-
Conseils pour bien vivre le pegging en couple : les pièges de son potentiel anti-érotisme
On va mettre en parenthèse le dernier portrait des Dominatrices pour parler pegging, notamment à ceux qui débutent ou qui n'arrivent pas à aborder ou obtenir l'adhésion de leur compagne pour vivre cette aventure.
En matière de pegging, la personne qui le désire projette nombre de fantasmes à vivre et à faire vivre à son ou sa partenaire. Or, il arrive que, sans s’en rendre compte, elle lui demande de vivre une situation profondément anti-érotique, qui soit va le ou la bloquer soit lui faire vivre une situation désagréable (ou anticiper comme telle).
De manière générale, pour bien vivre une situation érotique, la personne ne doit pas être confrontée à des peurs ou un contexte désagréable. L’idée de ce développement sera de réduire la distance entre les imaginaires de l’homme et de la femme et de minimiser les obstacles qui les séparent. C’est seulement à ces conditions que le couple pourra vivre une situation pleine de complicité amoureuse à travers l’expérience du pegging.
Même si ce sont généralement les femmes qui ont le plus de mal à se projeter dans le pegging, il arrive que ce soient les hommes qui bloquent face à l’initiative d’une partenaire. Aussi nous traiterons de manière séparée les deux approches, en donnant la priorité aux femmes.
Nous tenons à rappeler que notre guide aborde cette question, mais nous avons souhaité structurer davantage notre réponse parce qu’il apparaît que cet enjeu est central pour beaucoup de couple. Cependant, nous ne reprendrons pas les développements qui y figurent et nous invitons à vous le procurer pour avoir une approche plus complète. Nous pensons que ce billet sera néanmoins complémentaire et qu’il vous donnera une bonne vision de notre démarche dans le livre.
Notre priorité à travers notre discours sur le pegging est de permettre au couple de se redécouvrir et de développer sa complicité amoureuse, et non de le précipiter dans une impasse ! J Rassurez-vous, nous avons des arguments pour cela et la plupart sont à découvrir dans le guide… mais nous allons essayer de ne pas vous laisser tomber, si vous craignez que nous ne soyons pas à la hauteur ou que votre désir de partager le pegging avec votre partenaire ne vaut pas la dizaine d’euros de cet investissement (franchement c’est un bon placement pour augmenter les chance de se faire enculer par sa petite femme ou de défoncer le derrière de son homme pendant qu’il vous dira merci J )…
En attendant, bonne lecture (et si cette article vous parle, pensez à nous laisser un petit message) !
1ère partie : Les pièges anti-érotiques que peuvent vivre les femmes
On dira qu’en matière de pegging, ce sont les femmes qui ont le plus de difficultés à accepter cette idée. Et elles ont raison ! Pourquoi ? Parce que ce sont elles qui ont le plus à perdre et le moins à gagner. Et aussi, parce que le pegging va les placer au cœur de tout !
1- Le tabou de la sodomie
On ne va pas le redévelopper, car c’est largement traité dans le guide, mais la sodomie reste une pratique sexuelle qui peut très facilement entrer dans les tabous d’une personne. Et elle a tout à fait ce droit et l’homme doit le respecter. L’une des questions indirectes que l’on est en droit de se poser si on aborde le pegging est la suivante : une femme qui refuse la sodomie pour elle-même peut-elle s’adonner au pegging avec son partenaire ? La réponse est : bien sûr ! Là aussi, nous développons pourquoi dans le guide.
Cependant, elle pourra craindre en acceptant de la pratiquer sur son homme que ce dernier la lui exige à son tour sur elle. Bref, si votre couple est dans cette situation, l’homme gagnera à prendre les devants et à bien clarifier sa position (et si possible de bien scinder les deux problématiques). Le plaisir qu’il trouve dans le pegging sera complètement indépendant de celui de le faire vivre éventuellement à sa partenaire. Aussi, toutes ces peurs autour de la sodomie sont autant d’éléments qui peuvent empêcher la femme d’envisager tout ce qu’elle a à y gagner ainsi que son couple.
