-
L’EROTISME DU GODEMICHÉ SUR UN CORPS DE FEMME (2) Le fantasme des Futanaris
Songe parle :
Je m’aperçois que ce fantasme autour de corps des femmes avec un soi-disant pénis est plus répandu qu’il ne parait. Pour tout vous dire, il trouve sa manifestation au travers des « shemale », ces corps de femmes dotées d’un vrai pénis, sans qu’on sache si c’est un homme qui s’est façonné ce corps ou s’il s’agit d’une femme qui aurait cette anomalie génétique.
J’avoue ne pas forcément être excité par de telles images (même si celles que j’ai choisies me place face à à des zones d’ombre parce que elles dégagent un certain érotisme sur moi notamment celle de dessous).
Par contre, il existe une autre catégorie d’images, cette fois-ci extraite des mangas japonais, que l’on nomme Futanaris. Ici, il s’agit de femmes, souvent dotées de formes féminines très prononcées, en tout point digne de pin-up, sauf qu’elles ont entre les jambes un énorme et très disproportionné pénis. Certaines disposent d’ailleurs des deux sexes.
Genre comme ça:
Les histoires qui les mettent en scène évoquent souvent une transformation soudaine vécue comme une malédiction et qui confrontent les femmes à toutes sortes de fantasmes autour d’une sexualité qui mélange de ce fait hétéro et homosexualité puisqu’elles allient des aspects des deux sexes.
Cette dimension me parait fascinante. Certes, ce regard est certainement très masculin, puisque la dimension de leurs seins, leurs courbes, leurs fesses sont dessinés pour nous exciter. Et puis, il y a un peu l’idée que le pénis, même s’il peut apparaître comme une malédiction, leur apporte un plus, une sexualité et un désir qui va les plonger dans la mécanique du corps masculin.
Ainsi, il s’agit femmes qui vont peu à peu agir comme des hommes et vivre leur trouble , à travers leur érection, leur puissante envie de soudain libérer l’éjaculation etc. Ces images placent l’homme face à lui-même et ses pulsions étranges en la matière.
Il y a également l’idée que les futanaris auraient ainsi accès au meilleur des deux sexes et pourraient ainsi développer une libido plus complète autour d’une forme de bisexualité. Elles-mêmes pouvant ainsi séduire autant l’homme avec sa plastique que la femme avec l’énorme protubérance de son membre.
A partir de là, il est facile de mettre en scène diverses fantasmes autour
- du lesbianisme: C’est sans doute un regard très macho parce que cela nie, en quelque sorte, le plaisir du sexe féminin pour donner la primeur au phallus. Mais nous sommes dans le monde du fantasmes.
Avec derrière l’idée qu’ainsi dotées d’un vrai pénis, la femme n’aurait tout simplement plus besoin de l’homme, ni pour son plaisir, ni pour procréer, comme dans une société Amazone. Ici, la femme exécute en quelque sorte tout ce que l’homme aimerait faire avec une femme, sauf qu’il se projette en tant que femme pour les lui faire vivre.
- du fantasmes ultime du gros pénis Les futanaris sont l’occasion de mettre en scène notre double fantasme autour des grosses bites. D’abord, il y a l’idée qu’on aimerait bander comme un taureau et puis aussi que les femmes fantasment à leur tour sur la taille du pénis. Quelque part, on aime bien s’imaginer que la femme soit irrésistiblement attirée. Et puis, avoir un énorme pénis en érection permettrait d’exécuter l’ultime fantasme( cf ci-dessous (oui… avouez, on a tous fantasmer de le faire!))
- D’une éjaculation hors-norme (sans doute décuplée par les dimensions du pénis et qu’on devine de ce fait extraordinaire)
- de la féminisation de l’homme soudain placé face à une femme/homme qui l’obligerait à devenir un homme-femme.Même si cela ne touche pas tous les hommes, il y a souvent autour du pegging l’idée pour l’homme de se féminiser et que la femme lui fasse vivre à son tour ce qu’elle vit face au pénis de l’homme. Mais comme l’homme n’est pas forcément à l’aise avec ses penchants gay, les projections autour des futanaris (ou le pegging plus largement) permettent de le détourner pour le vivre avec une femme.
- de relations hétero ambiguës
Les japonais donnent souvent des traits un peu enfantin à ces créatures ce qui en ôte le côté hautement pornographique et y associent souvent une forme d’humour.
Mais au-delà de tout ça, ce qui me fascine quelque peu, c’est que ces images nous plongent face au désir que la femme puisse elle-même avoir accès à notre plaisir. Ainsi dotée d’un vrai pénis, elle pourrait vivre le pegging en éprouvant le même plaisir intense que l’homme éprouve lorsqu’il la pénètre. En soi, cela retirerait d’un coup la limite que le pegging impose au couple, puisque elle peut difficilement éprouver du plaisir en même temps..C’est à mon sens l’un des grands enjeux de ce type de fantasmes.
Je tacherai de vous en proposer dans les prochaines blagues du jour. Parfois, je les retouche pour que la blague puisse tourner autour du pegging et non autour de cette sexualité étrange.
