur ses genoux à elle pour une vraie fessée. Puis, enfin, elle l’obligerait à s’accroupir devant elle pour qu’il la suce.
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Un…. Deux…
Romain lui offrait généreusement sa croupe, la mettant bien en valeur en se cambrant. Le spectacle était charmant, si ce n’était qu’elle sentait en elle une ivresse de puissance à pouvoir plier cet homme à sa guise.
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Huit…. Neuf…
A chaque fois, elle prenait son temps, parfois glissait la cravache entre les jambes de sa victime pour importuner le sexe toujours en érection qui remuait. Pour le dernier coup, elle arma un peu plus son bras, mais visa la partie en tissu pour lui éviter le fouettement direct avec sa peau.
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Dix…
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C’est bien, maintenant tu vas te mettre sur mes genoux pour ta vraie fessée. Parce que je suis toujours autant en colère contre toi.
Elle avait prononcé les mots en branlant l’oumel machinalement, ce qui fit grand effet sur Romain qui n’en manqua aucune miette. Il s’était redressé, toujours avec ce sourire à la fois agaçant et très sexy. Elle devina qu’il était heureux de la voir jouer un tel rôle avec autant de sérieux. Elle s’assit dans le canapé et lui désigna la place de ses cuisses avec le bout de son nez. A nouveau, il obéit sans dire un mot mais en osant toutefois toucher l’oumel.
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Pas touche ! Ça, c’est pour plus tard… quand je me défoulerai sur toi pour évacuer ma colère…
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Mais on avait dit…
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Rien… On n’avait rien dit... C’est moi qui commande ! Si j’ai envie de te défoncer le cul maintenant, je le fais. Un point c’est tout ! Tu n’avais qu’à pas m’agacer à ce point hier soir et ce matin.
Elle lui infligea une première claque. Elle regretta de porter des gants car elle aurait souhaité ressentir la douce brûlure des claques sur sa main. Elle le fessa, mais par petites tapes, finalement très sensuelles. Il poussait parfois de légers grognements. Puis elle accéléra légèrement la cadence, en changeant à chaque fois l’endroit de l’impact. Il se mit à l’encourager.
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Oh oui ! Vas-y ! Corrige-moi ! J’ai été très vilain. Je le mérite ! Hum… Tu es trop bonne !
Elle apprécia l’esprit ludique que donnait Romain à cette correction, qu’elle avait craint d’être trop humiliante. En fait, même si elle se serait refusé à l’avouer à quiconque, il y avait indéniablement en elle une forme de jubilation à se défouler ainsi sur un homme. A dire vrai, quelque part, c’était une bien douce vengeance de l’humiliation qu’elle avait vécue lors de son divorce de la part de son mari. Bien que Romain n’y fût pour rien, elle prenait un plaisir à le fesser de la sorte pour cette raison.
Elle fit durer le plaisir quelques temps jusqu’à ce que les fesses soient trop roses à son goût malgré le soin qu’elle prenait pour ne pas trop les marquer.
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Lève-toi, esclave ! A genoux ! Non, la tête bien en bas…
Alors, toujours très lentement, elle se redressa et se mit à tourner autour de lui. Les talons martelaient le sol à chacun de ses pas. Il cherchait à l’observer mais elle lui pressait la tête avec la cravache dès qu’il la levait trop. Elle jubila intérieurement de frustrer ainsi sa vue. Il y avait dans ces petits chocs que laissaient chacun de ses pas un petit rituel pour s’accaparer l’espace et le silence, tout en distillant une délicieuse tension entre eux.
Puis, elle ajusta au plus près sa position par rapport à lui, qui la regarda avec un sourire des plus amusés, prêt à obéir à cette si jolie maîtresse qui se mettait en scène rien que pour son plaisir. Elle le surplomba de toute sa hauteur tandis que lui se tordait le cou pour la regarder.
A nouveau, ce sentiment surprenant de puissance l’envahit. Elle écarta légèrement les jambes, toujours bien droite, et commença à se branler quasi sous son nez. Cette fois-ci, l’oumel se connecta immédiatement à elle en lui prodiguant une puissante envie de dominer l’homme quasi couché à ses pieds.
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Si tu veux te prendre cette bite dans le cul, alors il va falloir l’exciter comme une vraie femme. Alors ouvre la bouche.
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Aaaah !
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Non plus grand !
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AAAAAh !
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Voilà, c’est mieux… Et garde les mains derrière le dos.