2- Le tabou de l’homosexualité masculine refoulée
L’un des principaux griefs des femmes quand on aborde le sujet du pegging est qu’il s’agirait d’une façon détournée pour l’homme de vivre son homosexualité. Nous ne reviendrons pas sur l’argumentation qui prouve combien c’est faux (mais pas totalement si l’homme devait être honnête avec lui-même), car c’est déjà longuement développé dans le guide.
Vous comprendrez juste qu’il est très maladroit de demander à une femme qui partage cette opinion de favoriser la découverte de l’homosexualité de son partenaire, tout simplement parce qu’elle n’a pas envie de le voir dans les bras d’un autre homme ! Là aussi, notre guide est là pour vous aider à dépasser ce risque.
3- Le piège pourtant évident de la propreté (mais que l’homme peut sous-estimer)
Au-delà-même du fait que certaines peuvent femme puisse vivre la sodomie comme une chose taboue et contre nature, y compris pour elle, cette pratique peut être associée aux matières fécales. L’homme peut ne pas avoir ces mêmes blocages, et encore plus s’il demande à la vivre passivement, et encore plus mais il doit accepter qu’il s’agit d’un vrai problème. Le fait est qu’un anus pas très propre pue ! Et que l’extérieur peut l‘être, mais pas ce qu’il y a à l’intérieur… Là aussi, nous développons la question dans le livre.
Retenez que ce n’est pas l’homme qui va être confronté aux mauvaises odeurs mais bien la femme ! Donc il aurait bon dos de dire ou de penser qu’elle est un peu coincée sur le sujet… Ce n’est pas lui qui subira les désagréments. Par contre, il lui appartiendra de tout faire pour les réduire. S’il ne veut pas que sa partenaire ne pense qu’à la répugnance qu’elle éprouve à sentir ce qui lui arrive aux narines ou à voir les souillures brunâtres qui recouvrent le gode à chaque fois que le va-et-vient le fait sortir, la balle sera dans son camp, car il s’agit ici d’une situation clairement très anti-érotique.
4- La peur d’être enfermée dans un rôle contrenature
Notre position est que le pegging peut se pratiquer en dehors des jeux de Domination/Soumission et que ce rapport peut se vivre de manière tendre et amoureuse. Cependant, nous estimons aussi qu’il est difficile de faire abstraction à 100% de cette dimension. En effet, le pegging place l’homme en position de plus grande vulnérabilité et la femme va être directement confrontée à une situation où elle va dominer physiquement l’homme (et ceci est encore plus nette quand le couple le pratique en position de levrette).
Or, l’homme peut très bien fantasmer une situation où il doit se soumettre à la femme. Pour être plus exact, il fantasme souvent de voir sa partenaire prendre le contrôle de la situation et se transformer en dominatrice (cf. notre série Le Monde des Dominatrices, pour lequel il nous reste le dernier rôle à publier qui sera celui de la Femme Déesse). Il le vit presque plus à travers ce qu’il projette sur la femme que sur ce qui l’attend. Ainsi, il imagine très facilement quels plaisirs la femme gagneraient à le malmener et à le forcer à faire tout ce qui lui passerait par la tête.
Malheureusement, cette position de l’homme a toute les chances d’être problématique pour la femme. D’abord, beaucoup d’entre elles se sentent plus à l’aise avec la soumission que la domination (sinon 50 nuances de Grey n’aurait pas connu ce succès auprès d’elles). Au contraire, cette idée de prendre les rênes et d’imprimer leur volonté sur l’autre peut les effrayer et les obliger à vivre une situation où elles devront forcer leur vraie nature (cf les premiers développements de la série Le Monde des Dominatrices). En outre, elles peuvent sentir une sorte de pression implicite à endosser le rôle qui les attend. Ainsi, à tout ce que nous venons de dire s’ajouterait la peur de ne pas être à la hauteur des (fortes) attentes de l’homme. Donc même si elles se plient à la volonté de l’homme, elles ont de fortes chances de le vivre de manière angoissante.
On ne dira jamais assez que la communication au sein de votre couple est le point central.
5- Les risques de confrontation à une image anti-érotique de l’homme
Il y a ici deux principaux risques : La soumission excessive de l’homme (telle qu’il peut la fantasmer) et/ou le potentiel désir d’explorer sa féminité. Or, un homme qui veut vivre des sensations fortes en la matière risque de heurter l’image érotique que la femme a construite dans sa tête autour de ce qui l’excite chez l’homme.