IVRESSE PARLE :
Autant l’avouer tout de suite, je suis plus sensible à l’humour que mon homme trouve à l’aide des dessins que des images elles-mêmes. Parfois, je me demande effectivement comment je vivrais avec une vraie bite entre les jambes, ce que ça ferait de sentir une partie de son corps s’enfoncer dans celui de l’autre et de vivre cette éjaculation. Mais ça ne me travaille pas plus que ça, parce que mon sexe et mon corps de femme me suffisent amplement. Mais j’avoue, quand j’étais petite fille, cela m’intriguait beaucoup. Je crois que j’ai un peu jalousé les garçons à un moment donné. Aujourd’hui… non, parce que je sais que je peux en avoir une quand je veux! Et mon homme n’a qu’à bien se tenir!!!
Mais je vois où Songe veut en venir. Et je comprends qu’un homme comme lui puisse associer ses représentations quand je porte à mon tour une « bite ». Surtout que, dans ces cas-là, j’en ai une nettement plus grosse que lui. Donc, oui, je ressemble un peu à ces futanaris. Mais il y a ici quelque chose qui me dérange. Je dirais que c’est un univers qui se veut tourner autour de la femme, alors qu’il est très masculin dans sa mise en scène.
D’abord, il y a souvent des seins que je trouve pour ma part trop gros. Et puis, le pénis également. J’ai beau fantasmé sur les gros pénis, c’est au-delà de mon imaginaire. A dire vrai, je trouve ça presque obscène. Je ne peux m’empêcher d’imaginer le cauchemar que ce serait si je devais être pénétrée par un tel engin! Berk!
Pour tout vous dire, je trouve ce regard un peu macho. En effet, pourquoi n’y aurait-il des futanaris « hommes », avec un corps d’hommes et un sexe de femmes ? Mais j’ai la réponse : parce que ça ferait nettement moins bander les hommes… Et que ça n’exciterait pas outre mesure les femmes. Parce que moi, je veux que mon homme ait une vraie bite et qu’il soit un vrai homme ! Même si j’aime bien qu’il me confie son cul parfois…
En fait, le plus intéressant là-dedans, c’est de pouvoir effectivement découvrir ce qui se cache dans la tête des hommes. Ce n’est peut-être pas flatteur pour les femmes (mais en matière de fantasmes, les hommes ne s’encombrent pas autant que nous de demi-mesures), par contre, il y a effectivement des zones un peu troubles qui sont un peu effrayantes et fascinantes. Un homme qui admets ce genre de fantasmes est, quelque part, prêt à s’interroger sur sa féminité. En fait, c’est ça: il veut vivre avec son corps le plaisir qu’il imagine d’être une femme. Mais pas au point d’abandonner son sexe masculin…
Mais moi, en tant que femme, suis-je prête à aller si loin dans mes fantasmes? Pas sûr. Le pegging me permet d’y aller pas à pas. Et Songe m’aide à découvrir le monde de la masculinité qu’il renferme. Et peu à peu, je découvre en moi des choses que je n’imaginais pas y trouver. Donc oui, je peux dire que, moi aussi, j’aime avoir une grosse bite (Note de Songe: et c’est pas moi qui m’en plains).
La prochaine fois, on parlera d’un érotisme plus tourné vers ces dames, puisqu’on parlera des culs de ces messieurs et ce qu’ils inspirent à Yvresse.
Tags : futanaris, shemale, réflexion érotique, gode-ceinture, bisexualité
-
Commentaires
Je crois que c'est un peu plus que ça. Ce qui fascine l'homme, c'est l'accès au plaisir masculin à la femme. Il y a un regard très machiste car il suppose un peu la prédominance de ce plaisir sur celui de la femme. En tout cas la représentation qui en est faite le suggère fortement. Le pénis (effectivement disproportionné) devient quelque chose d’irrésistible pour elles. Cela permet ainsi à l'home de "voir" ce plaisir et de s'y projeter parce qu'il le connait, alors que le plaisir féminin est visuellement beaucoup moins manigeste si ce n'est sur le visage.
Je vois également très bien le genre de films que tu évoques. C'est ceux où les femmes finisssent littéralement recouverte de sperme à force de (fausses) éjaculations?
Songe
C'est vrai que c'est assez troublant, surtout au début (après ça fait limite gore ). Mais je me dis qu'il faut être un homme pour a^^récier. Je vois pas comment une femme peut s'identifier à de telles scènes. Si elle a de l'humour, elle peut en rire (et sans doute plus sur ce que cela révèle des fantasmes des hommes), mais cela risque plus de les répugner...
Faudrait voir un psy pour qu'il nous explique. "alors comme ça, votre truc , c'est des femmes avec bites plus grosses que celles des chevaux? Voui, voui... Je vois... Parlez-moi de votre mère..."
Ajouter un commentaire
Le futunaria c'est tout simplement le gode ceinture qui prend vie. L'objet qui s'anime. D'ailleurs on trouve aussi des vidéos, donc des films, pas de l'anim et qui montrent des femmes, actrices affublées de prothèses péniennes très bien faites, qui ressemblent à des bites de taille énorme et qui lachent souvent des ejac plus que copieuses. Ces films ne font que répliquer les hentai et essayent d'apporter encore plus de réalisme à quelques chose qui ne pouvait être montré qu'à travers de l'animation ou du 3D.