Elle approcha le gland juste devant la bouche, puis continua de se branler devant lui et fit mine de soupirer de plaisir. Romain tendit la tête pour s’en saisir de ses lèvres, elle le lui interdit avec la cravache. De plus en plus excité par le petit manège de Claire, il refit une tentative mais elle le recula malicieusement au dernier moment, juste de quelques centimètres, histoire de le forcer encore à se pencher plus en avant. Et elle recommença à le narguer en se branlant toujours sous son nez, en tanguant du bassin, en geignant de plus en plus fort.
Ce petit jeu éveilla significativement le pouvoir de l’oumel au gré de cette masturbation. Elle devinait, malgré son gant de cuir, qu’il se durcissait et grossissait légèrement, en même temps que cette excitation montait de son bas ventre jusqu’à sa tête et qu’elle commençait d’ailleurs à connaître.
Elle se posta à nouveau devant, une main sur la hanche et l’autre autour de l’oumel pour le pointer vers lui.
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Allez, supplie-moi de te le laisser…
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Oh maîtresse, je vous en supplie. Laissez-moi vous sucer ! (C’était bien comme ça ?)
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Esclave, il faudra la mériter ! (Je suis sûre que tu peux mieux faire)
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Pitié, votre bite est si bonne. Et vous ferez tout ce que vous voudrez de ma bouche !
A deux reprises, elle fit mine de la lui laisser et s’amusa à chaque fois à le lui retirer. Il lui sourit et la regarda d’un air tout malheureux d’enfant penaud, la tête légèrement incliné sur la droite, un rien suppliant. Alors, un peu attendrie, elle s’avança juste devant lui et tendit le gode avec sa main droite. Doucement, il s’approcha, hésitant, et enfourna enfin le gland. Il s’amusa à glousser de plaisir.
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Oh me’chi, maîtrech’… Ch’ai trop ‘on. Hum…
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Vas, fais-toi plaisir…
A nouveau, ce curieux sentiment maternel monta en elle, comme si elle satisfaisait ainsi l’appétit d’un nourrisson. Affectueusement, elle posa une main sur cette tête avide, l’autre tenant toujours fermement l’engin. Romain s’amusait à grogner de plaisir et à dévorer la bite d’un noir si infiniment mat.
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Oui, c’est bien, continue comme ça… Non ! Plus profonds tes mouvements !
Il se pliait d’une manière fascinante à chacune de ses consignes. Puis, il prit l’initiative d’enclencher une série de va-et-vient avec sa tête, qui entrainèrent les mains gantées avec elle dans sa soudaine frénésie. Alors l’envie prit Claire d’imprimer totalement sa volonté sur cette bouche. Ses mains glissèrent sur les tempes de Romain et pilotèrent fermement le mouvement. Le gland s’enfonçait ainsi à sa guise, sans que rien ne semblât pouvoir le freiner. Sa sensation de domination se gonfla en elle incroyablement. Elle l’avait déjà vu pratiquer les gorges profondes, aussi elle commença à moins le ménager.
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Voilà, comme ça, c’est mieux. Tu ne trouves pas non ?
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Humuhum…
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C’est bien ce que je pensais… Laisse-toi faire… C’est bien comme ça, dis-moi, que les hommes fantasment de nous voir les sucer, n’est-ce pas ?
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Humuhum…
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Quoi ? Tu n’es pas d’accord ? Alors cramponne-toi à la chaise, je vais te l’enfoncer jusqu’aux couilles…
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Hohohohuom…
D’abord, elle retira entièrement la verge de sa bouche pour le laisser reprendre son souffle, puis à nouveau força la bouche à l’accueillir, en pressant lentement mais irrésistiblement son bassin contre la tête sans qu’aucune résistance n’entrave la progression. Il fit mine de vouloir y porter ses mains, mais elle le lui interdit d’un ordre sec. Elle commençait à apprécier de commander et de voir chaque ordre se traduire par l’obéissance la plus totale. Une légère résistance, ponctuée d’un drôle de grognement, lui indiqua que le fond de la gorge devait avoir été franchi.
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C’est bien. Très bien. Regarde comme mes couilles s’approchent de tes lèvres. Voilà. Parfait. Tu y es… Sors donc ta langue pour lécher mes bourses.
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Honhonhon
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Mais si ! Tu vas y arriver ! Tu m’as mis des images où les femmes y arrivaient, alors pourquoi pas un homme comme toi qui préfère sortir le vendredi soir avec des hommes plutôt qu’avec moi. Moi, je dis que c’est un signe. Tu préfères avoir autour de toi des bites plutôt qu’une belle paire de seins et une chatte à lécher…
Romain leva les mains pour repousser ce qui avait complètement envahi sa bouche, en même temps qu’il cherchait à reculer la nuque. Immédiatement, elle desserra son étreinte, comprenant qu’il avait besoin de respirer. Aussitôt, il aspira une longue bouffée d’air avec un certain soulagement. Sa salive avait largement coulé de sa bouche d’une manière assez disgracieuse. Il s’essuya avec sa manche. Elle le regarda récupérer, en étant déterminée à passer à l’étape suivante dès qu’il aurait repris son souffle. Il fit mine de retourner vers la bite noire, mais elle le lui interdit.