· La soumission excessive de l’homme
Dans la plupart des cas, même si c’est très cliché de le dire, une femme aime une forme de virilité chez l’homme. En tout cas, moins une femme est attirée par la domination et plus elle aimera avoir en face d’elle un homme protecteur, fort et plein d’assurance. Donc lui réclamer de mettre en scène un homme faible, tendance « lopette », peut être profondément anti-érotique pour elle. Elle pourra consentir à jouer le rôle qu’il lui réclame, au risque de détruire peu à peu ce qu’elle aime chez lui. Pour notre part, nous conseillons vivement d’en discuter avant et, si tel est le cas, que la femme sache qu’il s’agit juste d’un jeu et qu’elle aura la certitude de retrouver son homme viril dès que tout ça sera fini. Là aussi, nous l’expliquons plus longuement dans le guide.
· le potentiel désir d’explorer sa féminité
Le second danger réside dans le désir potentiel de féminisation par l’homme. Et nous avons ici deux sous-risques.
L’homme est souvent fasciner par l’érotisme de corps féminin et de toute la panoplie que la femme dispose pour l’embellir. On ne cachera pas que le pegging joue avec la partie féminine de l’homme et la partie masculine de la femme. Seulement, certains hommes peuvent désirer découvrir l’autre côté du miroir de manière à jouer le rôle de la femme. Il y a ici l’idée d’explorer plus en avant sa féminité mais aussi de projeter sur la femme le trouble érotique qu’il vit quand il la voit porter, par exemple, de la lingerie (et des porte-jarretelles notamment) ou des talons hauts.
Or, l’image d’un homme travesti en femme va projeter sa partenaire dans une sorte de miroir dans lequel elle sera confrontée à son homosexualité à elle. Si l’homme n’éprouve aucun véritable désir homosexuel autour du pegging, il doit admettre que sa partenaire puisse être pareille ! Et la forcer à s’y confronter peut-être terriblement anti-érotique pour elle.
Mais il y a ici un deuxième risque latent. Tout simplement, l’image d’un homme travesti en femme peut être de nature à détruire l’image érotique qu’elle a de lui.
D'une manière générale, l'homme, quand il veut se féminiser, fantasme qu'il pourrait recréer sur lui tout le potentiel érotique qui le stimule chez la femme. Or, sauf à faire des efforts considérable et à s'adonner à une très longue préparation, le résultat ne sera que rarement à la hauteur. Si telle est votre envie, apprenez plutôt à le faire de manière ouvertement humoristique. Prenez un déguisement très connoté, comme par exemple celui d'une soubrette, et jouez à fond la carte du ridicule. Mais, dans tous les cas, il faudra s'assurer que cette démarche est compatible avec l'esprit érotique de la femme.
Pour finir, sans dire que les femmes raffole des machos, certains comportements machistes peuvent être néanmoins être perçus pour elles comme érotiques. Certes, par les temps qui courent, c’est très mal vu de le dire (et encore plus de les défendre), mais nous ne parlons pas de la réalité, mais de l’imaginaire érotique et de fantasmes. Posez-vous la question suivante : entre enculer un homme grimer en femme et se faire baiser comme une bête par un macho, laquelle des deux situations vous parait la plus excitantes pour elle ?
Petite parenthèse : nous parlons ici de généralités et des risques qui peuvent empêcher un couple de vivre le pegging. En aucun cas, nous ne critiquons les hommes qui pratiquent la sissification, ni les femmes qui sont excitées par le fait de féminiser un homme. Nous estimons que ces couples ont la chance de vivre ce qu’ils ont envie et ne portons aucun jugement sur eux. Nous avons d’ailleurs plus ou moins développé ces questions dans une série de billets intitulée « De l’autre côté du miroir ».
Maintenant, vous êtes libre de compléter notre approche ou de nous faire part de difficultés qui ne sont pas abordées ici. Nous tâcherons de vous répondre. Dans les cas, nous vous conseillons de ne pas juger ses positions, elle a le droit de les avoir (tout comme vous avez le droit d'avoir ce fantasme). Il nous parait cependant dommage de fermer ainsi la porte de manière trop rapide ou définitive sur un tel sujet. Ce billet a d'ailleurs été écrit pour que vous le lui fassiez lire de manière débuter un dialogue sur la question.