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Ça suffit ! Redresse-toi que je puisse maintenant te la mettre dans le cul…
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Heu… Tu n’oublierais pas le lubrifiant, fit Romain légèrement inquiet.
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Tu as raison… Ne bouge pas, je reviens tout de suite.
Elle lui demanda de lui retirer ses gants, puis elle recueillit du lubrifiant sur ses doigts, tout en en déposant sur l’orifice qu’elle s’apprêtait à pénétrer. Elle lui enfonça deux doigts sans problème, puis, en comprenant que l’anus de Romain était bien plus entrainé que le sien, un troisième et un quatrième. Il se laissait faire, tout au plus laissait-il s’échapper des gloussements et des grognements en fonction des gestes plus moins brusques qu’elle prodiguait.
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Alors, tu te sens prêt ?
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Normalement, ça doit le faire…
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Tu t’es entrainé à ce point ?
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Oui, rigola-t-il. J’avoue que j’appréhendais vraiment ce moment…
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Alors ne serre surtout plus les fesses, j’y vais !
De la main droite, elle se saisit de la large tige noire qui dépassait d’elle, laissant l’autre calée sur la hanche gauche de son partenaire, et se grandit pour être à la bonne hauteur de l’anus. Romain, lui, se tenait juste devant elle, penché en avant et en appui avec ses bras tendus contre le mur. Elle exerça une pression sur l’oumel en le guidant à l’aide de ses mains. Ses talons ne cessaient de claquer à chaque petits pas qu’elle faisait pour ajuster sa position. Romain finit par l’aider en guidant le gland pour qu’il soit parfaitement dans le bon axe et força lui-même l’introduction. L’extrémité noire disparut peu à peu, happée par les bords serrés de l’anus. Alors, elle commença à imprimer une première pression. Immédiatement l’oumel s’enfonça d’autant de centimètres. Se rappelant combien le début était délicat pour elle, elle se contenta de jouer tout doucement sur quelques centimètres pour favoriser l’acceptation de ce corps étranger et aider la dilatation.
Romain l’encouragea.
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Je crois que je suis fin prêt.
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Tu es sûr ? Parce que, moi, j’ai à me venger de toi d’hier !
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Je crois de toute façon que je ne peux plus reculer, non ?
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Oui, pas sûr qu’à ce stade, ce soit utile sauf à se faire enculer en toute beauté…
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Et encore plus par une femme aussi en beauté que toi !
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Me flatter ne te servira à rien !
Pour le lui prouver, elle imprima une nouvelle pression que Romain amplifia en se cambrant davantage en arrière. Il accueillit la pénétration avec un grand soupir. Il commençait à prendre confiance et remua lui aussi son joli cul qui avait perdu un peu des couleurs de tout à l’heure. A cette vue, Claire lui claqua à nouveau les fesses.
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Ouch’
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Hum… ça fait du bien… Celle-là, tu l’avais bien méritée…
Enfin, elle découvrait la pénétration active. Elle devenait une toute autre femme qui éprouvait l’irrésistible besoin de pénétrer un mec. Bien que très concentrée et légèrement contractée, au fil des indications qu’émettait le jeune homme visiblement comblé, elle commença à gagner ses repères dans cette étrange pratique masculine. Elle n’en revenait pas qu’elle, la gentille fille à son papa et à sa maman, l’épouse trop sage qui n’avait su combler son mari, fasse un truc si impensable il y a encore un mois. Alors qu’elle enclencha des mouvements de plus en plus amples, elle imagina la douce vengeance que cela aurait pu être sur cet homme qui l’avait humiliée au moment de la quitter. Un léger sentiment de colère monta en elle. Elle en fit immédiatement profiter Romain en y mettant plus de vigueur
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Tiens, prends ça !
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Oh la vache ! Je l’ai senti passer celui-là…
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Et celui-là !
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Oh oui… Vas-y ! J’aime quand tes couilles bien dures me heurtent le cul !
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Comme ça ?