Conclusion sur la première partie :
Parler de pegging avec une femme est par conséquent souvent très délicat. Avant d'exiger qu'elle se mette à votre place, essayez à l'aide de cette article de faire la démarche inverse. Il s'agit aussi de lui montrer que vous êtes en mesure de la comprendre. Le pegging peut être très érotique pour elle à condition de ne pas tomber dans les pièges que nous avons évoqués.
Nous espérons que notre propos aura été éclairant pour les hommes et que leurs partenaires féminines s’y retrouveront quelque peu aussi. Vous aurez compris que le maître mot de tout tourne autour de la qualité de la communication du couple. Nous rappelons que communiquer ne se limite pas à dire les choses. Il s’agit de s’assurer qu’elles sont bien comprises et aussi et surtout d’écouter l’autre. En matière de sexualité, il n’existe pas de vérités absolues. Et en matière de fantasmes et de tabous, nous ne sommes pas dans le domaine de la rationalité. Il n’y a pas à se justifier. Et on ne peut pas les empêcher d’être dans notre tête.
Nous vous rappelons qu’un sentiment ou une émotion ne se neutralise pas avec un raisonnement, mais par un autre sentiment (et vice versa). Certes, un raisonnement peut donner « raison », mais une émotion est tout aussi vraie et fondée. C’est en comprenant les émotions de l’autre et en se mettant à sa place que vous l’aiderez. Et si vous êtes face à une femme qui fonctionne plus à la raison qu’à l’affectif, ce sera à vous d’affûter vos arguments (mais notre guide devrait largement vous aider).
Pour notre part, nous prônons dans un premier temps de mettre en avant l’esprit ludique de manière à dédramatiser le contexte. C’est pourquoi nous avons proposé une cinquantaine de jeux érotiques autour du pegging dans notre guide. Bref, nous conseillons à l’homme de ne pas aller trop vite dans ses exigences et de laisser sa partenaire découvrir à son rythme tous les enjeux et les potentiels du pegging pour la complicité du couple. Il doit vraiment apprendre à être à l’écoute de sa partenaire et à accepter tout ce qu’elle ressent et tous ses blocages. Certes, la femme devra essayer de se mettre un peu à sa place, mais l’homme devra lui aussi faire cet effort (voire même davantage). Et c’est bien en effectuant cette démarche que votre couple pourra se rapprocher. C'est ce que nous appelons dans notre guide "fusionner les imaginaires respectifs".
Enfin, si nous vous avons quelque peu convaincus ou que cette approche vous parle, vous trouverez notre le Tome 1 de notre Petit Guide du Pegging Amoureux ici et le Tome 2 là (et pensez à nous laisser un petit commentaire sur Amazon après votre lecture, SVP ! Et nous apprécions aussi fortement de discuter avec vous de vos impressions via la messagerie de Tumblr ou de BDSMLR). Nous rappelons que notre ouvrage a été conçu de manière à donner à la fois le regard de la femme et de l’homme de manière alternée pour vous aider à mieux vous comprendre et à vous rapprocher l’un de l’autre.
Bien sûr, nous vous invitons à compléter ou à nous faire des retours ici sur ce que vous aura inspiré ce billet. Nous serons très heureux de les lire (même si c’est pour nous dire que vous n’êtes pas d’accord ! J). Ce sont tous ces signes d’intérêt qui nous motivent pour continuer l’aventure de ce blog !
PS: Pensez à voter à notre petit sondage!!!
Yvresse et Songe
Tags : pegging, conseils pratiques, complicité du couple
-
Commentaires
2ElleetluiDimanche 27 Janvier 2019 à 15:00" Nous ne reviendrons pas sur l’argumentation qui prouve combien c’est faux (mais pas totalement si l’homme devait être honnête avec lui-même)..."
Après avoir lu Freud, Groddeck, Lacan puis Pierre Debray-Ritzen " La Psychanalyse, cette imposture", après avoir souri de cette affirmation qui nous semble gratuite, nous nous inscrivons en faux avec détachement et bonhomie contre cette idée. Pouet.