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Oui, encore…
Elle fut surprise d’être excitée par la formulation de Romain. Pourtant, l’oumel, pour l’instant, ne lui communiquait que des choses confuses qui la rendaient encore plus perplexe sur ce qu’elle faisait. Elle se rendit compte qu’elle avait totalement oublié d’appliquer l’huile de sycomore dans la passion de l’instant présent. Son bassin oscillait maintenant d’avant en arrière comme un vrai mec. Le cul se montrait de plus en plus accueillant et elle ne tarda pas à lui assener un grand coup en avant pour lui planter effectivement sa bite jusqu’aux couilles.
Une nouvelle fois, elle imagina son plaisir à défoncer le cul de son ex- de la sorte pour se venger, mais en n’y mettant que de la fureur et en le dominant bien plus sévèrement qu’elle ne venait de le faire. Toujours en s’employant à sodomiser Romain avec soin, les images de dominatrices qui l’avaient effrayée la faisaient presque sourire car, face à son ex-, elle aurait su s’amuser avec tous ces tourments qu’on y mettait en scène.
Elle n’avait pas encore mis en œuvre les techniques que sa psy lui avait si joliment montrées, elle préférait procéder un peu empiriquement, d’autant que son partenaire ne semblait pas se plaindre. Cependant, l’un et l’autre semblaient fatigués d’être ainsi debout et elle lui ordonna de se mettre à genoux sur le lit.
Une fois dans la chambre, sans trop savoir pourquoi, elle eut du mal à se sentir aussi dominatrice. Elle était plutôt une amante qui faisait vivre à son amant une nouvelle expérience. Elle n’avait ni envie de lui faire mal, ni de le ridiculiser. Juste avant de le repénétrer, elle l’embrassa longuement, en le branlant soigneusement. La queue s'était étrangement ramollie, comme si le plaisir anal avait émoussé une partie de son excitation.
Romain la regarda alors un long moment, sans oser dire un mot. Elle y lisait ce qu’elle aurait toujours voulu voir dans les yeux d’un homme, un mélange de bonheur intense, de tendre fascination et de désir de se donner tout entier à elle, avec une telle intensité qu’elle se sentit à cet instant la chose la plus importante au monde. Il semblait vouloir dire quelque chose sans y parvenir.
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Tu es très belle. Cette tenue te va à ravir !
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Merci. Mais je crois que je vais ôter la veste…
Elle se trouva ainsi avec les seins nus et juste la taille recouverte du corset en similicuir. A nouveau, il la regardait, encore plus fasciner.
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Je crois que je t’aime !
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Et si je te défonce le cul maintenant, tu diras toujours ça ?
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Peut-être davantage, fit Romain en se remettant en position avec un large sourire.
Cet aveu d’amour l’avait touchée bien plus qu’elle ne l’avait laissé paraître, même si elle aurait préféré d’autres circonstances. De son côté, elle fut ravie de sa pirouette verbale, car elle avait trop rêvé de ce moment pour lui répondre dans ce contexte si particulier. Alors qu’elle enfourna à nouveau sa grosse bite dans le cul de Romain, elle ne cessa pour autant de lui répondre dans sa tête qu’elle l’aimait elle aussi. Et à chaque mouvement de va-et-vient, elle voulait le lui montrer. Peut-être était-ce complètement ridicule, mais sa démarche était sincère. Elle se moquait désormais de dominer ou pas, elle voulait juste lui faire vivre son fantasme, lui montrer combien elle était prête à tout pour lui, même à faire cette chose encore si inconcevable il y a peu encore.
Alors elle repensa aux différents mouvements que Floriane lui avait montrés et les tenta en lui tour à tour. Elle choisit d’abord celui où elle ondulait le bassin en finissant par la petite impulsion verticale. Immédiatement, Romain réagit d’une manière inespérée et ajusta sa position pour profiter pleinement de ce qu’elle lui donnait.
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Hum, j’aime quand tu fais ça…
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Fait quoi ?
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ÇA ! Quand tu me bourres mon périnée avec tes grosses couilles d’homme toutes dures.
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Ah ?!? Tu veux dire « ÇA » ! ALORS… PRENDS… ÇA !!!
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Oui… J’aime… Bourre-moi bien !
Elle repensa à Floriane et combien elle avait insisté sur l’impulsion verticale finale. Alors, elle s’y donna à cœur joie en insistant puissamment dessus. Et plus elle appuyait fort comme il le lui avait réclamé, et plus elle l’entendait jubiler. Sans doute l’oumel commençait à agir en lui. D’ailleurs, elle-aussi lâchait malgré elle de petits cris très sensuels qui se mariaient aux grognements de son amant. A chaque impulsion finale, elle devinait en elle une douce et très excitante vibration de l’oumel sur son être.
Alors qu’elle se sentait de plus en plus en symbiose avec lui et les sensations qu’elle lui imprimait, la répétition du mouvement lui fit étrangement tourner la tête. Ses seins lui parurent plus lourds et plus sensibles. A tel point qu’elle lâcha la croupe de Romain pour s’en saisir à pleines mains, comme si l’oumel réclamait d’elle qu’elle soit encore plus femme. Sans s’en rendre compte, elle accéléra la cadence, à en perdre un peu la tête. Elle ne savait plus ce qu’elle faisait, l’oumel la guidait, lui suggérait chacun de ses gestes et lui glissait à l’oreille des phrases qui amplifiaient son excitation quand elle les prononçait à son tour à voix haute. Et son amant ne cessait de l’encourager.
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Oh oui… Comme tu y vas fort ! C’est trop bon ! Encore ! Bourre-moi le cul comme ça…
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Oh oui, mon amour… Moi aussi, j’aime t’enculer… Prends ma bite ! Hein qu’elle est bien grosse et bien dure comme t’aime ?
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Hum… En tout cas, bien plus dure et bien plus grosse que la mienne…
Le corps de Claire devenait de plus en plus électrique, elle se sentait de plus en plus femme et, en tant que telle, elle ressentait le besoin d’être pénétrée à son tour et sentait l’envie de sentir cet homme qu’elle sodomisait se réveiller à son tour et la dominer. Dorénavant, elle voulait qu’il se révolte et se venge, qu’il lui fasse subir la même chose. Alors elle s’allongea de tout son long sur lui, toujours en le pénétrant et s’approcha de son oreille.
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Tu sais ce que j’ai envie maintenant ?
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Non, dis-moi, j’obéirai à tes ordres…
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Eh bien que tu me prennes à ton tour et que tu me montres que tu es un homme, que tu m’encules sauvagement, comme je l’ai fait, pour te venger !
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A tes ordres, Maîtresse ! Mais avant, tu vas me pomper pour que ma bite soit bien dure.
Instantanément, elle se retira de lui et se pencha sur son entrejambe que la sodomie avait rendu fort peu fière. D’une main, elle se saisit de ses bourses pour l’attirer à elle, de l’autre, elle tenait son bâton viril bien fermement, comme si elle voulait lui montrer qu’elle commandait toujours. La peau qui recouvrait les deux zones saisies glissait sur une chaire plus ferme. Elle actionna sa main pour le branler, toujours en le serrant très fort. Plus elle le serrait, et plus le sang convergeait pour contrarier sa saisie et durcir ce qu’elle s’apprêtait à sucer. Le gland était dorénavant gonflé à en exploser. Elle entoura ses lèvres dessus et savoura la chaleur qui s’en dégageait. Une main se dirigea vers la raie de ses fesses et commença à fouiller avec ses doigts son petit orifice déjà très excité.
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On dirait que tu es particulièrement accueillante. Tout ça t’aurait-il excitée ?
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Hum…hum, se contenta-t-elle de répondre.
Romain était tellement penché sur elle pour la préparer à la pénétration, qu’elle devait incliner le pénis plus à l’horizontal pour le sucer. Il lui sembla qu’elle avait progressé en matière de fellation profonde. Elle l’enfournait maintenant quasiment à moitié et Romain sembla apprécier la subtile différence quand elle s’employait à aller et venir dessus en jouant avec sa tête. En tout cas, elle fut toute excitée de le sentir à ce point dur dans sa bouche.
A chaque fois qu’elle gémissait d’une voix étouffée aux gestes de pénétration anale qu’il effectuait avec ses doigts, avec toujours le sexe bien raide bien et calé dans sa gorge, elle le sentait se redresser d’excitation et s’amusait à amplifier le plaisir qu’elle ressentait. Ce jeu l’excitait et son anus semblait tout à fait ouvert pour la suite. Elle soupçonna Romain de faire durer le plaisir uniquement pour profiter plus longtemps de sa fellation, ce qui la rendit très fière. Cependant, elle voulut à son tour se donner à lui et sentir sa puissance en elle la faire chavirer. Elle interrompit ses caresses en levant la tête.
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Prends-moi maintenant, j’en ai trop envie.
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Bien, Maîtresse.
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Non, plus maîtresse, c’est toi mon Maître !
Elle se retourna et lui offrit sa croupe bien en l’air en baissant très bas la tête. Elle se contracta soudain, sous la brûlure d’une claque que venait de lui infliger Romain.
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Alors, comme ça, je n’ai pas le droit d’aller à un match de foot avec mes potes ! Tu vas voir !
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Si, Maître ! Tu as le droit ! Et tu as le droit de faire ce que tu veux de mon corps !