-
Dimanche 27 Janvier 2019 à 22:38
-
Merci pour cet article qui montre combien cela n est forcément simple pour l autre. A faire lire à notre moitié surtout si nous débutant comme nous. Et merci aussi de montrer qu il existe un chevillage sensuel-
Mardi 29 Janvier 2019 à 23:02
Oui, je pense que celui qui fantasme le pegging fait un peu les questions et les réponses, peut-être en oubliant qu'il peut y avoir de vraies objections qui soient fondées (de toute façon, elles le sont, il y a peut-être juste des éclairages différents à apporter pour espérer apporter un peu de lumière). L'un des risques est que la femme se sente piégée. Elle cède pour faire plaisir mais le vie mal intérieurement. Cet article est là non seulement pour aider l'homme à la comprendre pour éventuellement favoriser un consentement, mais aussi pour expliquer que, même s'il y a consentement, tout ne va pas de soi après.
Quant à l'expression "chevillage sensuel", c'est une très belle formulation, je trouve. Nous, on dirait le chevillage complice. C'est en faisant de sa partenaire une complice qu'on limitera les risques. Et je l'ai plus ou moins dit, en ne mettant pas non plus trop de pression et d'exigence sur elle. Je le dis en connaissance de cause. Je suis parfois exigeant avec Yvresse. Et même si je ne le suis pas, Yvresse devine les attentes que j'ai sans même les formuler, ce qui induit cette fameuse pression qui repose sur ses épaules. En tout état de cause, dans le pegging, c'est la femme qui est au centre du monde à travers ce qu'elle prête à faire vivre à son partenaire et/ou à remplir le cahier des charges attendus... .
Songe
-
4AdrianMardi 19 Février 2019 à 14:31Très jeune ado, j' ai ressenti ce sentiment de vouloir être dominé. mon premier émoi d' adolescent a été de voir ma petite voisine porter une couche et une culotte en plastique. Je profitais de l' absence des parents pour aller dans la salle de bain toucher et sentir cette jolie culotte plastique rose en train de sécher. J' ai très vite eu l' envie d' en porter. Cela a été le début de plaisirs coupables en me caressant dans ces culottes en plastique que j' achetais en pharmacie. D' etape en étape, j' ai apprécié de porter des culottes périodiques en plastique, de la lingerie féminine. J' ai fréquenté des dominatrices professionnelles qui m' ont éduqué à la soumission, habillé en fille. Souvent langé et humilié en couches elles me faisaient jouir dans mes culottes plastifiées que je devait garder ensuite dans cette tenue honteuse. J' ai connu ensuite le plaisir des pince à seins, de la croix de saint-André et du plug. La pénétration au gode-ceinture étant l' aboutissement de mon acceptation à être soumis et subir les caprices de la gynarchie féminine. J' ai fréquenté longtemps une partenaire de jeux qui prenait beaucoup de plaisir à m' humilier ( de façon soft et cérébrale) en me faisant sucer son gode avant de me sodomiser quotidiennement.Je devenais son sex-toy qu' elle utilisait pour se faire plaisir. Que de bons moments !
La sexualité permet effectivement de se découvrir et en même temps à apprendre à s'accepter, chose que tu as réussi à faire (ce qui 'est pas toujours le cas). On respecte tout à fait des choix comme le tien mais notre vision du pegging s'inscrit plus dans un rapport complice et ludique. Et si'l y a des jeux de D/s, je ne te cache pas qu'il y a plus des rires que des humiliations. Mais nous savons que ton témoignage répond à beaucoup d'attentes de certains hommes et que le pegging est souvent vu ainsi. Notre objectif est plutôt de montrer qu'il ne se réduit pas qu'à cette seule dimension, mais que tous les couples peuvent s'y adonner sans avoir cette nécessité. Pour dire autrement, le pegging en tant qu'acte de soumission et d'humiliation est une option, mais pas la seule possible. C'est à chacun de trouver sa voie.
Ajouter un commentaire
Super article, nous sommes un jeune couple et nous avons passé le cap il y a deux ans, nous ne regrettons pas ! Merci à vous de partager des informations sur cette pratique :)
Ce retour nous fait très plaisir. N'hésitez pas à repasser nous faire coucou et de nous laisser vos remarques sur nos billets. C'est ce qui ous motive à continuer!