Il se saisit du flacon de lubrifiant et lui demanda d’en enduire son sexe et de se caresser l’anus avec le résidu qu’elle avait sur les doigts. Elle obéit sans un mot, puis se repositionna pour faire offrande de son cul. A nouveau, elle ressentit deux claques sur sa croupe tendue. Elle se mordit les lèvres pour ne pas gémir. La peau devint en feu.
Puis, deux mains s’emparèrent de ses fesses pour les écarter tandis qu’elle devinait le gland presser son orifice et débuter son inexorable progression. Elle se contracta un instant, le temps que l’ouverture de son trou s’assouplisse.
Romain marqua un temps d’arrêt, puis sortit et entra à peine en elle plusieurs fois d’affilé pour favoriser la dilatation. Quand elle se sentit prête, elle poussa à son tour pour l’accueillir davantage. La phase douloureuse avait été particulièrement courte et bien plus supportable que les autres fois. Là aussi, elle se sentit très fière de ses progrès. Bien que très tendre, son Maître ne la ménagea pas longtemps. Visiblement, il avait été particulièrement excité par son petit jeu de dominatrice.
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Maintenant, je veux que tu te caresses pendant que je t’encule et que tu me fasses entendre combien tu aimes ça !
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Oh mon maître est trop gentil ! Trop… hum… gentil… Oui… Bien profond… Hum comme ça… Parce que j’ai…hum, oui… été très vilaine… avec… luhuhouihiiiiiii !
Elle ne s’était pas fait prier et elle était si excitée qu’elle venait déjà d’obtenir son premier orgasme qui coulait sur sa main. Aux gestes qui s’imprimaient en elle, elle sut qu’il lui faisait le troisième mouvement de Floriane. C’était fort, mais sans être aussi puissant que les coups de boutoir qu’elle prendrait, elle le savait, dans pas longtemps, lorsqu’il aurait décidé d’en finir. Elle appréciait cette sensation de douceur et d’intensité qui se propageait. Régulièrement, l’oumel la gênait dans ses caresses intimes. Elle eut alors une idée pour exciter davantage Romain.
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Dîtes, Maître. Moi aussi, j’ai ma bite qui me démange. M’autorisez-vous à me branler en même temps ?
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Tu ne ferais pas l’insolente ?
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Oui, Maître, je ne suis qu’une insolente… La preuve, je n’ai pas attendu votre autorisation. Hum… Elle est bien dure, vous savez… Et si grosse…
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Finalement, je veux bien, mais si tu continues à te caresser ton sexe.
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Lequel ? Parce que, vous savez, moi, j’en ai deux, Maître…
Sa voix avait des accents tout à fait lascifs et insolents qui firent rire Romain. Il tacha de reprendre son sérieux.
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Ne sois pas plus bête que tu n’es. Caresse-toi les deux.
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Hum… Comme ça ? Trop bon… Avec votre bite toute dure et si grosse dans mon cul, c’est… Hum… Si excitant… Si… Oui… Oui… Oh Maître, je jouiiiiiiis !
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Attends… PRENDS ÇA QUE JE TE REJOIGNE !
A son tour, Romain s’activa de plus en plus fort. Avec ses deux mains cramponnées à l’oumel et fouillant son vrai sexe, elle peinait à résister à ses assauts derrière elle sans s’affaisser. Il la saisit alors puissamment aux hanches pour la maintenir quasi collée à lui et asséna des mouvements si puissants qu’on entendait le claquement des deux corps en train de rebondir sur l’autre. Il grogna également plus régulièrement en soufflant. Et toujours, il recommençait. Et toujours, elle résistait du mieux qu’elle pouvait au choc qui la percutait, tout en se caressant. Et toujours des vagues de plaisirs communiquaient entre elles, dans son corps, d’une manière totalement inédite, comme s’il s’agissait d’un même et unique plaisir.
A dire vrai, la sodomie prenait même une drôle de tournure. Elle commençait à perdre littéralement le contrôle de son corps et de sa tête, elle se mettait désormais à geindre sans cesse, incapable de comprendre ce qui lui arrivait. Même l’oumel réagissait de plus en plus fort à ses branles. Tout au plus, quelque chose en elle lui rappela sa première expérience avec lui, mais en infiniment plus fort. Il était comme devenu un second sexe qui réclamait sa dose de caresses. Une forme de frustration l’envahissait à ne pas savoir comment libérer ce qui la démangeait juste au-dessus de son pubis et qui sortait de son corps.
Ses deux mains continuaient sans cesse de branler ses deux sexes pendant qu’un troisième dans son cul venait amplifier chacune de ses sensations, libérant ainsi complètement son esprit pour vivre toute l’intensité du moment. Elle se sentit alors complètement connectée au plaisir de Romain. A cet instant précis, elle sut que sa propre délivrance qu’elle cherchait si fort à atteindre ne dépendait que de lui.
Les grognements qu’elle entendait derrière devinrent d’ailleurs de plus en plus explicites. Il ne cessait de répéter encore et encore des « oh oui ! » qu’elle accompagnait elle-même des mêmes mots, comme si, grâce à l’oumel, le plaisir de l’un était à l’unisson de l’autre. Puis, tous deux restèrent comme en suspension, pris par de violents spasmes qui secouèrent tout leur corps. Tous deux jouirent en même temps, dans une merveilleuse harmonie, terrassés par un violent orgasme. Chaque soubresaut de leurs corps stimulait les derniers spasmes de l’autre.
Ils restèrent ainsi de longues et immobiles secondes à savourer chaque infime caresse qui les parcourait, dans une immobilité progressive et un épuisement total. Jamais Claire n’avait vécu quelque chose d’aussi intense. Elle restait haletante, sachant à peine où elle était et ce qui venait de se passer en elle. Alors, Romain s’affala d’un coup sur elle qui en fut plaquée sur le lit, le pénis bien raide et dur toujours imbriquée entre ses fesses.
Il déposa un baiser dans son cou tendrement. Puis, très doucement, il se retira d’elle pour l’embrasser à pleine bouche en la serrant très fort dans ses bras. Elle se sentait si perdue qu’elle en eut tête qui tournait. Pourtant, elle se sentait vivante comme jamais, avec une énergie renouvelée. Elle s’approcha de lui et lui mordilla l’oreille affectueusement.
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Tu sais quoi ?
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Non.
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J’ai faim ! J’ai envie de dévorer un beau steak bien saignant.
Après avoir laissé quelques minutes à Romain pour récupérer, ils se lavèrent rapidement et Claire réenfila sa robe à fleur bleue, avec un cardigan blanc. Elle ressemblait à nouveau à ce petit ange immaculé que Romain aurait autant eu envie de protéger que de croquer.
Après une telle expérience, le monde autour de Claire semblait avoir totalement changé. Arrivée au restaurant, elle s’imaginait que chacun des hommes qu’elle croisait aurait lu en elle son secret et s’imaginait de ce fait condamnée par la terre entière. Elle avait vraiment encore du mal à accepter tout ce qu’elle venait de dire et de faire à cet homme qui lui tenait tendrement la main et qui la regardait avec des yeux subjugués.
A plusieurs reprises, Romain voulut revenir sur le jeu qui s’était déroulé entre eux, mais elle s’employa à esquiver les allusions. Elle éprouva le besoin d’aller aux toilettes. Devant la glace qui y était installée, elle se rafraîchit les joues et se regarda longuement. Le visage qui s’y trouvait était bien le sien. Elle n’avait pas changé. Au contraire, elle se trouva plus belle, plus libre, et ses yeux se mirent joliment à pétiller en repensant à ce qu’elle avait osé faire. Y avait-il une autre femme comme elle dans ce restaurant ? Elle se plut à penser que non. Elle seule était capable d’enculer son mec comme elle venait de le faire.
Un délicieux sentiment de supériorité sur toutes ses rivales potentielles l’envahit. Il n’y eut alors plus de honte. Dans la glace, il y avait juste une femme qui avait fait découvrir à un homme quelque chose d’unique et qui se découvrait à son tour différente. Et elle aima cette femme qu’elle devinait grandir en elle, car elle savait qu’elle n’en était qu’aux débuts. Un instant, elle imagina même tout ce qu’elle avait à apprendre d’elle.
En reprenant sa place, elle frôla la joue de Romain de sa main, avec un visage illuminé par un joli sourire. Elle n’était plus cette femme angoissée qui culpabilisait de ce qu’on aurait pu penser d’elle maintenant qu’elle s’adonnait à la sodomie active et passive, mais une autre libérée justement de toutes ces pensées inutiles qui entravaient depuis si longtemps la découverte de son plaisir. Une fois assise, elle se saisit de la main opposée de Romain en le regardant droit dans les yeux, puis leva le verre de vin qui avait été servi pendant son absence et trinqua.
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A nous et à ce qui nous attend encore !
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A nous et à notre divin week-end !
Au fil du repas, ils se sentirent comme deux complices dans le crime qui se sentaient soudain au-dessus des lois. Ils évoquèrent à mots couverts ce qu’ils venaient de partager. La question qui restait cependant en suspens entre eux tournait sur ce qu’ils feraient en rentrant et le lendemain, et notamment s’ils allaient recommencer. Claire avait envie de faire simplement l’amour, de vivre un instant qui ne soit pas aussi connoté pour retrouver ses repères. Elle devinait que, de son côté, Romain était chaud bouillant pour recommencer. Il lui faudrait être forte si elle ne voulait pas qu’il réduise leur relation à cette étrange pratique qui pourtant lui avait révélé des choses en elle qu’elle s’était toujours refusées d’accepter. L’une d’entre elles à cet instant était qu’elle avait tout simplement une énorme envie de rebaiser avec lui.
Tags : pegging amoureux, jeux de D/s, jeu de la séductrice, récit érotique
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Commentaires
2CorolanusJeudi 1er Décembre 2022 à 15:35Superbe récit et il m'a excité durant sa lecture. J'ai hâte de voir le jour où ma Licorne se lancera de cette façon. Il m'est arrivé de fantasmer sur sa volonté de prendre les choses en main et de m'imposer sa volonté mais ce n'est pas dans sa nature, pas encore mais je suis patient. Nous en discutons à l'occasion mais elle me répond toujours de ne pas compter là dessus. Je lui quelques fois suggéré déçue faire à l'occasion une surprise comme m'attendre affublé de son harnais strapon lors de mon retour du travail mais l'improvisation n'est pas sa tasse de thé. Ses nombreuses années comme institutrice sont pourtant garantes d'une expérience de gestion de mérites et conséquences. Ce rôle qu'elle connaît bien serait aisé pour elle mais un bloquage semble lui interdire d'utiliser cette forme de domination légère. Je lui ai proposé de faire l'achat de vêtements appropriés à ce jeux, de perruques, accessoires et mobilier mais cela ne semble pas créer de déclic. Je demeure patient et suis reconnaissant de ce que j'ai actuellement même si je voudrais plus. Présentement je demeure toujours le dominé dominant. La Licorne me donne tout ce que je demande sans rechigner mais je voudrais qu'à l'occasion qu'elle prenne totalement le contrôle. Je demeure optimiste que ce moment finira par se présenter. J'aimerais vivre l'expérience d'une totale perte de contrôle sans possibilité d'en échapper. Passer un très bon mauvais quart d'heure à me faire enculer par une femme déterminée et déchaînée. Je vais faire lire cette histoire à ma Licorne qui sait !-
Dimanche 11 Décembre 2022 à 18:56
En la matière, je crois que c'est à elle de fixer les règles en fonction de ce qui l'attire et la motive. j'ai l'impression qu'elle a fait des pas de géants vers toi. Pour ce qui est du rôle de la maîtresse, même si elle a cette expérience, peut-être que celui que tu envisages est très différent de ce qu'elle pratique? En effet, en jeu érotique, on stéréotype un peu (beaucoup) le rôle sur des clichés d'après guerre. Je pense qu'elle est bien plus à l'écoute des enfants que ce que tu aimerais qu'elle fasse en soirée intime avec toi.
Par contre, si elle ne répond pas favorablement à tes suggestions, c'est certainement que cela ne lui parle pas ou que ça inscrit le jeu dans une direction avec laquelle elle ne se sent pas à l'aise. Mais si tu veux jouer, plus tu t'infantilisera devant elle, plus indirectement tu la poussera à réagir en parents. L'ennemi du jeu, c'est l'adulte, car il fonctionne rationnellement et avec hauteur. Peut-être est-elle trop dans ce mode adulte pour basculer dans le jeu?
Une chose est sûre, c'est que jouer comme de grands enfants peut être très saint pour un couple. Cela permet de fuire le monde justement des adultes.
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3Aurel&juMercredi 11 Janvier 2023 à 14:07
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Mon mari m'a proposé de lire ce récit pendant qu'il regardait le foot... Je découvre votre blog et je dois dire que vos images sont très belles et troublantes... Et ce, de manière générale, pas que sur cet article. J'aimerai bien avoir un mari aussi beau que ceux que vous proposez (même si je suis moi aussi moins belle que ces demoiselles très sexy).
Cela fait plusieurs fois que mon marie me parle de pegging et me dit que ce n'est pas forcément hard ou SM... Votre récit est très habile, car même s'il est très osé, je le trouve très troublant... Et j'avoue qu'il m'a assez excitée et fait réviser mon regard sur le sujet. Il y a une belle complicité qui est mise en scène. Je ne sais pas si je pourrais le fesser comme Claire, mais cela donne envie d'essayer le gode ceinture... qui sait pour l'embeter devant un match de l'équipe de France...
Je suppose que je trouverai des conseils sur le sujet dans l'un de vos articles?
Bonjour Lorelei,
Sois la bienvenue ici. Je suis content que tu aies été touchée par le choix de mes images et de mes mots...